Avec l’arrivée de l'amplification à la fin des années 20, la guitare commence à remplacer le banjo dans les session rythmiques des orchestres jazz. Malgré les solos de pionniers comme Lonnie Johnson et Eddie Lang, l’instrument est alors souvent cantonné à l’accompagnement. Mais bientôt, le jazz manouche de Django Reinhardt et le proto-bebop de Charlie Christian lui donnent ses lettres de noblesse, ouvrant la voie à des générations de virtuoses. Avec ses innovations techniques et structurelles, Wes Montgomery leur succède ainsi au panthéon d’une guitare jazz devenue incontournable.