Un peu plus d'amour que d'ordinaire...
Qu'on le veuille ou non, ce temps-ci de l'année rend tout le monde un peu plus fébrile...
Depuis quelques années j'observe ce phénomène, et le constat, est que c'est à cette période de l'année qu'il faut faire preuve d'un peu plus d'amour que d'ordinaire, comme le dise si bien les paroles de Francis Cabrel (il faudra leur dire...)
Les gens sont en mode décompte, que ce soit pour la fermeture du bureau pour la période estivale, pour ceux qui ont des réceptions, des soupers ou des événements à organiser, c'est la course...
Les effets de cette période sont vraiment à prendre en considération, le stresse combiné au manque de sommeil en plus de tout l'effet familial, pour certains justes l'idée de l'arrivé de cette période cause de l’angoisse et des tentions, et la traversé n'est pas encore commencée.
Le constat n'en demeure pas moins que les gens sont à cran... Tous ne réagissent pas de la même façon. Certains deviennent héritables, impatients, mélancoliques, dépressifs, euphoriques, et ce, pour des raisons différentes.
Pour certains cette période rappel les gens perdus, ceux qui sont aux loin qu'ils ne peuvent revoir, d'autre sont dans la maladie et ne savent pas si ce sera le dernier moment passé en famille. Alors que pour d'autres, ce sont les blessures du passé qui sont ravivées... Et il y a ceux qui vivent une période euphorique de pure magie que l'on peut faire vivre aux enfants, ou en se permettant de redevenir un enfant soi-même.
Une chose est certaine c'est que c'est une période très fébrile pour tous, soyons seulement conscient que notre voisin ne vit peut-être pas notre réalité et que s'il est à cran, c'est qu'il a probablement besoin d'un peu plus d'amour que d'ordinaire...
Arrêtons de demander, bonjour vous allez-bien...? Car si chacun était honnête, nous serions probablement très surpris des réponses...
Les mots peuvent être remplacés par, bonjour j'espère que vous allez bien aujourd'hui, avez-vous besoin de.. Ce qui ne nécessite pas de réponse, car ce n'est pas une question...
Nous pouvons terminer avec des souhaits de santé, de joie et du bonheur, mais surtout, prenons le temps d'être attentifs, et posons le geste qui permettra un peu plus d'amour pour l'humanité...
Car l'humanité commence par ceux que nous croisons chaque jour... En santé, malade, seul ou bien entouré, le seul choix que nous avons est nos pensées et les gestes que nous posons...
J'espère que 2017 sera le reflet de la chanson de Cabrel, et le message commence par l'enseignement que nous donnons à nos enfants et petits enfants...
Isabelle Sergerie, profileur analyste certifié, formateur agréé
Publié le 21 décembre par LaMetropole.com