Wegmans : "Le" distributeur "non digital" qui réussit ? #Alimentaire #Restauration #Distriration #Digital #Retailtransformation #Wegmans
Chers tous et chères toutes,
Article intéressant de LSA sur le nouveau supermarché Wegmans ouvert à Brooklyn, New York : https://www.lsa-conso.fr/photos/wegmans-l-etonnant-petit-hypermarche-new-yorkais-en-images,337531.
Au-delà d’aborder la question si l’enseigne trouvera sa clientèle à New York City, l’article recense les éléments clés du business model qui font le succès de l’enseigne : richesse de l’assortiment frais et de l’offre de restauration, personnel nombreux, engagé et orienté vers l’expérience client, assortiments PGC optimisés - et ce aussi pour réduire les coûts de réachalandage - et forte présence des MDD, avec une promesse tenue de prix bas … tout ce qui en fait le succès dans les banlieues aisées du Nord Est américain !
Un autre élément clé relevé par LSA est la quasi-absence du Digital : Wegmans propose certes une carte de fidélité avec quelques offres personnalisées et l’enseigne a déployé un service de livraison à domicile de ses plats cuisinés et repas, « Wegmans Meals 2go ». A contrario elle se « contente » du service Instacart de livraison à domicile de courses et vient juste d’initier un pilote de « scan and go ». Bref une expérience client digitale relativement minimale et peu présente en point de vente ... ce qui en ricochet pose la question du rôle du Digital dans la transformation du « Retail ».
Le Digital (et l’expérience client phygitale) sont-ils en tant que tels un facteur clé de réussite ou constituent-ils un accélérateur important certes mais "juste" un accélérateur d’un positionnement commercial différencié et économiquement viable ? Ainsi à date, Grand Frais n’est quasi pas présent en Digital et de même, à l’autre bout du spectre des « nouveaux barbares », chez Action, Lidl ou encore Primark.
Alors, le Digital / le Phygital : est-ce une (belle) « cerise sur le gâteau » ou est-ce une véritable « planche de salut ? »
A vous lire !
#Alimentaire #Restauration #Distriration #Digital #Retailreinvention #Retailtransformation #Wegmans #GrandFrais
Frederic, Wegmans is also building digital footprint with a number of initiatives (along with their increasing physical presence with new stores opening in Brooklyn, NY and soon Harrison, NY but also further South in Raleigh, NC.) I shortlisted some hereafter : -Expansion throughout 2019 of its partnership with Instacart, Wegmans now offers delivery throughout its 101 stores in 6 states. -Wegmans has also begun delivering meals from select stores through a partnership with last-mile delivery platform DoorDash. -Just launched a major update on both its website and App on Jan 14th 2020 when you can place an order for delivery or pick-up, view both in-store and online past purchases, and view digital coupons as you shop. -Spent significant part of ads spendings on online delivery capabilities when relevant for target audience...
Frederic, you make an excellent point about digital. Wegmans continues to win on assortment, freshness, prepared foods and service. At what point will digital become a priority for them? Partnering with Instacart indicates that building a native digital capability is low on their priority list, at least for now.
Strategy Consultant (BCG/ Kearney/ McKinsey) & Interim Executive | Orchestrating Success from Concept to Implementation | Driving Organic Growth, M&A, Transformation | Post Merger Integration specialist
4 anspeut être est ce “juste” une occasion - incontournable -de revisiter les basiques offres produits / services et de trouver SA réponse en incluant le contexte digital comme 1 parmi tous les facteurs à considérer?
Global EVP| General Manager | Strategy | P&L management | USA Europe
4 ansUne alternative intéressante à Whole food qui mise bien sur beaucoup sur le lien Amazon prime . Reste à trouver la différenciation, il ne faudrait pas que ce soit uniquement le prix ...
Excellente question... Je ne suis pas sure que le phygital soit la condition sine qua non au succès d'un retailer. Il y a énormément d'autres paramètres en jeu... Je vois par exemple des consommateurs prêts à faire des km pour se rendre du Nord de la Belgique vers la France et y faire le plein, une fois par mois, de produits se révélant moins cher dans les super/hyper français... (l'argument Prix) Dans cette réflexion, il faut chaque fois revenir au point de départ : le client. Et comme il n'y a pas un seul archétype de client, il faut faire un choix. Quel type de client veut-on servir ? Et à quoi sont-ils sensibles ? Une fois identifié ce coeur de cible, on peut élaborer une offre plus ou moins orientée prix, plus ou moins orientée convenience, plus au moins locale ou bio etc... Rien de révolutionnaire dans ceci, il faut arriver à accepter qu'on ne peut pas (plus?) être "tout" pour "tout le monde"... Delight your tribe ! (comme on dit chez EY)