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Le troisième jour du forum international de l’énergie Gastech à Houston, aux États-Unis, a été marqué par une réunion entre le directeur général de la société mauritanienne des hydrocarbures (SMH), M. Ismaël Abdel Fattah, et le PDG de Sonatrach. Lors de cette rencontre, le PDG de Sonatrach a exprimé son souhait de relancer le protocole d’accord signé en 2023 entre les deux parties. Le représentant mauritanien a, pour sa part, manifesté un vif intérêt à tirer parti de l’expertise de Sonatrach en matière de formation et de coopération technique. En réponse, le PDG de Sonatrach a réaffirmé la volonté de son entreprise de reprendre ses activités en Mauritanie dans le secteur énergétique. Il a également souligné qu’une nouvelle rencontre entre les deux parties serait organisée prochainement pour discuter plus en détail des opportunités de collaboration. Il convient de rappeler que ces deux acteurs ont multiplié les rencontres de haut niveau au cours des deux dernières années dans le but de renforcer leur collaboration dans l’exploration, l’exploitation et la valorisation des hydrocarbures, tout en contribuant au développement du secteur énergétique des deux pays.

En marge du forum Gastech 2024, une délégation du ministère mauritanien de l’Énergie et de la société mauritanienne des hydrocarbures, SMH, a tenu une réunion avec David Hajovsky, vice-président exécutif de Multi-Client chez TGS, au siège de la société. Cette rencontre a permis d’aborder plusieurs axes de coopération pour renforcer l’attractivité des zones pétrolières et gazières en Mauritanie. Les discussions ont porté notamment sur la mise en valeur des ressources disponibles dans les bassins côtier et de Taoudenni, afin de faciliter de nouvelles opportunités d’exploration et de développement pour attirer davantage d’investisseurs internationaux. Outre la visibilité des ressources, les deux parties ont échangé sur le transfert de compétences et la formation des cadres mauritaniens, dans le but de renforcer les capacités locales dans le secteur de l’énergie. Ils ont également évoqué l’accompagnement du secteur mauritanien dans les forums et expositions internationales, contribuant ainsi à promouvoir le potentiel énergétique du pays sur la scène mondiale. Pour rappel, TGS, leader mondial dans les données énergétiques et l’intelligence, avait signé récemment un accord avec le ministère de l’Énergie mauritanien. Cet accord vise à améliorer et promouvoir les données sur les potentiels énergétiques des bassins côtier et de Taoudenni, apportant ainsi une meilleure connaissance géologique et une visibilité accrue pour les investisseurs et opérateurs du secteur énergétique.

La participation de la Mauritanie au forum Gastech 2024 à Houston, du 17 au 20 septembre 2024, met en lumière la stratégie énergétique du pays pour devenir un acteur majeur dans les secteurs du gaz et des énergies renouvelables, selon un communiqué publié par le ministère de l’Énergie. Avec le champ gazier Bir Allah en tête de ses priorités et des projets d’hydrogène vert en cours de lancement, la Mauritanie espère attirer de nouveaux partenaires et investisseurs pour concrétiser son potentiel énergétique exceptionnel. Plus de détails dans le premier commentaire :

Parmi les points principaux annoncés dans la politique générale de l’État concernant le secteur minier figurent l’élaboration d’une carte des ressources minérales et le lancement de réformes des institutions concernées par le secteur. Il est également prévu une révision du Code minier afin d’assurer une meilleure réglementation, dans le but de limiter la thésaurisation des permis miniers et de réduire le monopole des carrières. https://lnkd.in/eFhCfU_d

Le magazine britannique IOPscience a publié, récemment, une recherche réalisée par la Dr Khadijetou Ntegry, une chercheuse mauritanienne. L'article, intitulé "Evaluation of suitable sites for concentrated solar power desalination systems: case study of Mauritania", se focalise sur l'identification et l'évaluation des sites potentiels pour l'intégration des systèmes d'énergie solaire concentrée (CSP) avec la dessalination (DS) afin de résoudre le problème critique de la rareté de l'eau en Mauritanie. La recherche propose un cadre de décision multicritère complet, qui combine des méthodes mathématiques d'analyse multicritère avec des techniques d'analyse géospatiale. Ce cadre prend en compte divers facteurs, notamment l'impact environnemental, la faisabilité économique, les exigences démographiques et les conditions climatiques. Cette étude offre une approche globale pour l'installation de systèmes de dessalination utilisant l'énergie solaire concentrée, visant non seulement à gérer la rareté de l'eau mais aussi à répondre aux enjeux de sécurité énergétique en Mauritanie. En outre, elle jette les bases pour l'élaboration de futures politiques dans la région, en mettant en avant des solutions durables et innovantes. L'acceptation de cet article représente un accomplissement majeur pour la Dr Khadijetou Ntegry, mettant en valeur l'importance de la recherche scientifique dans la quête de solutions innovantes pour les défis locaux et mondiaux, tout en soulignant le rôle crucial des technologies renouvelables dans le développement durable.

Le Sénégal franchit un nouveau cap vers la concrétisation des promesses électorales du tandem Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko. L’une des priorités phares de leur campagne présidentielle, victorieuse en mars dernier, était de revisiter les contrats signés avec des entreprises étrangères dans des secteurs jugés cruciaux pour l’économie nationale. Ce 19 août 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a officiellement lancé les travaux d’une commission dédiée à cette mission. Ce projet de réexamen des contrats est ancré dans une quête de plus grande transparence et de justice pour le peuple sénégalais. Le Premier ministre a rappelé que cela faisait longtemps que ce combat était mené par son parti, alors dans l’opposition. « Nous avons souvent dénoncé la manière dont ces accords étaient conclus, souvent au détriment des intérêts du Sénégal », a-t-il déclaré. Une approche méthodique plutôt qu'une nationalisation brutale Cependant, Ousmane Sonko tient à dissiper toute inquiétude concernant les intentions du gouvernement. « Il ne s’agit pas de tout balayer d’un revers de main ou de nationaliser comme certains le craignent. Nous adoptons une approche rigoureuse, fondée sur l’expertise », a-t-il précisé. La commission, composée d’experts en droit, en fiscalité et en énergie, aura la tâche délicate d’analyser des contrats touchant des domaines stratégiques tels que les industries minières, pétrolières et gazières. L’objectif du gouvernement est de retourner à la table des négociations en position de force. « Nous voulons permettre à l’État d’être mieux armé pour renégocier des contrats, avec l’objectif d’assurer un partage plus équitable des bénéfices », a affirmé Ousmane Sonko. Ce travail minutieux devra garantir des résultats bénéfiques pour les deux parties, sans léser ni les investisseurs, ni le Sénégal. Un timing délicat Cette initiative survient alors que le Sénégal se prépare à entrer dans le cercle des pays producteurs de pétrole et de gaz. Cependant, des voix discordantes se font entendre, notamment celle de l’ancien président Macky Sall. Celui-ci a mis en garde contre les conséquences potentielles de ces renégociations, affirmant qu’elles pourraient causer des « effets désastreux » sur l’économie du pays. Le débat autour de cette réforme est donc loin d’être clos. Si certains saluent cette volonté de rééquilibrer les contrats, d’autres craignent que ces changements n’entraînent une instabilité économique. Reste à voir comment le gouvernement saura jongler entre ces différentes attentes et réussir à redéfinir les contours des partenariats stratégiques pour un Sénégal plus prospère et plus souverain.

L'ingénieur Ahmed Mahmoud Sidi Ahmed : La Mauritanie se distingue par la disponibilité de sources d'énergie renouvelables. Nous prévoyons le lancement de développement des projets d’hydrogène vert d’ici environ deux ans. المهندس أحمد محمود سيدي أحمد: ـ موريتانيا تتميز بتوفر مصاد الطاقات المتجددة. ـ نتوقع بدأ تطوير مشاريع الهيدروجين الأخضر بعد حوالي سنتين.

La Mauritanie amorce une nouvelle phase de développement en prenant une décision stratégique visant à séparer le secteur des mines du domaine de l'énergie et du pétrole. Cette réorganisation marque un tournant significatif en redonnant à l'industrie minière la place qu'elle mérite dans l'économie nationale. Longtemps relégué au second plan face à l'essor du gaz, de l'hydrogène vert et des préoccupations liées à l'électricité, le secteur minier retrouve enfin une attention accrue, symbolisée par la création d'un ministère spécialement dédié. https://lnkd.in/eaVC5C5e

La #Mauritanie adopte une nouvelle #loi sur le #contenu local. Selon vous, quelles sont les #mesures nécessaires pour garantir l’application de cette loi ?

Hier, le 13 août 2024, Mauritanian Copper Mines (MCM) a signalé un petit incident d'incendie survenu dans la zone de flottation de son usine de traitement. Selon le communiqué de MCM, le feu a éclaté à 18h57 au sommet de la cellule de flottation numéro 30. Les pompiers de MCM ont rapidement pris en charge la situation, maîtrisant le feu avec une grande efficacité. Le communiqué de MCM précise que la réponse rapide de ses équipes a permis de contenir l'incendie avant qu'il ne se propage à d'autres cellules. En seulement neuf minutes, à 19h06, le feu était circonscrit à la zone initiale. MCM a également assuré que l'incident n'a entraîné aucune blessure parmi ses employés ni causé de dommages matériels à l'usine.