Depuis ses débuts sur scène au Festival des Deux Mondes de Spolète (Italie), à seulement 21 ans, dans le rôle de Chérubin (Les Noces de Figaro), pour lequel elle a reçu le prix Monini 2016, Emily D’Angelo a poursuivi son ascension fulgurante et s’est fermement imposée comme l’une des artistes les plus prometteuses et les plus acclamées par la critique de sa génération. Avec son deuxième album solo Freezing, la mezzo-soprano italo-canadienne pose un regard personnel sur une musique qui couvre cinq siècles, allant des titres de John Dowland et Henry Purcell, Rebecca Clarke, Zoltán Kodály, W.C. Handy et Philip Glass, jusqu’aux œuvres récentes de Randy Newman, Jeanine Tesori, Cecilia Livingston, Adrian Ira Kramer et du groupe américain Ween. La voix sombre et fascinante de la chanteuse associée à des arrangements éloquents transforment ces morceaux pourtant très différents en une œuvre harmonieuse. Sophia Muñoz (piano), Bruno Helstroffer (guitare électrique) et Jonas Niederstadt (guitare basse, synthé, percussions) accompagnent la chanteuse sur treize des titres de l’album.