Violences intra-familiales et confinement
"Suites aux mesures de confinement, de nombreuses femmes déjà victimes de violences conjugales se retrouvent pour plusieurs semaines enfermées dans des foyers toxiques, où la violence quotidienne et la fatigue psychologique ne vont que croître au fil des jours."
Comment appeler à l'aide ?
Il faut appeler la gendarmerie ou la police, au 17. Le gouvernement et les associations rappellent que l'éviction du conjoint violent est toujours applicable, même en période de confinement. Rappelons que se déplacer pour porter plainte est évidemment autorisé, malgré le confinement.
Si vous êtes en danger, il faut appeler le 115, actif jour et nuit, qui trouvera des hébergements d'urgence pour toutes les femmes en situation de danger.
Il y a aussi le numéro d'écoute 3919 Violences Femmes Info. C'est le numéro national destiné aux femmes victimes de violences, à leur entourage et aux professionnels concernés. L'appel est anonyme et gratuit 7 jours sur 7, de 9h à 22h du lundi au vendredi et de 9h à 18h les samedi, dimanche et jours feriés. Le dispositif va être étendu pour répondre à plus d'appels. Le numéro s'efface de l'historique après l'appel.
Le site internet "arretonslesviolences.gouv.fr" vous rappelle les numéros d'urgence (17 et 3919) et permet aux personnes victimes de violences de signaler les faits anonymement et gratuitement.
Le 119 Allô enfance en danger est un numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l'être. Il est accessible 24h/24 et 7 jours sur 7.
Les voisins doivent être attentifs. Si une femme est en danger, elle ne doit pas hésiter à se faire entendre : taper sur les murs, sur les sols, faire du bruit. Les voisins doivent prévenir immédiatement les forces de l'ordre.
Quelle que soit la forme des violences, elles sont INACCEPTABLES. Que les faits soient anciens ou récents, il est nécessaire d'en parler à un professionnel au 3919 pour vous écouter, vous guider et arrêter le cycle des violences.