Votre commerce en ligne : FLVM (faites-le vous-même)? ou Y a-t-il d’autres solutions?

Votre commerce en ligne : FLVM (faites-le vous-même)? ou Y a-t-il d’autres solutions?

Je regarde et je lis le (long) débat animé entre Michelle Blanc et François Charron (ouch!)  Je regarde les statistiques du commerce électronique au Québec (ayoye!)  Je regarde l’extinction de Liki, un autre SaaS qui permettait de monter sa boutique en ligne (ouille!) …et je me dis : il y a place pour de nouvelles solutions!

J’ai quelques décennies d’expérience en commerce électronique. J'ai été, avec mes équipes, à la barre du plus grand succès transactionnel en ligne au Québec au moment de son développement et de sa phénoménale expansion.  J’ai ensuite vu arriver Google et Facebook et j’ai su les intégrer avec brio aux offensives de croissance des produits et services sous ma responsabilité… Ah…! les belles années…!

Mais devant la grande promesse de l’Internet qui rend tout accessible à tous, quand vient le temps de faire du commerce en ligne, le FLVM est-il la bonne formule?

À mes yeux - et un peu dans le sens de Madame Blanc mais pour des raisons bien différentes, les siennes étant d’ordre technologique, les miennes de l’ordre de la spécialisation des compétences - faire sa propre boutique en ligne n’est pas nécessairement le bon remède.

Et bien sûr, ça dépend! 

On a vu et on verra des boutiques en ligne très bien se tirer d’affaires et réussir. Leurs instigateurs y auront mis tout ce qui est requis pour arriver à ce succès : autant de connaissances technologiques que d’expérience et d’adaptation de processus d’affaires. Ils auront peut-être fait appel à des spécialistes et bien orchestré l’apport de chacun.  Mais cela n’est pas donné à tous.

Dans mon nouveau rôle, celui de co-présidente du Groupe Portic inc.  (mon start-up avec Nathalie Jacob qui a autant d’expérience du web qu’il est possible d’en avoir) je rencontre des entreprises qui croulent sous le poids de leur production.  Elles travaillent constamment à devenir plus efficientes, à renouveler et à réinventer leurs produits pour les rendre encore plus compétitifs et pour qu’ils se distinguent et qu’ils satisfassent des consommateurs « de plus en plus » exigeants.  Les entreprises peinent déjà et rament fort, et par dessus le marché, elles devraient apprivoiser le Web? cette incontournable option qui donne un débouché à leurs produits?  Autant leur attacher une brique au cou avant de les lancer dans un océan qui n’est plus du même bleu que celui qui nous a tant charmé à la fin du siècle dernier et qui est maintenant habité par de bien gros requins.

C’est pour cette raison que nous avons mis Portic au service des entreprises qui produisent des biens et qui souhaitent se concentrer sur leur production plutôt que d’éparpiller leurs ressources et leur énergie à se tailler une place dans un Web qui présente déjà des symptômes de surpopulation. Un Web où les gros mangent les petits : on n’a qu’à regarder la première page de résultats Google pour voir qui sont les plus gros ; les plus petits, eux, sont sur les autres pages… et on peut les considérer comme le plancton invisible.

Mais IL Y A d’autres solutions que le FLVM qui se mettent en place. 

L’intermédiation est le meilleur exemple.  On peut imaginer le fouillis que représenteraient les annonces de chambres et d’appartements à louer si les Airbnb et autres Homelidays n’avaient pas offert une plateforme pour les collecter et les présenter de manière organisée.

Ce sont ces mêmes principes d’intermédiation et de mutualisation de services qui sont au cœur de l’offre de Portic.  C’est ce qui, d’après nous, représente la clé à la question de la boutique en ligne. Portic veut donner aux entreprises productrices les moyens qui leur permettront de profiter elles aussi de cet espace qui les rendra « internationales », même si leur fabrique est au fond d’une ruelle ou au bout d'une route.  Et cela, au bénéfice des consommateurs qui cherchent un trésor bellechassois ou une perle guajiro, articles difficiles à trouver quand on habite Moncton, Sayulita ou Tofino.

Donc, FLVM? ou confiez-le?  Et chacun son métier...

Marlene Jacob

Director - National Claims - Casualty, Legal and Specialty Claims at Intact Financial Corporation chez Intact

8 ans

Vraiment bien résumé. Le FLVM est le point névralgique de plusieurs PME et je pense que votre offre avec Portic peut effectivement faire la différence entre seulement arriver à couvrir les frais ou à réellement faire une croissance d'affaires et générer un bénéfice important. Portic arrive à un moment très opportun avec les volontés du Gouvernement à mettre en valeur nos entreprises de chez nous. Meilleure chance à toute l'équipe de Portic.

Surtout que tout le temps passé à faire du rattrapage pour la commercialisation Web n'est pas passé à développer et perfectionner leur corps de métier: tout ce potentiel encore inexploiter!. Excellent article Paule, je partage sur mon réseau!

André Gagné

Entrepreneur | Service-conseil et accompagnement neutre | Spécialisé en Digital + Commerce + Marketing + TI | B2C & B2B | Gestion de projets et développement Web sur demande | Formateur agréé | Marathonien (12)

8 ans

Effectivement, chacun son métier. Tous ces véhicules (plateformes de commerce électronique et/ou "Marketplace") peuvent être la solution idéale pour certains et moins pour d'autres. Il y a des avantages de part et d'autre. Rien n'est parfait et rien n'est simple à ce jour. Un mix des deux, avoir sa propre boutique et sa présence sur une place de marché, est aussi la solution pour certains commerçants. Outre le défi de production, les opérations et la logistique de distribution, la Promotion et Visibilité du commerçant auprès des consommateurs qu'il vise demeure leur principal problème. Avoir un espace commercial ou une boutique en ligne sans être visible auprès de ses cibles ou sans savoir comment y amener et faire revenir les bons visiteurs acheteurs demeure le gros défi du commerce électronique et celui du commerce en général.

Bien d'accord avec toi Paule Gagnon. Les solutions FLVM sont un bon dépannage pour ceux qui veulent un simple site web de présentation sinon on est mieux d'avoir du temps et de connaissances de base en html.

Thierry Jaffry

Chief Revenue Officer | SAAS

8 ans

Excellent article, Paule. Les producteurs peuvent ainsi se concentrer sur leur savoir-faire, et laisser à des professionnelles comme vous le soin de mettre en lumière et distribuer leurs produits. Longue vie à Portic !

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