VIVE LE SENS DE L'HUMOUR !
Mon propos est ici livré au ton générique, au titre d’une allégorie, sans volonté ni de nuire ni de faire polémique. Partant, il est souligné que toute ressemblance avec qui que ce soit n’est que purement fortuite. Il ne s’agit bien que d’un dépôt rhétorique sans prétentions dans la grande mémoire et nébuleuse du monde numérique.
Mes chers « amis », si Dieu inventa le sens de l’humour c’est bien parce qu’il savait que cela allait incontestablement aider à sauver des Vies, voire pour le moins aider vivre et surmonter bien des drames, peut-être même en éviter quelques uns.
Oui, lorsque c'est vrai c'est beau et loin d'être faux.
Beaucoup ont saisi que le bonheur n'est heureusement pas que dans le pré mais bien davantage sur le chemin qui y mène. Faut-il encore bien vérifier avec qui on choisit de faire le chemin de sorte que la destinée soit bien le pré et non le précipice.
Il y a cette belle parole que beaucoup vous donnent si volontiers, parole qui tonne comme le chant des sirènes, comme un acte sincère et notarié, ce chant que beaucoup entendent comme une promesse pour un lendemain divin. Comme il fait du bien ce chant. Ce chant si souvent n’est en somme et en fait qu’à vous emmener loin de vous, de vos rives, et bien plus certainement à la dérive.
Il est bon de ne pas se laisser enivrer par ces fameux et nombreux marchands de certitudes qui si savamment vous vendent leur breuvage comme un « élixir » alors qu'il s'agit de cyanure. Dire adieu à tous ces marchands de certitudes est un premier grand pas vers le Salut. Certitudes qui si souvent ne sont que les leurs autant que ce ne sont que des leurres, celles de ces marchands qui ne voguent que grâce aux seules voiles de leurs belles apparences et du vent que souffle leurs si belles paroles, marchands qui vous font douces promesses pour le lendemain en vous assurant même le partage d’une tasse de thé avec la Reine d'Angleterre, certes même si on préfère le café plutôt que le thé, on aime à y croire et à s’y abandonner.
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Raisonne maintenant en moi ce bon vieux dicton africain : « le baril vide fait plus de bruit que le baril plein ». Le bruit le plus souvent vous détourne l’attention, il vous dit « attention » lorsqu’il est trop tard. Il est bon par conséquent de porter toute son attention sur le silence, ce précieux silence qui vous vaut d’entendre ces vérités que le bruit veut vous cacher.
Aussi, si le silence est un nécessaire et bienfaisant refuge pour les authentiques Guerriers après juste combat bien mené, force est de constater qu’il est encore plus souvent et regrettablement le refuge des lâches et des irresponsables qui s'y cachent avec l'espoir d’obtenir décharge, voire un droit à l'oubli. Puis lorsque démasqués, on voit leurs doigts accusateurs s’agiter et pointer dans tous les sens sauf en direction d’eux-mêmes. Allez bon, il est vrai que le paradis, euh l’enfer, je ne sais plus, est pavé de bonnes intentions.
Sans offense, laissons voulez-vous bien le « jusqu’à la preuve du contraire » se faire ou pas avec le temps que cela prendra, si toutefois cela reste important alors seulement nous verrons bien, mais sans rester naïvement figé dans le statisme et le contre et pour toute attente.
De citer Carl Jung alors s’impose : « vous êtes ce que vous faites et pas ce que vous dites que vous allez faire », et d’ajouter que bien malgré tout, je vous aime à défaut de vous plaindre, à défaut de me plaindre.
Il ne fait l’ombre d’un doute que si le bonheur existe bien et qu’il se trouve dans l’amour, c’est dire à quel point il lui est improbable de subsister dans l’illusion, la vôtre ou bien celle de quelqu’un d’autre.
Nonobstant, la Vie si précieuse et si belle conserve envers et contre toutes les marées, aussi noires et nauséabondes puissent-elles être, ses heureuses, lumineuses et joyeuses prérogatives et son entier droit d’être.
Effectivement, aucune chandelle est une étoile, et seul reste dupe celle ou celui qui le décide.
Aux Innocents les mains pleines ! Avec une pensée particulière pour mes enfants, mes précieux trésors Sammy et Grace-Victoria.
Olivier Wasem, Septembre 2021