Visite guidée du nouvel Ehpad de la Sapinière

Mardi, les résidents du nouvel Ehpad de la Sapinière déménageront dans leur nouveau lieu de vie. En attendant, vendredi soir, plusieurs habitants de Bar-le-Duc ont découvert le nouvel établissement pensé pour le bien-être des résidents.

Finies les chambres doubles, l’absence de douches dans les chambres des sites Blanpain ou Couchot. Mardi, les résidents de l’Ehpad intercommunal prendront possession de leur nouveau lieu de vie avec une meilleure qualité de prise en charge et de nouvelles pratiques professionnelles.

Deux ans après le début des travaux, il sera opérationnel , avec l’arrivée des 130 résidents vivant actuellement sur les sites de Blanpain ou Couchot.

Pour le déménagement, les familles seront évidemment les bienvenues. « Nous avons prévu de démarrer vers 9 h. Les résidents seront accueillis par le personnel, par des bénévoles, il y aura aussi des bénévoles de la Croix-Rouge », complète Didier Pierrot, le directeur du Centre Intercommunal d’Action Sociale qui espère qu’« à 13 h, tout le monde pourra passer à table avant une après-midi d’animation ».

Des visites préalables

Avant cet emménagement, vendredi en fin de journée, des Barisiens ont pu découvrir cet établissement « un vrai lieu de vie conçu pour s’adapter aux résidents et non l’inverse », précise le guide du jour.

« Les agents ont déjà visité l’établissement pour s’approprier les lieux », retrace le directeur du CIAS, indiquant aussi que « près de 50 % des familles sont aussi venues, certaines ont même déjà mis des affaires de leurs proches dans leurs nouvelles chambres. 20 % des résidents sont aussi déjà venus ».

Équipement de pointe

Les visiteurs du jour ont été séduits tant par les espaces communs que par les chambres et les équipements divers. Comme Sandrine, venue en repérage pour son père tétraplégique qui vit déjà en Ehpad. « Il est en fauteuil roulant électrique, il est très bien pris en charge, mais là où il est, c’est compliqué pour lui de se déplacer. »

L'EHPAD La Sapinière qui a coûté 15 millions d’euros et dont la communauté d’agglomération Meuse Grand Sud est locataire pendant 40 ans, occupe un tiers du parc. « Le bâtiment en H nous permet de faire des répartitions homogènes des résidents », indique Didier Pierrot.

Il détaille les trois secteurs : « 28 chambres dans l’espace protégé Alzheimer, 18 dans le secteur réservé aux personnes handicapées vieillissantes et 95 en Ehpad traditionnel, dont 33 chambres équipées de lève personnes sur rails. »

S’adapter aux rythmes des résidents

Et partout, le même projet d’établissement : « Un résident ne se résume pas à un objet de soins, c’est pourquoi nous avons prévu plus de monde l’après-midi, pour les animations : cela participe au parcours de soins, cela permet d’entretenir les compétences cognitives ».

Il insiste aussi : « Nous demandons au personnel de prendre du temps avec les résidents ». Exactement ce que Sandrine recherche pour son père. Sa principale préoccupation ? « Le nombre de personnes pour s’occuper des résidents. » De l’ordre de 2 par résidents en journée et moins, comme partout, la nuit. Un ratio qui paraissait convenable aux yeux de Sylvie Guillaume, ancienne aide-soignante à Blanpain et à domicile, emballée par les conditions de travail qui attendent ses anciennes collègues.