WE ARE PARTNERS : Cityreal premier conseil des startups TheFamily
TheFamily est un Investisseur leader dans les startups en Europe. La société d’investissement accompagne plus de 300 startups, en leur offrant de l’éducation, des privilèges et de l’accès au capital. Pour vous donner plus de détails sur le partenariat TheFamily X Cityreal, nous avons rencontré Charles Rajjou, avec qui nous avons monté une offre clés en main dédiée aux entrepreneurs.
Cityreal Partners : Pourriez-vous nous raconter en quelques mots l’histoire de TheFamily et de ses co-fondateurs ?
Charles Rajjou : The Family, c’est l’idée d’un trio, Alice Zagury, Nicolas Colin et Oussama Ammar, qui a vu le jour au printemps 2013. Ce sont trois profils différents et complémentaires qui ont cru à un modèle nouveau et radical, la société d’investissement. Aujourd’hui, TheFamily c’est 300 startups accompagnées, 3 bureaux en Europe (Paris, Berlin et Londres) et 50 collaborateurs.
TheFamily, c’est également 3 piliers fondamentaux : l’éducation, c’est-à-dire apprendre à grandir et à tirer parti d’un écosystème toxique. Comme second pilier, les outils, où TF joue le rôle de syndicat pour ses startups. Enfin la structure, en apprenant se déployer plus rapidement, de par notre accès au capital et nos « godfathers ».
CP : TheFamily étonne par sa capacité à être en rupture, quel est votre positionnement et spirit dans l’écosystème ?
CR : TF est un acteur différent dans l’écosystème de par notre parti pris. Nous pouvons nous qualifier de radical, et nous pouvons déranger avec nos opinions tranchées. Nous sommes financés intégralement par le secteur privé ce qui pallie aux conflits d’intérêts, nous donne une indépendance, et nous permet d’être plus percutants.
Nous investissons sur les fondateurs et l’équipe avant le projet. Nous avons besoin de connaître la solidité des entrepreneurs et leurs capacités. C’est l’Humain avant tout.
Nos startups cibles sont des projets avec un format scalable. C’est-à-dire avec un business model qui tend à maintenir ses fonctionnalités et ses performances en cas de forte augmentation.
CP : Racontez-nous votre story-telling, comment avez-vous atterri chez TF et quel est votre rôle au sein de la société ?
CR : Je viens du mode du bâtiment, je travaillais en tant que conducteur de travaux. J’ai toujours eu un attrait pour le terrain et le management. J’adore les projets ambitieux mais je n’ai pas réussi à m’épanouir dans ce secteur. J’ai ensuite monté une boite familiale dans le traitement de l’eau pendant deux ans et demi.
J’ai découvert TheFamily et ses projets startups via des vidéos sur les réseaux sociaux. J’ai ensuite postulé et été embauché pour être le bras droit d’Alice. Je suis aujourd’hui operational manager. Je veille à la fluidité de toutes nos actions en les processant un maximum. Mes missions sont transversales à travers nos trois sites européens : Berlin, Londres et Paris.
CP : Quelle est votre sensibilité à l’immobilier ? Dans une ère digitale ou le temps de l’immobilier n’est pas en phase avec celui de la startup, est-il important de passer par un conseil utilisateur dédié ?
CR : Ma sensibilité à l’immobilier provient de ma formation (Le béton et la pierre), j’ai toujours eu une oreille attentive sur ces sujets. Dès mon arrivée chez TheFamily, ma première mission a été de trouver nos nouveaux bureaux parisiens. J’ai très vite compris les acteurs du marché, la complexité de ce dernier et l’importance d’apporter un modèle disruptif.
Les startups sont désorientées étant donné leur manque de temps, de moyens et de connaissances. Le rôle indispensable du conseil utilisateurs est de les orienter, les éduquer et leurs livrer les bonnes pratiques marché.
CP : Considérez-vous que l’aménagement de l’environnement de travail est un vecteur de marque ?
CR : Je pense que les bureaux sont avant tout le reflet de la culture d’entreprise. On comprend le spirit de la société dès les premiers pas dans son enceinte.
Welcome to the Jungle l’a bien compris en surfant sur cette vague et en mettant en avant les locaux des startups à travers des vidéos, afin d’attirer des talents.
Il est aujourd’hui inévitable d’avoir un bureau bien pensé avec plusieurs espaces en fonction des besoins de sa journée. Néanmoins l’espace de travail doit être en cohérence avec le secteur d’activité de la société.
CP : Quelle est la genèse du partenariat Cityreal X TheFamily ?
CR : J’ai rencontré Camille Girin et Nicolas Micallef étant donné leur présence dans le digital chez Trusk, startup de TheFamily. Dès que Nicolas m’a exposé le modèle du conseil utilisateur, j’ai compris qu’il fallait que l’on bosse ensemble.
Les startups ne comprennent pas le fonctionnement l’immobilier d’entreprise parisien et ont tendance à rechercher un bureau comme elles rechercheraient un appartement, en se rendant sur Se Loger. Elles ne parlent pas le même langage, ne connaissent pas les leviers de négociation. Dans notre rôle d’accompagnement et d’éducation, il était incontournable d’avoir un partenaire expert pour ces sujets.
CP : Qu’est-ce que ce partenariat apporte en termes de valeur-ajoutée à vos startups ?
CR : Ce sont souvent les fondateurs qui traitent ces sujets au sein des startups car c’est l’image de leur société qui est en jeu. Le point majeur est de faire en sorte que la startup reste focus sur son activité et ne perde pas de temps dans cette recherche chronophage (recherches, temps de visites, négociations…).
Les négociations sont menées par un acteur extérieur et cela ne coûte pas plus cher qu’un agent classique. La valeur ajoutée est également de bénéficier de toute la performance d’un conseil qui travaille pour un grand compte et reproduit son expertise au service des sociétés du digitale.
CP : Quel sujet immobilier vous a marqué ? Pourquoi ?
CR : Tous les sujets ont été menés avec une pleine satisfaction de la part de nos startups. La mission qui m’a particulièrement impressionné a été celle d’Agricool. Cityreal a su s’adapter à la complexité de leur recherche.
Il y avait plusieurs facteurs compliqués : Agricool recherchait une surface d’activité très accessible en périphérie de Paris, c’est une société focus sur la R&D où les co-fondateurs ont très peu de temps disponible. On a su mener à bien cette mission en alliant la complexité de la recherche et du dossier.
CP : Chez TheFamily, les idées ne manquent pas, après « Get the swag on », « les mardis barbares », votre ouverture sur l’Europe, pourriez-vous nous parler de quelques projets à venir ?
CR : TheFamily a lancé Lion, formation intensive de 8 semaines tous les samedis, qui a pour vocation d’accompagner et d’éduquer les futurs employés de startup. Cette formation marche très bien, nous sommes actuellement à la recherche de nouveaux locaux pour l’héberger et c’est Cityreal qui nous accompagne sur cette recherche.
Nous lançons également la formation Blue Mirror à destination des chercheurs et doctorants, qui a pour objectif de les faire matcher avec des entrepreneurs et même de les convertir eux même en entrepreneurs.
Enfin nous continuons toujours notre développement européen…. Stay tuned !