instructif
🇱🇺 Alors que les fêtes de fin d'année approchent, la tentation est grande d'utiliser ses chèques-repas pour faire des emplettes dans les magasins. Or, rappelle Edenred Luxembourg, une des principales sociétés gestionnaires des tickets-resto au Luxembourg, «le titre repas a pour vocation, comme son nom l'indique, l'achat de biens alimentaires. L'acceptation pour d'autres biens et services n'est donc pas autorisée. Conformément à nos conditions contractuelles, tout marchand qui ne respecte pas la législation s'expose à une exclusion du système». Pourtant, de nombreux commerçants au Grand-Duché continuent d'accepter les chèques-repas pour régler des achats qui n'ont rien à voir avec des denrées alimentaires, y compris certaines stations-services lorsque les automobilistes veulent payer leur plein de carburant. «C'est illégal», répète la société gestionnaire, qui ajoute que la digitalisation permet un meilleur contrôle de la bonne affectation des titres et que ceux-ci ont déjà donné lieu dans un passé récent à des exclusions de commerçants qui ne jouaient pas le jeu. Rappelons que le plafond autorisé par la législation luxembourgeoise est de cinq titres-repas par jour. Pour certains salariés, le maximum s'élève à 75 euros, s'ils obtiennent des titres de 15 euros de leur employeur. Pour d'autres, ce maximum atteint 54 euros, pour des titres unitaires de 10,80 euros. D'autre part, un salarié peut utiliser plusieurs fois sa carte le même jour, dans la limite de son plafond journalier. Contactée par L'essentiel , la société gestionnaire dit émettre 100% de ses titres sous forme digitale depuis novembre 2023. Son dernier titre papier avait une date d'échéance au 28 février 2024. Une société concurrente, Pluxee, indique qu'elle passera au 100% digital au 1er janvier 2025. Les titres-repas sous forme papier déjà émis par cette société resteront valables jusqu'au 28 février 2025. 🔵 Notre article à retrouver sur lessentiel.lu. 📷 Edenred Luxembourg