Populaire aux États-Unis durant les années 40, le jump blues fait le lien entre le R&B et le rock & roll, en réponse à un monde qui s’accélérait. Il s’étend ainsi à l’Europe comme une musique populaire et festive. Caractérisé par un tempo enlevé, des mélodies espiègles propices à une danse sensuelle ou effrénée, le style emprunte aux codes du swing, tout en étant plus frétillant que le blues traditionnel, comme son nom l’indique. De Joe Turner à Wynonie Harris ou Louis Jordan, ces titres joyeux sont indissociables de l’émergence de la société insouciante de l’époque.