Inquiétant, dense et sous une tension constante, ce troisième album du groupe de Sheffield, dans le nord de l’Angleterre, est considéré comme l’un de leurs plus réussis. S’ouvrant avec une interprétation décalée de la musique composée par Henry Mancini pour le film d’Orson Welles La Soif Du Mal (1957), il confirme le rôle influent de Cabaret Voltaire dans la musique électronique et industrielle. Boîtes à rythmes et synthétiseurs expriment colère et désolation au début de l’ère Thatcher au Royaume-Uni.
- Richard H. Kirk
- Fad Gadget
- Section 25