Mouvement Post-Urbain

📢 LE PROGRAMME DU SÉMINAIRE ANNUEL DU MOUVEMENT POST-URBAIN EST DISPONIBLE 📢 Le 14 février 2025, les membres actifs et organisations partenaires du mouvement se réuniront en séminaire à Villarceaux pour discuter de l'actualité et des activités, accueillir de nouvelles organisations et programmer, avec elles, des actions. Au programme : 🟠 Échanges autour des activités du mouvement Post-Urbain en 2024 🟠 Présentation et discussion sur les évènements à venir en 2025 🟠 Présentation d'un programme de recherche-action, tribune, ouvrage collectif, série de notes... ➡️ Pour retrouver le programme détaillé, rendez-vous sur le site du Mouvement Post-Urbain : https://lnkd.in/d-RSv_w

Evènements du Post-urbain jusqu'à fin juin (cela promet) ... Après l’An III du Post-urbain "Les joies de l’autonomie (et de ses communs) : Autosubsistance et autogestion dans un monde post-urbain" en juin dernier en cœur Bretagne avec plein d’alternatives notamment … Après les premières Rencontres du Viala "Cultures de la nature / Natures de la culture : Subalternités et milieux vivants dans les ruralités" en octobre dernier en Lozère, avec plusieurs artistes notamment … voici annonce du programme d’évènements du mouvement post-urbain pour le premier semestre de cette nouvelle année : => Tout d’abord, plusieurs membres et organisations partenaires du mouvement se réuniront en séminaire à Villarceaux, le 14 février prochain pour discuter de l’actualité et des activités, accueillir de nouvelles orga et programmer avec elles des actions. => Le 21 mars prochain, nous serons avec le Réseau d'expérimentation et de liaison des initiatives en espace rural (Relier) à Clermont Ferrand pour une journée de débat "Habiter – ou pas – la métropole ?" Nous y parlerons notamment du devenir métropolitain d’une ville intermédiaire, des relations villes-campagnes… => Le 16 avril, plusieurs seront au Séminaire "L’habiter post-urbain, une nouvelle géographie écologique des ruralités ?" qui se tiendra à la Maison des Sciences de l’Homme de Lyon, en co-organisation avec l’UMR Triangle. Ce jour là, on y parlera de la colonialité du modèle métropolitain, par les imaginaires de l’aménagement et les modes de vie urbains. => Les Troisièmes Rencontres Ecologies rurales et populaires se tiendront quant à elles des 23 au 25 mai prochain, à la Maison de Courcelles en Haute-Marne. Au menu "Villages et communautés villageoises : prendre soin des ruralités par et pour les communs". => Enfin, des 27 au 29 juin dans l’Indre, des rencontres "Cultures et éducations dans et pour l’autonomie des ruralités (et un monde post-urbain)". Ici, les cultures locales et populaires seront confrontées aux nouvelles arrivées (des tiers lieux notamment), et l’éducation d’aujourd’hui sera questionnée depuis les ruralités. Bref, un moment chaque mois durant, au moins jusqu’à fin juin. A vous de nous dire et surtout de nous rejoindre si cela vous dit. Informations à venir sur www.post-urbain.org. Et très belle année à toutes et tous (post-urbaine, pour rêver un peu en ces temps prétendument submersibles !). 

Si vous avez apprécié 'Guérir du mal de l'infini' de Yves-Marie Abraham (liens en commentaire), vous allez apprécier l'Indécence urbaine de Guillaume Faburel dont je propose ici un résumé qui invite à acheter le bouquin. L'auteur fait le bilan catastrophique de la métropolisation mondiale qui représente déjà 60% de la population (et sans doute 70% en 2050), avec des conséquences catastrophiques sur les écosystèmes. La métropole asservit à son fonctionnement d'énormes surfaces invisibilisées en dehors des villes : zones de cultures mécanisées, élevage industriel, champs d’éoliennes, centrales photovoltaïques en milieu naturel ou agricole, ports et aéroports, zones d’activités et zones commerciales en périphérie… et sans oublier les horreurs de l'extractivisme dans tous les pays du monde. Par quel miracle le développement métropolitain pourrait-il apporter les solutions aux problèmes qu’il a engendrés ou démultipliés ? On ne combat pas l’aliénation avec des moyens aliénés. On ne combat pas la subordination néolibérale de nos habitudes à coups de pistes cyclables et de micro fermes urbaines, de toitures végétalisées et d’écoquartiers numérisés, de miroirs d’eau et de brumisateurs… Nous avons besoin d’une bifurcation, d’une rupture et non d’une adaptation et demi-mesures. Quittons les villes ! En synthèse, les actions à prendre pour organiser une #DécroissanceRadicale : - réensauvager des imaginaires ; - faire sauter le verrou de la faisabilité politique, aller à l’encontre de l’ordre installé ; - s’opposer à la modernité occidentalo centrée et aux institutions capitalistes ; - se défaire du techno solutionnisme, abandonner l’industrie ; - s’opposer à la liberté libérale du productivisme et du consumérisme ; - abandonner la propriété lucrative et mise en place des communs et de la propriété collective ; - faciliter le déménagement au plus près du vivant pour réapprendre la liberté ; - permettre le ré-empuissantement des populations : faire, agir, s’autogérer, s’autodéterminer ; - favoriser le réempaysannement ; Pour aller où ? La #biorégion serait organisée selon un maillage villageois, donnant lieu à un polycentrisme au sens politique du terme : des petites communautés humaines qui s’auto gouvernent selon le #MunicipalismeLibertaire (cf. Murray Bookchin), s’appuyant sur des systèmes économiques locaux, des ressources énergétiques de proximité et portant une attention forte au soin coopératif. Jerome F. Cédric Liardet Alter Kapitae Hubert SERRET Alain Bleu Olivier De Schutter Fabian Scheidler Stéphane Jeannot (he/him) Vincent Mignerot @Arnaud Perrin David TIXIER 🫠 Jean Croisier ⏚🐿 Laurence COLONNA-CESARI 🐞🌱🐿️ Nathalie Roy 🌍🌱 Tellier Josiane 🐿️ Nathalie Gorzewska 🍀 🐿 Pierre Riberprey Anne-Marie Balazuc ⏚🐿 Cédric Chevalier Alexandre Monnin La Fresque Systémique Jerome Sergent ⏚ 🐿️ 🏔️ 💦 🐳

Contre les métropoles toujours plus énergivores, les penseurs de la décroissance proposent le modèle des biorégions, pour habiter le monde dans le respect de ses limites. 🌱 En 2024, 57 % de la population mondiale vit en ville, soit plus de 4,6 milliards de personnes. C’est près de 22 fois plus qu’en 1900. Ces métropoles perpétuent un imaginaire consumériste alimenté par l’hyperconnectivité et l’immédiateté. 👉 Pour Guillaume Faburel, elles représentent « l’antre de la croissance ». 🌍 Dans une perspective décroissante, cette situation devrait changer et des penseurs imaginent depuis plusieurs décennies la solution des biorégions, un « « lieu défini non par les diktats humains mais par les formes de vie, la topographie, le biotope ; une région gouvernée non par la législation mais par la nature » comme l'énonce Kirkpatrick Sale. Concrètement, l'Île-de-France pourrait se diviser en 8 biorégions comme le Vexin, le Gâtinais ou la Beauce. Fin de la voiture individuelle au profit des transports collectifs, énergies renouvelables et sobriété, emplois agricoles à foison : l'idée est de rendre chaque territoire autonome et interconnecté avec ses voisins. 🧑🌾 👉 « Il s’agit de construire une autre culture du vivant, celle du soin, de l’attention aux limites, de l’humilité et de la responsabilité. » explique Guillaume Faburel. Retrouvez cet article dans notre hors-série « Décroissance : Réinventer l'abondance » avec Timothée Parrique, en ce moment en kiosque et librairies ! 👇 https://lnkd.in/eAxxGx42 #Urbanisme #Geographie #Surpopulation #Ecologie #Adaptation Institut Momentum

🖍️ Nouvelle contribution ! Plusieurs membres du Mouvement Post-urbain ont contribué au numéro 56 de la Revue critique d’écologie politique EcoRev’ : « Habiter les métropoles ? ». 👉🏼 Ce numéro pose la question de l’avenir des métropoles comme cadre de vie. Les populations ne pourront se contenter de vivre plus longtemps dans des espaces urbains anti-écologiques, surchauffés, pollués et dominés par la densité, la vitesse et l’accélération des flux. Entre un droit à la métropole dont les communs urbains seraient une dimension essentielle et un droit au village vecteur d’un nouveau rapport au monde, à la nature, au vivant, plus authentique et plus doux, les métropoles sont au pied du mur. La question politique de la bifurcation est plus que jamais d’actualité. ➡️ Retrouvez les textes de Fanny Ehl Guillaume Faburel, Fabian Lévêque, Raphaël Lhomme et Neill Schiaretti. Il y est question d’artificialisation et de densification ainsi que de ressentis, affects et imaginaires des villes grossissantes. Il y est question également de mythologie et d’idéologie métropolitaines ainsi que de devenirs post-urbains. --> https://lnkd.in/eg_pN_uZ Bonnes lectures !

🟢 Cultures de la nature, nature de la culture C’est dans une semaine ! Les 3,4 et 5 octobre 2024 À Lanjuéjols, en Lozère 👉🏼 À l’opposé des politiques néolibérales des identités - qui fabriquent du divers pour mieux reproduire le même - ou de la confiscation bourgeoise de l’art - qui nous ampute de la culture - ces trois journées font le pari qu’on peut repenser nos relations à la nature, en créant des cultures qui dépassent l’hégémonie urbaine et bourgeoise. 🔴 S’inspirer des traditions minorisées dans les cultures paysannes, queer, féministes et décoloniales est une manière pour nous d’expérimenter joyeusement un premier temps autour de ces questions. Loin d'en épuiser les complexités, il s’agira en empruntant aux méthodologies de l’éducation populaire, de questionner ce qu’habiter veut dire, de questionner les possibilités d’investir des arts paysans, des cultures des vivants tout autant que de s’intéresser aux conditions matérielles des corps et sexualités dans le post-urbain. La Fabrique du Viala en Lozère - qui accueillera la semaine suivante la fête de la confédération paysanne - sera le lieu où commencer à détricoter ensemble ces questions : ➡️ Comment repenser nos récits et expériences en tenant compte des perspectives rurales et subalternes ? ➡️Comment ne pas laisser aux villes le monopole de l’art (laissant la culture aux autres), de la dissidence et des refuges possibles pour les vies subalternisées ? 🔭 C’est ce que nous tenterons d’explorer ensemble sous la forme d’ateliers, de marches, de débats pique-nique, d’apéro conversations et de temps plus festifs avec trois journées ponctuées par des propositions artistiques en résonance avec ces enjeux (Concert, DJ-Set, lecture musicale, performance théâtrale, etc.). Détails, inscriptions et informations d’hébergement sur www.post-urbain.org Mouvement pour société écologique post-urbaine (EGPU) https://lnkd.in/d-RSv_w https://lnkd.in/esGEcAdJ https://lnkd.in/eZvgFFBx

🔴 Prochaines Rencontre co-organisée par le Mouvement post-urbain Cultures de la nature / Natures de la culture 🗓️ Les 3, 4 et 5 octobre prochain en Lozère (Lanuéjols). Après l’An III en cœur Bretagne en juin dernier, qui a réuni 150 personnes autour des « Joies de l’autonomie et de ses communs », voici le prochain évènement proposé par le mouvement post-urbain, les 3, 4 et 5 octobre prochain en Lozère. ➡️ La crise écologique est aussi une crise de la sensibilité, une crise de l’imagination et du sensible, tout autant qu’une crise des récits et des formes culturelles qui nous relient plus largement aux autres formes de vie (animale, paysagère, végétale, etc.). Il y a de ce fait urgence à repenser conjointement d’autres cultures de la nature mais aussi d’autres natures de ce qui fait culture : des cultures qui, entremêlant histoires et récits largement segmentés et minorisés du vivant, sont capables, telles les cultures paysannes et artisanales, mais également queer, féministes et décoloniales, de dépasser les dichotomies entre nature et contre-nature. Tel sera l’objet premier de cette rencontre imaginée par la Compagnie l’hiver nu à la fabrique du Viala en Lozère : une invitation à approfondir ensemble les perspectives développées par le mouvement post-urbain depuis maintenant quatre années, défendant la nécessité de l’alliance de tous les subalternisés autour de cultures rurales en particulier, ici par les arts des milieux et les expériences du vivant, avec le concours premier de Barbara Métais-Chastanier. Trois jours durant, entre activités intérieurs et extérieures, marches et écriture, danse et cogitation, mais aussi pluche et concerts, des représentants des mondes ruraux (et notamment des collectifs de paysans), des artistes et plusieurs cherchereuses dialogueront sur les Subalternités et milieux vivants dans les ruralités. ⚠️ Attention : Pour des raisons d’organisation et surtout de réalisation, le nombre est limité à 30 personnes. 🔴Programme détaillé disponible sur notre site internet : https://lnkd.in/d-RSv_w 🖍️Inscription avant le 20 septembre en envoyant un mail à eg-posturbain@protonmail.com Une aide pour rejoindre le lieu et trouver un hébergement sera apportée une fois l’inscription réalisée Au plaisir de peut-être vous y revoir ou de vous y rencontrer !

Voilà bien une journée qui a dû être passionnante. A condition de ne pas oublier la recherche géographique dans les effets de lieu (singulièrement la géographie culturelle et sociale) et, sous cet angle, le rôle des métropoles dans le vote RN (au premier chef les représentations qu'en ont les publics subalternisés vivant dans les ruralités). Pour une petite analyse, vous trouverez sur le site du Mouvement Post-Urbain (www.post-urbain.org) une note mise en ligne aujourd'hui et intitulée : "Le « séparatisme territorial » du vote RN expliqué à l’idéologie métropolitaine". Elle vise : - à nuancer la seule explication globalisante par les conditions sociales (1) - pour admettre que des ruralités plus autonomistes sont bien moins concernées par le vote en question (5) - et alors défendre l'idée de plus considérer la diversité géographique des formes de vie dans les ruralités (2), - souvent niée par la longue histoire des politiques d'Etat et, dorénavant, par un puissant cadrage idéologique des pensées métropolitaines (3), - desquels participent, à leur corps défendant très certainement, les savoirs de gouvernement très présents dans les médias et au sein des autorités (et officiant parfois durant cette journée) (4) Le tout avec quelques illustrations et références pour se faire idée. Armelle de Guibert Stéphane LINOU Jean-Michel BOCQUET Valérie JOUSSEAUME

Rencontres Cultures de la nature / Natures de la culture. Subalternités et milieux vivants dans les ruralités, Lozère les 3, 4 et 5 octobre Inscription et programme > Mouvement Post-Urbain Après l’An III en cœur Bretagne en juin dernier (des vidéos seront mises en ligne progressivement sur le site dans le mois à venir), voici le prochain moment proposé par le mouvement post-urbain, Elaborées en collaboration étroite avec la Compagnie l’hiver nu (Baptiste et Claire) et la dramaturge Barbara Métais, ces rencontres réuniront des mondes ruraux (collectifs paysans, foyers ruraux…), des artistes et plusieurs cherchereuses.