Une femme, seins nus

Lorsque la tanagra dévoila sa poitrine,

Un tourbillon de pensée s’empara de moi ;

Mon esprit s’agita devant les seins siamois.

Découvrant ma présence, ses yeux bleu-marine


Semblèrent rire de ma mine épouvantable.

Je fus tout penaud d’avoir osé m’arrêter

Devant celle qui suintant la gracieuseté

Devint le miroir de ma laideur lamentable.


Alors, un torrent de larmes submergea mes joues.

Se levant et en balançant ses deux bijoux,

Elle vint vers moi puis me glissa dans l’oreille :


« Pourquoi pleurez-vous donc petit bonhomme ingrat?

« Votre piètre physique restera pareille,

« Mais mon esthétique, le temps la gommera ! »

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