Brasília | |
Informations | |
Pays | Brésil |
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Cours d'eau | rio Paranoá, lac Paranoá |
Altitude | 1 171 mètre |
Superficie | 5 802 km² |
Population | 2 789 761 hab. (, , , , , , , , , et ) |
Densité | 480,83 hab./km2 |
Gentilé | Brasiliense, Braziljano, Brasilienne, Brasilien, brasiliense |
Code postal | 70000–70999 |
Préfixe téléphonique | |
Fuseau | UTC−03:00 |
Localisation | |
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Site officiel | |
Brasília est la capitale du Brésil et un véritable chef-d'œuvre d'architecture moderne.
Comprendre
[modifier]Située dans la région Centre-Ouest du pays, Brasília fait partie du District fédéral. La ville a été déclarée Patrimoine mondial de l'humanité en 1987 par l'UNESCO.
On ne débarque pas par hasard à Brasília. La capitale du Brésil, inaugurée le , semble perdue au centre du pays. Rio et São Paulo (les deux rivales qui se disputaient jadis le titre de capitale) sont à plus de 1 000 km. Salvador à plus de 1500. On vient ici parce qu'on a vraiment envie de voir à quoi peut ressembler une des villes les plus planifiées au monde.
Brasília apparaît d'abord comme un fantasme visuel. Les constructions conventionnelles n'ont pas leur place. Ici, tout n'est que lignes, courbes et formes géométriques. Les bâtiments imaginés par Oscar Niemeyer, le grand architecte brésilien du XXe siècle, déclinent avec audace toutes les possibilités du béton armé. Ils prennent l'allure de sculptures géantes et audacieuses. La ville est le centre des grands pouvoirs nationaux. Elle a été construite pour les magnifier mais ce sont des artistes qui l'ont façonnée. La pensée créative est donc omniprésente. Même dans les routes à quatre voies ou les autoponts. Le plan pilote de Brasília a été réalisé, en quelques lignes très poétiques, par Lucio Costa. Un espace muséographique permet de comprendre l'importance de son travail dans la genèse de la capitale. C'est lui qui a imaginé cette organisation où le pouvoir se concentre au milieu, les zones de bureaux sur ses bords et les quartiers résidentiels en deux ailes d'oiseaux qui achèvent d'étirer la ville comme un sourire.
Vers la vie quotidienne
[modifier]Les premières impressions à Brasília désarçonnent. On ne retrouve pas les repères habituels d'une ville. On se sent écrasé par la monumentalité des bâtiments. Rien ne paraît naturel. On a l'étrange sensation de déambuler dans une maquette géante. Le vide entre les constructions, l'étendue de l'horizon que rien n'arrête, les avenues interminables contribuent à faire de la visite une expérience inédite. L'homme se sent tout petit ici et cherche sa place. Pourtant plus de deux millions de personnes résident à Brasília. Pour découvrir comment ils vivent, il faut se rendre dans les superquadras. C'est dans ces carrés géants, baignés de verdure, que les concepteurs de Brasília ont organisé la vie des habitants. Aucun vis-à-vis, des commodités accessibles facilement, pas de voiture, des espaces de jeux, des arbres, des fleurs, des bâtiments surélevés pour faciliter la circulation de l'air.
Les principes de la charte d'Athènes, rédigée en 1933 par des architectes engagés et en particulier Le Corbusier, ont été respectés ici. Une ville construite pour ses habitants. Une utopie sociale et urbaine qui voulait mêler dans un même lieu les plus pauvres et les plus riches. Cet objectif n'a pas été atteint dans la mesure où c'est surtout la petite bourgeoisie locale qui vit dans ces quartiers. Ceci dit, les superquadras ont bien résisté au temps et demeurent des lieux de vie agréables et commodes. En 1960, quand Brasília est née, il a fallu promettre 100% d'augmentation de salaire aux fonctionnaires pour qu'ils acceptent de s'y installer. Aujourd'hui, même si la capitale brésilienne n'a pas la sensualité de Rio ou l'énergie de Sao Paulo, il fait bon y vivre. L'utopie a pris forme, elle est devenue une réalité et, à bien des égards, une réussite.
Aller
[modifier]- 1 Aéroport international de Brasília (IATA : BSB, OACI : SBBR , Aeroporto Internacional de Brasília–Pres. Juscelino Kubitschek) (12 km au sud de Brasília)
Brasília ne dispose pas d'autant de vols internationaux que Rio ou Sao Paulo. La destination est plutôt accessible par l'intermédiaire d'un vol intérieur. La capitale est reliée aux autres grandes villes brésiliennes par de nombreux vols quotidiens.
Rio est à 1 h 30 d'avion, Sao Paulo à 1 h 10 et Salvador à 1 h 50.
On peut aussi arriver en bus. La gare routière est au centre-ville. Il faut compter 17 h pour venir de Rio, 14 h de Sao Paulo et 24 h de Salvador.
Circuler
[modifier]Voir
[modifier]Faire
[modifier]- 1 Parc national de Brasilia (Parque Nacional de Brasília) (au nord-ouest de la ville) – 42 355 ha
Apprendre
[modifier]Travailler
[modifier]Acheter
[modifier]La nourriture à Brasília ne coûte pas très cher, les denrées basiques (riz, légumes, fruits) sont la base de l'alimentation de la capitale.
Les restaurants sont souvent des self-services ou l'on paye au poids de la nourriture. D'autres restaurants sont par contre plus chers et servent à la carte. Il faut par contre éviter d'aller manger dans des restaurants tel que des restaurants à fondue ou le fromage laisse à désirer.
Les grandes surfaces (Carrefour, Pão de Açúcar, etc...) sont bons marchés sauf pour des produits importés (Comme les glaces Häagen-Dazs ou le prix dépasse les 20 € pour 500ml).
Manger
[modifier]Boire un verre / Sortir
[modifier]Se loger
[modifier]Les hôtels, quelle que soit leur catégorie, sont situés au centre-ville, au croisement des deux grands axes. Il n'existe pas beaucoup d'établissements bons marchés.
La ville est fréquentée en semaine par des politiciens et des hommes d'affaires qui retournent chez eux le week-end. Les hôtels étant vides, beaucoup font des réductions à ce moment-là.
Communiquer
[modifier]Sécurité
[modifier]Gérer le quotidien
[modifier]Représentations diplomatiques
[modifier]- 1 France – Ambassade
- 2 Luxembourg SHIS QL 12, Conjunto 5, 18 Lago Sul - Brasilia/DF, +55 (61) 3551-7741, courriel : brasilia.amb@mae.etat.lu
Aux environs
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