Vous avez dit "sécurité" ?
Comme beaucoup d’observateurs, je suis atterré par la faiblesse générale qui se dégage de la majorité parlementaire actuelle, issue des circonstances de 2017 aggravées par la mise en œuvre du « fameux » non-cumul des mandats qui prive les élus nationaux d’une connaissance des réalités de tous les jours actualisées en permanence par l’exercice quotidien de responsabilités exécutives locales.
Encore une réforme « Hollande » dont les conséquences désastreuses n’ont pas fini de pénaliser l’action publique et de donner à nos concitoyens le sentiment que les lois votées et les règlements qui en découlent ne servent à rien, tant ils sont déconnectés de leur vie réelle…
N’oublions pas à ce propos, comme pour tant d’autres réformes, que cette fin du cumul figurait en tête d’affiche dans le programme 2012 du candidat Hollande, dont il faut rappeler sans cesse qu’un des principaux initiateurs et inspirateurs s’appelait…..Emmanuel Macron.
Nous devons aussi au président sortant un grand nombre d’autres « réformes » aux conséquences franchement négatives : la suppression de la défiscalisation et des charges des heures supplémentaires, initiée sous le quinquennat Sarkozy par le gouvernement Fillon auquel appartenait….Valérie Pécresse. A l’heure où la question du pouvoir d’achat est sur la table, il est plus qu’utile de rappeler combien cette mesure « Sarkozy » a favorisé l’augmentation de revenu disponible pour un nombre considérable de nos concitoyens. Merci une fois de plus, Monsieur le conseiller Macron !!
Merci également pour la suppression du dispositif des « peines planchers », dispositif que je connais particulièrement dans ses moindres détails pour en avoir été le rapporteur aux côtés de Rachida Dati à l’Assemblée Nationale, à la demande de Nicolas Sarkozy.
Ce dispositif, qui permettait de garantir à la société qu’on ne peut pas être impunément récidiviste sans en subir les conséquences, à savoir une peine minimale « garantie », ne constituait nullement, comme ses détracteurs intellectuellement malhonnêtes le prétendaient, un système de peines automatiques puisque le juge pouvait toujours décider de ne pas l’appliquer, à charge pour lui, bien sûr, d’en expliquer clairement les raisons.
Le fait que cette disposition, parmi bien d’autres, ait été et soit resté supprimée montre parfaitement la totale duplicité du pouvoir actuel sur les questions de sécurité et de justice.
Alors soyons clair :
Les « propositions » en la matière des deux candidats de la droite extrême sont tout simplement à la fois inacceptables dans leurs principes et inapplicables dans notre état de droit. C’est de la poudre aux yeux aguichante et dangereuse dont il ne faut absolument pas s’approcher.
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De là à en rester au « marais » actuel, il y a un grand écart que Valérie Pécresse propose de supprimer par des mesures concrètes, humaines, responsables, juridiquement solides et…totalement applicables.
J’en veux pour preuve l’inquiétude du pouvoir actuel qui s’ingénie à « extrémiser » notre candidate et à remettre en cause certaines politiques qu’elle mène en Ile de France depuis 2016.
Nous venons en effet d’apprendre que le Préfet de Région, sur ordre bien sûr « d’en haut », vient de demander à Valérie Pécresse de revenir sur des délibérations prises à la Région depuis… 5 ans permettant la mise en place des brigades de sécurité aux abords des lycées et d’apporter un soutien financier important au développement des moyens des polices municipales. Aide oh combien appréciable et appréciée par les élus locaux !
On croit rêver, quand on sait que les délibérations mises en cause –curieusement ? – aujourd’hui n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque remarque de la même préfecture de Région et que le pur hasard conduit cette représentation de l’Etat à revenir sur son accord tacite d’alors à quelques semaines de la présidentielle : de qui se moque-t-on en haut lieu ?
En juin prochain, après l’élection de Valérie Pécresse, nous aurons à mettre en œuvre tous les éléments de son projet politique permettant à nos concitoyens de vivre en « nouvelle France ». Parmi ces éléments figureront ceux conduisant à plus et mieux de prévention et de répression à l’égard de la criminalité et de la délinquance, plus d’effectivité dans l’exécution des peines et plus de clarté dans l’organisation des moyens et leur présence sur le terrain.
Je compte bien participer activement à cette œuvre collective, indispensable pour redonner espoir en notre démocratie et sa capacité à assurer la tranquillité et la sécurité publique. partout et à chaque instant.
C’est. pour cela que j’ai décidé de repartir en juin prochain au combat sur notre circonscription afin que nos concitoyens des 23 communes concernées retrouvent – enfin ! – le vrai député qui leur manque cruellement depuis 2017.
Nous en reparlerons évidemment dans les semaines qui viennent.
Guy Geoffroy