Les 100 meilleurs albums
- 16 JUIN 1972
- 11 morceaux
- Bing at Christmas · 2019
- Hot Space (Deluxe Edition) · 1981
- "Heroes" (2017 Remaster) · 1977
- Hunky Dory (2015 Remaster) · 1971
- Let's Dance (2018 Remaster) · 1983
- Scary Monsters (And Super Creeps) [2017 Remaster] · 1980
- The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars (2012 Remaster) · 1972
- Let's Dance (2018 Remaster) · 1983
- Divine Symmetry · 1990
- David Bowie (aka Space Oddity) [2015 Remaster] · 1969
Albums indispensables
- Après son incursion dans un univers marqué par l’exubérance et l’originalité, David Bowie entamait la décennie 80 en revenant à une démarche plus conventionnelle. S’il exprimait quelques réminiscences du glam, de l’expérimental et de l’électro qui ont façonné ses précédents albums, comme dans « Up the Hill Backwards » et « Ashes to Ashes », le chanteur élaborait aussi avec « Fashion » une nouvelle formule funk synthétique.
- Deuxième album de sa trilogie berlinoise, David Bowie a sorti en 1977, aux côtés de Brian Eno et Tony Visconti à la production, l’album qui contenait l’un de ses tubes éternels : « Heroes », titre qui fait référence au mur de Berlin qui ne tombera que 12 ans plus tard. Avant-gardiste comme toujours, il mélangeait rock expérimental et pop synthétique, bien ancrée dans le courant électro allemand de l’époque.
- Enveloppée de claviers et menée par une guitare au groove enivrant, « Sound and Vision » constituait le sommet pop de cet album, qui nous plongeait par ailleurs dans des explorations sonores. Premier volet de la « trilogie berlinoise » de David Bowie, Low s’engageait dans des avenues rock expérimentales au climat tantôt apaisé mais inquiétant, tel que sur « Warszawa » et « Art Decade », ou tantôt vif et éclatant, comme sur « Speed of Life » et « What in the World ».
- Considéré comme une étape de transition, cet album court de 6 titres va plus loin que le précédent, Young Americans, coupant définitivement les ponts avec le mouvement glam rock. Plaçant l’éclectisme au premier plan, Bowie creuse plus profondément dans le soul et le R&B, comme en témoigne « Golden Years » avec ses touches disco funk et intègre également des sonorités synthétiques qui marqueront par la suite sa trilogie berlinoise.
- 2013
- Le roi de l'avant-garde et un musicien exceptionnel.
- Les mille visages créatifs et visionnaires d'un poète moderne.
- Les meilleures prestations scéniques de Bowie.
- Le caméléon du rock, dans tous ses états.
- Il livre des ballades bouleversantes et des odes à l’évasion.
- Caméléon absolu de la pop et du rock, il a traversé styles et époques avec brio.
Apparaît sur
Plus à écouter
- Un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour la musique pop.
À propos de : David Bowie
À l’apogée de l’ère Ziggy Stardust, David Bowie a déclaré lors d’une interview qu’il s’était toujours senti comme un « vecteur » pour quelque chose d’autre, même s’il n’a jamais pu déterminer ce que cette autre chose était. Bien qu’il ait changé d’apparence de nombreuses fois — l’extraterrestre glam de Ziggy, l’existentialiste lunatique de la fin des années 1970, le chanteur pop sophistiqué des années 80, etc — il a toujours été, à sa manière, remarquablement cohérent, un baromètre de l’état de la culture autant qu’un pionnier de ses formes à venir. Artiste Gender fluid [ou « non binaire » NDR], hybridant le rock et la musique électronique, conscient du pouvoir de transformation d’Internet. Bowie n’a jamais été le premier en soi, mais il a toujours été un des premiers, une figure transformatrice qui a réussi à introduire des idées stimulantes dans la culture mainstream d’une manière élégante, digeste et excitante, ouvrant le champ des possibles. Né David Jones en 1947, Bowie a grandi dans la banlieue de Londres et s’est converti à l’évangile Rock ’N’ Roll après avoir entendu Little Richard. S’il a mis un peu de temps à trouver ses marques (le facétieux single « The Laughing Gnome » sera plus tard source d’embarras pour le chanteur), il est devenu dans sa vingtaine une force majeure de la pop anglaise, parcourant les thèmes de l’aliénation (« Space Oddity »), de l’identité (« Changes ») et du futur (« Life On Mars ? ») tout en développant un style scénique imprégné de mime, de kabuki ou de théâtre d’avant-garde, avec ce sens aigu de l’identité visuelle qui le caractérisera tout au long de sa carrière. Pendant trois décennies, Bowie sort des albums à un rythme régulier, explorant l’art rock électronique le plus glacial (Low, première pièce maîtresse de ce qu’on appellera la « Trilogie berlinoise »), la pop (avec les tubes de et Tonight, du début de l’ère MTV ), le bruit blanc avec Tin Machine et le son quasi-industriel des albums des années 1990, Outside et Earthling. Aussi populaire et productif qu’il fût, il est devenu plus énigmatique au fil de sa carrière, tel un aristocrate stoïque aux confins de la musique pop. Ses deux derniers albums, The Next Day de 2013 et Blackstar de 2016 (sorti deux jours avant sa mort), comptent parmi les plus grandioses — et les plus austères — de sa carrière. Sa dernière vidéo, pour la chanson « No Plan », est sortie à titre posthume à l’occasion de ce qui aurait été son 70e anniversaire. Bowie n’apparaît pas dans le clip, du moins pas directement. Au lieu de cela, nous le voyons en arrêt sur image sur un téléviseur dans la vitrine d’un magasin d’électronique délabré, juste pendant quelques secondes vers la toute fin, un peu flou : pas une personne, mais une image fixée sur l’écran.
- NAISSANCE
- 8 janvier 1947
- GENRE
- Rock