Diana Krall

L’élégance : voilà ce qu’incarne Diana Krall. Née en Colombie-Britannique en 1964, la chanteuse possède un atout singulier : un contralto à la fois sensuel, intime et vibrant. Ajoutez à ça un doigté de piano délicat, d’une finesse exquise, et vous obtenez l’ADN musical de cette artiste de renommée internationale qui détient le record du nombre de premières places (huit) au palmarès Billboard des albums jazz. La Canadienne était en quelque sorte destinée à devenir une grande dame du jazz. À la maison, son père joue du piano, et sa mère chante dans une chorale. La jeune Diana apprend les rudiments de son instrument de prédilection dès l’âge de quatre ans et, en 1981, elle gagne une bourse pour étudier au prestigieux Berklee College of Music, aux États-Unis. De retour au Canada en 1992, après une escale à Los Angeles, elle enregistre son premier album, Stepping Out, qui voit le jour l’année suivante. C’est toutefois en 1996, avec son classique All For You: A Dedication To the Nat King Cole Trio, qu’elle commence à retenir davantage l’attention du marché américain. Cet engouement s’intensifiera avec son chef-d’œuvre When I Look Into Your Eyes, nommé dans la catégorie Album de l’année aux GRAMMY® en 2000. Dès lors, Krall s’impose comme une chanteuse de renom doublée d’une musicienne capable de jeter des ponts entre le grand public et le cercle jazz, plutôt hermétique. Depuis, elle ne cesse d’élargir ses horizons en flirtant notamment avec la pop et la bossa-nova, et en travaillant avec des artistes de tout acabit comme Tony Bennett, T-Bone Burnett et Elvis Costello, son conjoint.