Youmann, Consulting & Recruiting Firm

𝐍𝐨𝐬 𝐛𝐢𝐚𝐢𝐬 𝐜𝐨𝐠𝐧𝐢𝐭𝐢𝐟𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐣𝐨𝐮𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐫𝐬 Au lendemain des élections présidentielles américaines, la surprise semblait être la réaction la plus largement partagée. Une surprise due, non pas au résultat lui-même mais à la relative facilité avec laquelle le candidat républicain a remporté l'élection et à l'ampleur de l’échec de son adversaire. Plusieurs stratégistes démocrates qui, depuis cette soirée électorale, s’expriment sur les médias, reconnaissent avoir sous-estimé ce que pourtant les sondages répétaient : la place centrale de l’économie et de l’immigration dans les préoccupations des électeurs de ce pays. Sur ces deux questions, les sondages étaient clairs : le candidat républicain bénéficiait d’une opinion bien plus favorable que la candidate démocrate. A posteriori, on ne peut résister à l'envie de comprendre pourquoi une information aussi cruciale sur l’issue d’un scrutin annoncé serré a-t-elle pu être sous-estimée ? Tentons la réponse suivante : et si les démocrates avaient été victimes de leurs 𝐛𝐢𝐚𝐢𝐬 𝐜𝐨𝐠𝐧𝐢𝐭𝐢𝐟𝐬 ? Popularisés par les travaux du Prix Nobel d’économie 2002, Daniel KAHNEMAN, 𝐥𝐞𝐬 𝐛𝐢𝐚𝐢𝐬 𝐜𝐨𝐠𝐧𝐢𝐭𝐢𝐟𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐭 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐭𝐫𝐨𝐦𝐩𝐞𝐫 𝐞𝐧 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐛𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐟𝐨𝐢. Parmi ceux-ci, le biais de confirmation, cette tendance à surestimer les informations qui confirment nos convictions et à négliger celles qui les contredisent. Ce biais et peut-être bien d’autres, ont pu conduire les démocrates à rester collés à leurs messages-clés et à prêter une attention relative à ce qui semblait être l’attente majeure des électeurs. Comme les démocrates américains, nous sommes tous victimes de nos biais, angles morts qui limitent notre champ de vision, nous font porter une faible attention à des informations de grande importance et nous conduisent à « commettre de terribles erreurs », pour paraphraser le titre de l’excellent livre de Olivier SIBONY, consacré à la question. Pouvons-nous éviter ces biais cognitifs ? Peut-être pas puisqu’ils agissent à notre insu. Mais, comme le souligne Olivier SIBONY, nous pouvons y être attentifs et nous y prémunir en mettant en place des mécanismes qui nous offrent une diversité de points de vue lorsque nous avons des décisions importantes à prendre. Pour explorer la question de façon approfondie, les biais cognitifs seront l’objet de l’une des Conversations de La Case du PotenCiel, programmée au cours de l’année 2025. Nous y reviendrons. #VieEquilibrée, #Retraite, #Spritualité, #CohésionEquipe, #ConfianceEnSoi, #Leadership. 

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𝐂𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐫𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐬𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐞́𝐥𝐨𝐢𝐠𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥 Nous devenons tous des accros à nos téléphones et ordinateurs portables. L’un de nos premiers gestes au réveil : vérifier les messages reçus pendant notre sommeil. Attablés pour notre petit déjeuner, il nous est quasiment impossible de résister à l’envie de parcourir nos applications favorites. Dans nos bureaux, le moindre temps mort est consacré à notre messagerie électronique et autres messages instantanés qui affluent. Même en réunion, jeter des coups d’œil sur nos smartphones devient une habitude si généralisée que plus personne n’y prête la moindre attention. Cette habitude est facteur d’un stress permanent qui agit à notre insu. Notre interlocuteur tarde à répondre à la question que nous lui avons posée par messagerie instantanée ? Nous rentrons sous stress et ruminons en boucle les possibles raisons de ce silence. À un rendez-vous, toute attente de quelques minutes est totalement consacrée à notre smartphone au point de ne même plus faire attention à la personne qui vient d’entrer dans la salle. Et lorsque ce flux d’informations cesse pour un moment, plutôt que de nous réjouir de ce silence, facteur de calme et de tranquillité enfin retrouvés, nous nous inquiétons. De quoi d’ailleurs ? La question mérite d’être examinée. Il est devenu aujourd’hui banal d’affirmer que nos vies sont totalement transformées par l’abondance de moyens de communication à notre portée, dans notre quotidien. Sans nous en rendre compte, cette « surcharge d’informations » nous met dans l’incapacité de nous reposer, même lorsque nous le désirons. Elle nous met dans l’incapacité d’être attentif à ce qui se passe autour de nous, d’être présent à ce que nous faisons et d’être à l’écoute des autres. Que faire pour sortir de cette omniprésence des technologies de l’information et de la communication dans nos vies ? Que faire pour retrouver calme et sérénité ? Que faire pour mettre ces outils à notre service plutôt que d’y être asservis ? Ce sont ces questions que La Case du PotenCiel a envie d’explorer avec vous. Nous serons heureux d’avoir vos points de vue sur cet interminable flux d’informations ainsi que ses conséquences sur vos vies. #VieEquilibrée, #Retraite, #Spritualité, #CohésionEquipe, #ConfianceEnSoi, #Leadership.