Vis ma VAE #01 : Il était une fois...
Un but, un rêve, une passion...

Vis ma VAE #01 : Il était une fois...

J'ai toujours été passionné par l'informatique. Il faut dire que j'ai baigné dedans depuis très jeune. Comme beaucoup d'enfants de mon âge, j'ai d'abord approché l'informatique par les jeux vidéo avec des classiques comme Doom, Lemmings, Street Fighter, Duke Nukem, etc. Mon premier ordinateur a été un Amiga 500 qui a vite été remplacé par un IBM sous Windows 95. Et à côté de ça, j'avais une console Sega Master System et une console "Pong" (avec le jeu éponyme) dont je serais incapable de citer la marque et/ou le modèle. Jusque-là, rien de bien original me direz-vous.

Amiga 500

Puis, vers 15 ans (environ, hein), j'ai essayé d'overclocker (une manipulation visant à augmenter les performances d'un ordinateur) feu mon premier ordinateur, un Packard Bell sous Windows XP. Paix à son âme, il fallait bien débuter. Peu de temps après, le développement web m'a fait de l’œil et j'ai développé mon premier site Internet (pour une association bénévole, le Club Cynophile des Pays du Maine). En parallèle, j'ai aussi touché au Visual Basic for Applications (un langage de programmation) via Microsoft Office Excel. Je suis même devenu le responsable informatique de l'association sus-citée, à titre bénévole. J'ai également fait du montage vidéo, de la retouche photo, du montage d'ordinateur, etc. Bref, j'étais déjà polyvalent pour l'époque.

Bien entendu, vous vous doutez bien que mes études ont suivi la même voie. Bien qu'au début, j'ai failli m'égarer ! En effet, au début du lycée, on m'a orienté vers la filière STI (Sciences et Technologies Industrielles), option ELN (Électronique). Sauf que j'ai complètement coulé (j'étais nul en physique/chimie ainsi qu'en électronique).

Heureusement, on m'a donné la possibilité de faire une réorientation vers la filière STT (Sciences et Technologies Tertiaires), option IG (Informatique de Gestion). Et là, je me suis retrouvé dans mon élément, l'informatique ! Pour preuve, mon Baccalauréat décroché avec mention. J'ai poursuivi naturellement vers un BTS IG. En deuxième année, j'ai choisi l'option DA (Développeur d'Applications). Et j'ai obtenu mon diplôme Bac+2 sans grande difficulté car j'étais, une fois de plus, dans mon élément. Et c'est tout de suite plus facile quand la passion est là.

Où suis-je ?

Nous voilà arrivé en 2008. Là, j'ai pris une décision importante. Celle de stopper mes études pour rentrer dans le monde du travail. L'école, c'est bien mais ça restait théorique. Durant le BTS, j'ai effectué deux stages en milieu professionnel et c'est ce qui m'a convaincu de ne pas poursuivre vers une licence professionnelle (peut-être était-ce une erreur).

Mon premier travail a été Technicien Itinérant sur Orléans et ses alentours. Je dépannais les connexions Internet à domicile. Mais j'ai été abusé par l'employeur (heures à rallonge pour un CDD à temps partiel, pas de véhicule de service donc obligation d'utiliser mon propre véhicule mais sans prise en charge des frais kilométriques, etc.). J'ai tenu un mois...

Ensuite, j'ai été embauché en tant que Chargé de Rédaction au sein du groupe de retraite Novalis Taitbout (à Saran, près d'Orléans). C'était un CDD de remplacement (6 mois). J'avais des fonctions de Webmaster (gestion du site Internet, mise en ligne de contenus, migration vers Typo3, etc.). Mon contrat a été reconduit une fois (encore 6 mois). Mais à la fin, je n'ai pas été gardé. Pourtant, pour en avoir parlé avec ma supérieure et ma collègue, le besoin était là et je faisais du bon travail. Bref...

Novalis Taitbout

Pendant six mois, je n'ai rien trouvé. Ce n'était pas simple de trouver du travail. Les entreprises ont toujours été réticentes à embaucher un jeune sans ou avec peu d'expérience. À chaque entretien, j'avais l'impression que le profil recherché était toujours le même : un jeune de 20 ans avec 10 ans d'expérience et au salaire junior. Et pourtant...

En 2011, une PME décide de me donner une chance. La société est basée près de Montargis, m'obligeant à déménager mais le poste était intéressant et polyvalent (refonte d'un site Internet, gestion du parc informatique, etc.). Je signe sans hésitation. Deux mois après, je passais en CDI. 3 ans après, je passais Responsable Informatique. Et aujourd'hui, j'y suis encore et je fêterais bientôt ma dixième année d'ancienneté.

Résinence

Tout ça pour en venir où ? Il y a 12 ans, à la sortie de mon BTS, je ne pensais vraiment pas que je serais Responsable Informatique aujourd'hui. J'avais conscience de ma polyvalence mais j'avais une préférence pour le développement web et je visais donc Webmaster, Intégrateur Web, Développeur, etc. Néanmoins, je suis totalement satisfait de cette évolution. J'aime l'informatique en général et tant que je travaille dans ce domaine, je suis heureux. En outre, l'avantage de mon poste actuel est que les journées se suivent mais ne se ressemblent pas. Je fais du développement, du logiciel, du matériel, de la formation, du réseau, de la sécurité, etc.

Du coup, j'ai eu envie de valoriser cette (nouvelle) expérience. Pour pouvoir l'afficher sur mon curriculum vitae. Et ainsi justifier mes compétences (même si, ok, les années d'expérience sont également là pour les justifier). Cette soudaine envie est née en 2014, après mon passage en tant que Responsable Informatique. Et depuis, j'ai mûrement réfléchi l'idée et c'est en 2019 que j'ai décidé de me lancer dans ce projet.

Et ce projet, c'est tout simplement une VAE (Validation des Acquis de l'Expérience). Cette procédure permet d'obtenir une certification (un diplôme par exemple) en corrélation avec ses compétences acquises par l'expérience. Par exemple, dans mon cas, je vise une licence professionnelle.

Validation des Acquis de l'Expérience

Mon premier réflexe a été donc de me documenter sur Internet. Et là, j'ai constaté que l'information était multiple, éparpillée, floue, etc. C'est là que je me suis dit que mon témoignage pouvait être utile, afin d'expliquer toute la procédure de A à Z, de la recherche au financement en passant par la rédaction du dossier et le passage devant le jury. Sans langue de bois. Et avec un maximum d'informations. Parce que la VAE est un droit dont il serait dommage de se priver. Parce que rêver sa vie, c'est bien. Mais vivre ses rêves, c'est mieux !

Si cela vous intéresse, je vous donne donc rendez-vous pour l'épisode 2 de cette série d'articles intitulée "Vis ma VAE". On abordera la première étape primordiale à tout projet de VAE, la recherche d'informations.

À très bientôt !


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Maïssa BENMILOUD

Consultante en stratégie éditoriale durable - Directrice de VDN Mag.com

4 ans

Merci pour cet article Bastien. A l'époque, c'était peut-être un peu différent, mais le site vae.gouv.fr fournit de nombreuses informations assez claires et précises désormais.

Mary WAUTELET

De la formation au serial learning

4 ans

Merci à vous de faire la promotion de la VAE, un dispositif formidable sous-exploité à ce jour parce qu'il est trop souvent mal accompagné. Je vous souhaite une belle réussite.

Chrystel Morin

Conseillère en Insertion Professionnelle chez ARPS Sablé-sur-Sarthe

4 ans

Merci pour ce témoignage, très bien rédigé, et effectivement sans langue de bois. J’attends avec impatience le #2.

Sara Croüs

Responsable qualité & Référente handicap de l'ENSAI

4 ans

Bravo pour ce nouveau défi, et je sais que tu le relèveras avec brio 😊

Bastien MONNET

Responsable Informatique

4 ans

Sara Croüs Et voilà, c'est en ligne. Merci pour ton aide. ;)

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