

Mélodiquement mené par le piano, qui joue des accords de blues avec vélocité, le boogie-woogie apparaît à la fin du 19e siècle dans le Sud des États-Unis, mais se popularise durant les années 20 sous la houlette de Pinetop Smith. Il s'inspire essentiellement du ragtime, qui privilégie des rythmes dansants. Joué par de petites formations intimistes autant que par des big bands, il s'apparente à un blues festif qui préfère à la complainte l'hédonisme et la joie de vivre. Chanté ou uniquement instrumental, le genre est parfois agrémenté de guitares, voire de sections de cordes et de cuivres.