

Moins internationalement célèbre que ses compatriotes Antônio Carlos Jobim et João Gilberto, João Donato n’en demeure pas moins un grand nom de la musique brésilienne. Cet album, paru en 1973, ne vole pas sa place parmi les classiques de la bossa-nova et du jazz latin. Novateur et résolument de son temps, le claviériste à la voix suave ose parfois de légères dissonances au piano Rhodes, ajoutant une agréable touche d’étrangeté à la douzaine de chansons, toutes fort pétillantes et jolies.