Un temple Hindou rejoint l’Esplanade des religions à Bussy Saint-Georges
Après l’installation successive, depuis 2012, d’une pagode taïwanaise, d’une mosquée, d’un monastère bouddhiste laotien, le tout à quelques pas de l’église Notre-Dame du Val, et en attendant la construction d’une synagogue, Le Parisien annonce que l’esplanade des religions devrait encore s’enrichir d’un temple hindou qui pourra accueillir 400 à 500 fidèles.
C’est à l’intuition géniale d’anciens salariés d’EPAMARNE qu’est due l’Esplanade des religions, une réalisation unique au monde.
Et ce qui aurait pu n’être qu’un rêve éphémère, est perçu aujourd’hui par les différentes communautés qui y sont installées, comme le lieu du dialogue inter religieux, et comme un symbole de paix. L’Esplanade est à la fois un lieu de culte et de culture. Reconnue et classée au patrimoine religieux de l’Unesco.
Le maire poursuit l’idée et projette maintenant l’implantation, au bout de l’esplanade, d’une école, d’un collège et d’un lycée privés sous contrat, qui seraient financés en partie par des fondations étrangères.
Le premier succès de ce lieu œcuménique partagé et ouvert a été de mettre en scène les vertus de tolérance permettant une vie collective riche et diverse. La ville accueille de nouvelles populations, s’ouvre à d’autres formes d’enseignements : un quartier nouveau se dessine avec d’autres ambiances, d’autres regards, d’autres ambitions… Un cercle vertueux !
Et c’est ainsi qu’un petit territoire à l’Est de Paris se met tout à coup à attirer la visite de l’ambassadeur de Chine pour une soirée à Bussy (mars 2015), puis à rayonner à l’international, vers toute l’Asie. Et à faire naître ses propres projets.
Cheffe du service Immobilier d'Entreprise et Zones d'Activité Economiques
6 ansCette esplanade cultuelle/culturelle unique continue à vivre, se développer et s'enrichir. Quelle bonne nouvelle! Mais rendons à César ce qui appartient à César : ce projet ambitieux et un peu fou a été impulsé et porté par des élus visionnaires et peut-être un peu idéalistes (mais sans idéaux que fait-on?). Ils ont du négocier et convaincre à tout niveau (et surtout de la population locale...) pour lui permettre d'émerger, édifice par édifice. Et grâce à l'implication d'une équipe également un peu visionnaire de l'EPAMarne les morceaux du puzzle ont été assemblés pour constituer cette esplanade. D'ailleurs, il ne peut en être autrement : jamais des techniciens d'État ou de Collectivités, aussi brillants soient-ils, ne pourraient convaincre des élus locaux de prendre le risque de réaliser un tel projet. Merci pour ce post qui montre qu'ils n'ont pas eu tort d'y croire et que les beaux projets, ceux qui donnent du sens sont souvent collectifs!