Voiture électrique et train
J'ai ouï dire ici ou là que les véhicules purement thermiques seront interdits à la vente d'ici quelques années. Un premier ministre d'un grand pays voisin du notre a même fixé cette date à 2030. Autrement dit, nous allons assister à l’essor du parc automobile électrique, hybride et hydrogène.
En regardant aujourd'hui l'autonomie, le coût d'achat, les difficultés de recharge (c'est bien lorsque le possesseur habite en maison ou dispose d'un parking équipé), il est très difficile pour une famille de partir en vacances/week-end/famille avec armes et bagages sur une longue distance (>500 km). Cette situation est certes amenée à s'améliorer rapidement par la multiplication des bornes et l'amélioration des batteries.
Nonobstant cet état de fait, n'y aurait-il pas l'opportunité pour le train de proposer un service innovant de service "auto-train" permettant à l'instar de ce que nous avons connu, de faire traverser la France à son véhicule (accompagné ou non) en s'économisant de la fatigue, en permettant la recharge de la batterie et à coût attractif. Un concept d'autoroute ferroviaire pour véhicule particulier en quelque sorte. Cela peut être aussi mis en regard des projets de trains de nuit.
Et si l'avenir est à la voiture (électrique) partagée, nous sentons bien qu'il y aura besoin de convoyage de véhicules pour positionner les flottes sur les zones qui en ont le besoin. Là encore le concept d'un train-auto pourrait prendre tout son sens.
En matière de conjugaison entre le transport individuel et collectif, nous ne pouvons que constater que nous n'avons pas fait le tour de la question. Tout est à inventer tant d'un point de vue technique, que services et bien sur économique.