Avec leur dub polymorphe, les trois mousquetaires de Stand High Patrol et leur trompettiste, Merry, s’imposent dans le paysage soundsystem français des années 2000. Au fil des albums, ils déploient un mélange de dub, de reggae digital et de hip-hop qu’ils surnomment « dubadub ». Guidé par la voix songeuse et les compositions de Pupajim, le groupe navigue entre new wave (« Boat People »), boom bap (« The Shift ») et roots (« No Matter How Long It Takes »). Ils invitent aussi des freestylers de renom, comme Marina P, pour improviser sur leurs prods futuristes.