Pressa

Difficile d’imaginer qu’on pourra devenir une vedette du rap quand on grandit dans l’un des quartiers les plus durs du Canada. Pourtant, avec son talent, sa ténacité et le soutien de ses proches, le Torontois Pressa a réussi à se faire un nom, et même à conquérir le marché américain. Né en 1996, d’ascendance philippine et jamaïcaine, Quinton Armani Gardner est élevé par sa mère tandis que son père est en prison. Il passe sa jeunesse dans le quartier de Driftwood, en banlieue de Toronto, où la pauvreté et la criminalité font partie de la vie quotidienne. À la mort de son meilleur ami d’enfance, il décide de prendre le micro pour lui rendre hommage. Il choisit alors le nom de Pressa, diminutif de « Prestige », qui était le surnom de son père dans la rue. Il se distingue immédiatement par sa voix haut perchée, son style détendu et sa manière frappante de dépeindre les défis de son existence. Son simple « Novacane » remporte un grand succès et à partir de là, sa carrière fait des bonds majeurs. En 2017, il ouvre le spectacle de son compatriote Drake durant sa tournée « Boy Meets World ». La même année, il se démarque sur « Canada Goose » avec Tory Lanez, où les deux rappeurs vantent leur capacité à affronter les gangs adverses. En 2019, il lance son premier album, Prestige, qui se classe au sommet du palmarès hip-hop d’iTunes au Canada. Son déménagement à Los Angeles l’amène à renforcer les liens qu’il avait commencé à créer avec des célébrités américaines telles que Sheff G, Post Malone et Lil Uzi Vert.