

Lorsqu’il prête ses talents d’auteur-compositeur aux plus grandes stars de la pop, comme Taylor Swift, Lorde ou Carly Rae Jepsen, Jack Antonoff prouve qu’il peut être un vrai caméléon. Mais quand il revient à son projet, Bleachers, c’est pour faire ressortir sa propre personnalité. Il affiche toujours sa passion pour l’électropop des années 80, en particulier sur « Don’t Take the Money », produite par Vince Clarke. Mais ses influences sont variées et il rend aussi hommage à son idole Bruce Springsteen, un fils du New Jersey comme lui, sur « Everybody Lost Somebody », dont le solo de saxophone évoque The E Street Band. Même dans ses moments plus mélancoliques, comme sur « All My Heroes », Gone Now est un concentré d’optimisme et de lumière, un plaidoyer en faveur du pouvoir salvateur de la musique pop.