Le pianiste Alexandre Tharaud et le violoncelliste Jean-Guihen Queyras se retrouvent autour du compositeur romantique. Écrites à vingt ans d’intervalle, les deux sonates révèlent leur caractère distinct : la première, plus fougueuse, laisse une place prépondérante au piano tandis que la deuxième, à l’esprit automnal, explore des tonalités rares pour l’époque. Elles précèdent six danses que les deux Français ont réarrangées pour l’occasion, invitant à redécouvrir le folklore traditionnel hongrois. Exemplaire d’intuitivité et de créativité, leur dialogue témoigne d’une virtuosité a son apogée.