ALTAA rassemble celles et ceux qui souhaitent :
- développer et animer un espace d'échange et de coopération entre associations, collectivités, organismes de recherche, entreprises, structures de l'économie sociale et solidaire, organisations citoyennes, etc., pour renforcer leurs actions communes et respectives, et monter en compétence collectivement.
- constituer une force de proposition pour construire un environnement favorable aux transitions à engager sur les territoires, bousculer les récits dominants, nourrir les plaidoyers des allié·es et partenaires et participer à l'évolution des politiques locales, nationales et européennes.
En pratique ALTAA c’est une liste de discussion et de questions/réponses, un bulletin d’information, des ateliers et des programmes d’action thématiques, un appui aux plaidoyers, et des échanges internationaux.
Pour la période 2022-2024, le portage d'ALTAA est assuré par Solagro et Alizée Marceau, avec le soutien de la Chaire UNESCO Alimentations du Monde
Bravo à la pétulante Audrey Pulvar et ses dynamiques équipes pour l'action menée pour le second (et donc dernier) mandat d'Anne Hidalgo !
42% de bio pour 2,10€ de coût matière par repas, vous avez Pulvarisé les records d'EGAlim et ça compte quand la ville est le plus gros acheteur de bio de France !
Le service public c'est le bien des pauvres, c'est le bien de tous.
La cantine, le repas sont des ciments du vivre-ensemble et quand ils créent des débouchés pour l'agriculture écologique française c'est merveilleux.
Et parce que les parisiens ont besoin de restaurants, logisticiens, grossistes, magasins etc...hier était distinguée la fournée 2024 de projets en alimentation durable et solidaire, bravo à eux d'émailler tous les arrondissements de projets bio et inclusifs (même dans le 8ème😏...)
Et bravo aux intervenants @mariedrique du Secours Catholique-Caritas France et Olivier Chaloche, agriculteur bio dans le Loiret (qui est passé en bio par amour. son portrait à retrouver sur le site de l'Agence BIO 🥰)
Et Refugee Food avait préparé le délicieux cocktail 👌🏼
Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB) Emilie Poinsot Ariane DelmasFanny GiansettoPierre CoulonSamanta VergatiMarie VillettePerrine BoitonWendy Si Hassen Usman Ishaq-Metais Vanessa Krycève#mieuxmanger#transitionalimentaire#EGAlim
Et si on arrêtait de faire peser toute la responsabilité sur le consommateur et sur les agriculteurs pour aller vers une alimentation saine et durable ?
Le site d’informations Contexte a révélé une version de travail assez avancée de la #SNANC, la Stratégie Nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat. Méconnue, cette stratégie est pourtant essentielle pour rendre notre système alimentaire durable, plus rémunérateur pour les agricultrices et les agriculteurs français, et plus bénéfique pour la santé publique.
Pour le Réseau Action Climat, cette version de la SNANC va dans le bon sens, car elle admet que l’information et la sensibilisation ne suffisent pas pour garantir une alimentation saine et durable. Le gouvernement semble enfin reconnaître une double nécessité :
🤝 Permettre aux ménages les moins aisés de consommer davantage d'aliments bons pour la santé et l'environnement (fruits et légumes, produits biologiques, etc.).
⛔️ Réguler la grande distribution et les industries agroalimentaires pour une offre alimentaire de meilleure qualité.
⚠️ Mais pour être à la hauteur, il est indispensable que SNANC acte l'interdiction du marketing et de la publicité pour les produits trop gras, sucrés et salés ciblant les enfants, et prévoit d'allouer beaucoup plus de moyens pour renforcer et généraliser les soutiens financiers pour l’alimentation durable et de qualité.
Et pas d’alimentation saine et durable sans agriculteurs ni agricultrices ! La stimulation de la demande pour les produits français de qualité et le renforcement de la régulation du secteur agroalimentaire, envisagés par la SNANC, devraient profiter à l'agriculture française. Alors que l'Etat n'a pas pris les mesures nécessaires pour sortir de la crise agricole qui secoue le pays, il est urgent d’agir.
👉 Pour cela, cette version de la SNANC doit impérativement être enrichie avant publication pour avoir un impact réellement positif et concret. Le Réseau Action Climat attend en particulier des mesures pour :
➡️ Renforcer le soutien à la restauration collective et aux Projet Alimentaires Territoriaux pour fournir des nouveaux débouchés aux agricultrices et agriculteurs français et favoriser la transition agroécologique.
➡️ Limiter les importations et promouvoir les produits français de qualité, à travers le rejet du Mercosur, l’adoption de mesures miroir et la mise en place d’un étiquetage obligatoire de l’origine de la viande (y compris dans les plats préparés et au restaurant).
➡️ Assurer la transparence sur les prix fixés par l'industrie agroalimentaire et la grande distribution, encadrer leurs marges et faire respecter la loi EGAlim pour garantir une meilleure rémunération aux agriculteurs et agricultrices.
ACTION CONTRE LA FAIMSecours Catholique-Caritas FranceWWF-FranceFondation pour la Nature et l'HommeFrance Assos Santé foodwatch FranceFédération Promotion SantéSociété Française de Santé Publique (SFSP)Fédération Française des Diabétiques
Comment faire en sorte que l’alimentation saine et durable ne soit pas un luxe réservé à une minorité ?
Le simple fait de devoir se poser cette question révèle le choix de société opéré en France :
La semaine dernière, un rapport passé inaperçu de l’UNICEF révélait que plus d’un cinquième des enfants en France ne mangeaient pas 3 repas par jour.
Alors quel serait le coût pour la société de pallier ce problème ? Et bien même en grossissant très fortement le trait (comme l’a calculé François Malaussena sur Bluesky),
👉 en considérant que ce n’est pas 20% mais 100% des mineurs qui ratent chaque jour d'école un repas,
👉 et en estimant le prix de ce repas à 10€,
le coût annuel s’élèverait à 22 Mds €.
Ça parait beaucoup. Et pourtant, c’est 10 fois moins élevé que l’aide publique aux entreprises, qui s’élève en France à 223 Mds € par an (chiffre 2019 avant Covid !)
Ce choix de société est effectué au détriment de la justice sociale. Et le pire, c’est qu’il ne tient pas ses promesses de croissance, de plein emploi ou de ruissellement : il n’évite pas l’explosion des dividendes, il permet à peine d’atteindre 1% de croissance et il échoue à se prémunir des fermetures d’usines ou d’hypermarchés. Et ça, on est bien placés pour s’en rendre compte à Clermont-Ferrand avec les annonces coup sur coup des plans sociaux de Michelin et d’Auchan.
Alors, on comprend mieux pourquoi ce sont les collectivités locales et la société civile qui, en première ligne, s’emparent de ces questions de justice sociale et de lutte contre la précarité alimentaire.
Parmi les dispositifs sociaux qui émergent en réponse à ces enjeux, des expérimentations relevant de la Sécurité Sociale de l’Alimentation (SSA) voient le jour dans une trentaine de territoires en France, portées par des collectifs citoyens, soutenus par des collectivités engagées. A Clermont, c’est le cas du projet Solidoume.
La Sécurité Sociale de l’Alimentation est un projet de société qui ne repose pas sur des promesses de croissance et de ruissellement, mais sur 3 piliers :
1️⃣ L’universalité
2️⃣ L’organisation démocratique du conventionnement
3️⃣ Le financement basé sur la cotisation sociale
Elle s’inspire directement du régime général de Sécurité Sociale. Si après-guerre, dans un pays ruiné, nous avons su le faire pour la santé, pourquoi ne serions-nous pas capables de le faire pour l’alimentation ?
Merci à Emilie BARAT-DUVAL du REEA pour l’invitation cette table ronde, ce matin à VetAgro Sup, dans le cadre de la journée “Education et Promotion de la Santé-Environnement” organisée par Réseau Éducation à l'Environnement Auvergne et l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes.
Planchat ClaireAnthony FardetVéronique JalPatrice DELAIRPierre ROZEMarc RegnouxStéphane BAZOUD Cyrille Mingat Ines Chaud-UllrichHélène CADIOUAlizée MarceauVanessa IceriGeoffrey VolatMorgane DOVERGNECentre d'Innovations Sociales Clermont Auvergne - CISCAAIR coopBIO 63Charles FournierBoris Tavernier
Les enjeux relatifs à l'alimentation mais aussi au logement, aux services publics et à la lutte contre la pauvreté t'intéressent ?
Tu penses que la politique peut encore un peu améliorer la vie des gens ?
Tu souhaites découvrir le métier de collaborateur ou collaboratrice parlementaire à Paris comme en circo tout en creusant un sujet sur le fond ?
Alors rejoins-nous ! Avec Boris Tavernier, Charlotte Brasse et Romeo Chomphoo nous recrutons un ou une stagiaire pour rejoindre l'équipe à Lyon ou Paris !
📣 On recrute un·e Chargé·e de dossiers politiques !
Vous souhaitez contribuer à la mise en place de politiques agricoles et alimentaires justes, démocratiques et écologiques ? Vous souhaitez contribuer aux actions de plus de 50 organisations mobilisées sur ces enjeux ?
Le/la Chargé·e de dossiers politiques (CDI) assurera les missions suivantes :
🤝 Animation et la facilitation de groupes de travail sur des sujets clés du collectif
⚖️ Production d’expertise et d’analyse politique
💼 Pilotage de projets portés par le collectif
👥 Participation à la vie du collectif
🗓 Les candidatures sont à envoyer jusqu’au 6 décembre
Découvrir l’offre complète 👉
https://lnkd.in/efrw3v8i
🌱 Plongez au cœur de la transition alimentaire à Grande-Synthe !
Julian MIERZEJEWSKI, Chef de projet "éducation populaire et transition écologique", présente les initiatives de la ville de Grande-Synthe pour réinventer son approche alimentaire et agroécologique.
Le saviez-vous ?
Le territoire a créé la MADE - Maison de l’Alimentation Durable et de l’Écologie Populaire. C’est un tiers-lieu nourricier en émergence qui veut regrouper, hybrider des fonctions, des usages et des publics.
"Ce lieu pose la question du rôle d’un service public dans la démocratie alimentaire, principalement autour des savoir-faire et de la transformation culinaire."
🎬Découvrez en plus sur ce projet innovant ici, avec la vidéo complète : https://lnkd.in/enbdvYPg
Merci à Let's Food pour la réalisation :)
#TransitionAgroécologique#TETRAALouise GalipaudAuriane LamyFondation Daniel et Nina CarassoAgroParisTechRégion Hauts-de-FrancePauline DELAUTELGarance GuizardHélène BELLENGIER
🎥Comment Pays Cœur d'Hérault réinvente l’agriculture et l’alimentation de demain ? Découvrez ses initiatives en 3 minutes chrono !
Valérie Bouyssou, adjointe à l’économie et à l’environnement de Montarnaud : "Le Pays Cœur d’Hérault est un territoire méditerranéen majoritairement viticole, avec 80% des exploitations agricoles. Depuis plusieurs années, la vigne est soumise à une crise importante, liée au dérèglement climatique".
Face à ces enjeux, la diversification des productions agricoles, l’amélioration des pratiques, la gestion de l'eau, et la structuration de filières locales et nourricières de qualité s'imposent comme des solutions incontournables.
[🍇+🌳] Le territoire accompagne les viticulteurs dans leur adaptation au changement climatique. Trois filières clés, le maraîchage, l’arboriculture et la filière céréales, sont explorées pour assurer une production alimentaire de qualité et répondre aux besoins des habitants.
🍒 Le projet “Les fruits de la résilience”, porté par la ferme du Point Clef et ses partenaires, valorise des porte-greffes sauvages en greffant des variétés fruitières. Cela représente une réelle opportunité pour développer une production fruitière durable et résiliente sur le territoire.
🔗La vidéo en entier pour en découvrir davantage : https://lnkd.in/gQb2683u
& les vidéos des 8 autres territoires #TETRAA sont sur Youtube ;)
Merci à Let's Food pour la réalisation !
#TransitionAgroécologique#alimentationdurablepaysarbre lodèveCIVAM Bio 34Julie PessardEvelyne SejourneAuriane LamyLouise GalipaudAmbre LamboleyFondation Daniel et Nina Carasso
✊ Soutenez l’appel d’un collectif de scientifiques et de professionnel·les de #santé à rendre obligatoire le Nutri-score
Déjà 1498 professionnel·les de santé et #scientifiques signataires de cet appel au Premier Ministre ! 🍽️🩺
Associations et ONG, vous pouvez aussi apportez votre soutien, toutes les infos ici 👉 https://lnkd.in/d5DQqMYm
C'est une urgence de santé publique !
🚜😤 Les tracteurs et la colère du monde agricole sortent de nouveau des champs. Quoi de plus normal, alors que dans le système actuel, un grand nombre n’arrive pas à vivre dignement de leur production et se retrouvent d’autant plus fragilisés par des accords de commerce destructeurs comme l’UE-Mercosur ?
⚖️ L’équation devrait être simple : toutes les agricultrices et agriculteurs, paysannes et paysans doivent pouvoir être rémunéré·es au prix juste et être accompagné·es de toute urgence dans une transition à plus grande échelle vers une agriculture (enfin) respectueuse des sols, de la biodiversité et de la santé. Autrement dit, les enjeux sont de :
1️⃣ Réconcilier agriculture et environnement
NON, le problème de la majorité des agriculteurs et agricultrices n’est pas les normes environnementales, contrairement au discours de certains lobbies pro-pesticides. On a au contraire besoin pour la souveraineté alimentaire d’une agriculture plus autonome et plus résiliente. Et donc oui, de sortir au plus vite de la dépendance aux pesticides de synthèse, largement importés - et, faut-il le rappeler, délétères pour la santé et nos écosystèmes.
2️⃣ Réconcilier producteur·rices et consommateur·rices
Des prix justes pour la production agricole doivent aussi rimer avec l’accès pour toutes et tous à une alimentation saine, durable et abordable. Pourtant aujourd’hui, nous en sommes encore loin. En cause : les maillons intermédiaires qui construisent les prix en toute opacité. 💸 Industrie agroalimentaire, grande distribution : nous exigeons de la transparence sur les marges !
3️⃣ Bloquer l’accord UE-Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay) et les autres accords de libre-échange qui aggravent la situation.
✊ La mobilisation contre ces accords est immense, de la part de la société civile qui des deux côtés de l’Atlantique soulignent les risques sociaux et environnementaux (y compris accélération de la déforestation), et de la part des agriculteur·rices, qui y voient une provocation avec l’augmentation de la concurrence déloyale d'importations de produits agricoles et d'élevage qui ne respectent pas les mêmes normes que dans l'UE (pesticides interdits chez nous, antibiotiques activateurs de croissance, etc.).
Pourquoi cette fuite en avant ? À qui profiterait cet accord dont quasi personne ne veut ? On appelle l’accord UE-Mercosur ‘Voitures contre bétail’ et ce, pour une bonne raison : les principales motivations se comptent en parts de marché d’industries européennes dans ces pays… Y compris, une fois de plus, celles qui veulent pouvoir continuer à exporter des pesticides interdits d'usage dans l'UE, utilisés dans les productions agricoles des pays du Mercosur, et les voir revenir en boomerang sous forme de résidus dans les produits alimentaires que nous importons...
Ça suffit ! On continue à se mobiliser avec foodwatch France, le collectif Stop CETA et MERCOSUR et tous les autres. Confédération PaysanneMaxime Combes
Collectif Stop CETA-Mercosur