Biographicus

Certaines biographies plongent dans les souvenirs, les documents d’époque et les archives. Faire appel à un archiviste permet de retrouver des éléments oubliés ou inaccessibles, comme des photos, lettres ou documents administratifs, qui apportent une dimension supplémentaire au récit.   Pour le client, c’est une démarche patrimoniale : retrouver un fragment de mémoire ou donner vie à un pan méconnu de son histoire. Pour le biographe, c’est un atout qui crédibilise et enrichit le texte.   Attention les archivistes indépendants sont rares, et leur tarif est d’environ 500 euros HT la journée. Il faut anticiper cela auprès de vos clients qui ont tendance à penser que la consultation d’archives est une chose simple  Mais en réalité, c’est une sacrée paire de manches. Certains biographes sont de très bons archivistes et peuvent effectuer les recherches eux-mêmes. Mais il est important de savoir s'entourer si la requête est très fastidieuse et compliquée...

Dans le métier de biographe, l’écriture n’est qu’une partie de l’aventure. Collaborer avec un graphiste, c’est transformer un récit en un véritable objet singulier : une mise en page soignée, des illustrations élégantes, une couverture évocatrice. Le livre devient alors bien plus qu’un support, il devient un écrin pour l’histoire.   Cette collaboration peut prendre différentes formes selon le statut du biographe :   ·      Si le biographe est en entreprise individuelle, le graphiste est un partenaire direct du client, et reçoit les consignes de celui-ci. Biographe et graphiste peuvent ne jamais échanger. Généralement, le graphiste récupère la version Word du biographe et travaille avec le client final, c’est-à-dire le narrateur ; ·      Si le biographe est en EURL, SARL ou SAS, et qu’il prend le graphiste en free-lance, alors la relation est toute autre : le graphiste devient fournisseur du biographe, pour livrer un produit abouti au narrateur.   Si vous exercez en société, il est impératif de nouer rapidement des partenariats de qualité dès le début. Parfois, certains biographes peuvent exercer la fonction de graphiste, ce qui est un plus pour le narrateur !

À l’aube de cette nouvelle année 2025, les membres du bureau de #Biographicus vous adressent leurs vœux les plus chaleureux. Que cette année soit synonyme de réussites, de partages enrichissants et d’inspiration dans vos projets personnels et professionnels ! Nous vous souhaitons une année pleine de joie, de créativité, et d’épanouissement. Que chaque jour soit une occasion de célébrer nos réussites collectives et individuelles, et que l’amitié et la collaboration restent au cœur de nos échanges. Merci à tous nos membres pour leur soutien, leur engagement dans les projets portés par l’association et la promotion de notre passion commune pour la #biographie. En 2025, continuons à cultiver notre solidarité et à porter la voix de nos clients pour faire briller la lumière de leurs récits. Ensemble, faisons de 2025 une année mémorable. Meilleurs vœux à tous ! Hélie Bécot Emmanuel Desestré Isabelle DEVISE Boris Dupuis

Quelle que soit la raison pour laquelle le narrateur a entamé l’écriture de sa biographie avec un professionnel, il attend beaucoup des rendez-vous. Ceux-ci se réalisent dans un cadre de confiance instauré notamment par le respect de la ponctualité. 👌   Les clients, pour que nous puissions écrire leur récit, nous racontent des faits intimes plus ou moins joyeux, plus ou moins tristes. Ils nous révèlent une importante partie de leur vie et certaines choses ne seront pas écrites. Pour cela, ils doivent se sentir en sécurité pour parler.   ⌚ Et comment pourraient-ils l'être si nous, professionnels, notamment lors des premiers rendez-vous, ne tenons pas nos horaires d'arrivée ?  Comment les narrateurs pourraient-ils être "confortables" pour parler si nous arrivions en retard, d'un pas pouvant alors être pressé et pressant, les clients (ou eux-mêmes) pouvant avoir d'autres engagements après l'entretien ? Dans ce cas, l’enregistrement ne se déroulera pas de la meilleure des manières, les faits racontés pourront être biaisés par une sensation d'urgence.   Bien entendu, tout contretemps est possible. Aussi, comme le diraient certaines personnes, "cela va sans dire mais ça va mieux en le disant", nous nous devons d'être professionnels et d'alerter notre client d'un possible retard.   D'autant plus que dans le temps de présence, il faut anticiper le moment de se saluer, prendre rapidement des nouvelles depuis l'entretien passé et de s'installer avec son matériel.   📕 Un autre moment pour lequel la ponctualité est nécessaire, c'est lorsqu'il y a eu engagement dans la date de livraison du texte. Deux cas peuvent se produire :  - Le livre est prévu pour une occasion spécifique : il faudra alors tenir les délais pour que la distribution puisse être réalisée au moment prévu en tenant compte de l'intervention des autres prestataires (post à suivre). - Le livre était simplement une volonté du narrateur qui ne célèbre pas spécifiquement un anniversaire ou tout autre événement : quand bien même, un déroulé doit être prévu et tenu, au moins du côté du professionnel. Il en va de la satisfaction du client et de notre crédibilité.   *Cela peut arriver dans certains cadres spécifiques comme la biographie hospitalière ou dans des ateliers d’écriture thérapeutique.

✒ Rubrique "Nos adhérents ont du talent !" 🔦 Coup de projecteur sur : Auberi Lemonnier. Votre singularité est belle, celle qui fait que le monde est monde à vos yeux. Pour la garder par-delà le temps, la partager, Auberi vous propose sa plume. Pour votre biographie, vos récits de moments de vie, elle vous écoute et vous propose ensuite une retranscription de vos souvenirs et de vos émotions qui vous ressemble. Si les souvenirs et la mémoire sont merveilleux et précieux, il lui plait aussi de construire avec vous, si telle est votre idée, votre « biographie-fiction » car l’imagination a aussi toute sa place dans la manière dont on se raconte. 🗺 Secteur Bretagne. ☎️ 0684619437 📨 contact@auberilemonnier.fr 🔗 https://lnkd.in/exPKrAwu

🖼️ La relance dans le discours - l'art de l'interview Lorsque le biographe interviewe son narrateur afin d'avoir les éléments nécessaires à la construction du récit, deux situations peuvent être délicates.   1️⃣ La première, c'est lorsque le narrateur s'extrait totalement du fil du récit par des digressions plus ou moins longues, plus ou moins riches d'éléments utiles, complémentaires à l'histoire qui sera écrite.   2️⃣ Le deuxième, à l'inverse, c'est lorsque le narrateur se plonge dans un silence prolongé. En effet, les silences sont nécessaires pour appréhender certaines paroles, pour se repositionner, pour anticiper la suite. Mais certains se font très (trop) longs et peuvent perturber la narration.   C'est dans ces deux cas plus précis, même s'il est tout le temps utile, que l'art de l'interview par le biographe prend tout son intérêt.   Dans le premier, il s'agira pour le professionnel de revenir au sujet initial et qui fera l'objet d'un écrit. Cela pourra prendre la forme d'une question, de la répétition d'une phrase importante dite précédemment par le narrateur. L'objectif sera, délicatement, de ramener le narrateur à l'objet de l'entretien, à l'objet de la biographie. Bien souvent, il devra user de tact pour expliquer à son interlocuteur que tout ce qui vient d'être dit est digne d'intérêt, mais que ça n'aura peut-être pas de place dans le texte qui sera produit.   Dans le deuxième, bien plus souvent, le biographe s'aidera d'éléments disponibles autour de lui pour relancer "la machine" : photos, décor, livres, objets. C'est aussi bien souvent dans ces moments-là que les questions posées sont plus orientées vers les ressentis par le narrateur pendant le dernier fait évoqué, qu'il soit triste ou joyeux. Le professionnel tentera alors, pour continuer de dénouer le fil de l'histoire, de vous ramener, vous narrateur, dans vos souvenirs olfactifs, visuels, auditifs, tactiles voire gustatifs.   Et comme par enchantement, les sensations vous feront de nouveau raconter et l'histoire pourra continuer jusqu'à l'épisode d'après. Biographicus #relance #interview #écoute #disponibilité #

✒ Rubrique "Nos adhérents ont du talent !" 🔦 Coup de projecteur sur : Dominique Le Gall. Dominique écrit des biographies individuelles et familiales. L'extraordinaire et votre singularité résident dans la manière dont vous traversez la vie, dans vos ressentis, dans vos réactions. Pour Dominique, chaque existence est unique, fascinante et émouvante. Biographe hospitalière, elle accompagne les patients malades et/ou en fin de vie, les personnes âgées ou fragilisées, en établissement de soins ou à domicile. Avec respect, elle s’adapte au rythme de la personne, écoute et retranscrit fidèlement les paroles qui lui sont confiées. Co-écrivaine, elle aide les personnes expertes dans leur domaine (entrepreneur, artiste, sportif,…) à partager leur parcours, leur savoir, leurs valeurs, et à transmettre un message. ☎️ 06 31 78 49 98 📨 dominiquelegall66@gmail.com 🔗 https://lnkd.in/gQUuiDby

Nous l'avons vu dans un précédent post, une des principales compétences du biographe est l'écoute active pour retranscrire au mieux tant les propos que la sensibilité et les émotions qui les accompagnent. Mais l'écoute seule ne suffit pas à obtenir un livre fluide et agréable à lire. Il y a une autre compétence essentielle que le biographe doit avoir : c'est la compétence linguistique. Et pour cela, il y a des points d'attention qu'il ne faut pas ignorer : - un biographe qui pratique ce métier simplement parce qu'il adore écrire n'a pas forcément les compétences nécessaires ; - le biographe exerce un métier pour lequel un client paie et est en droit d'avoir des attentes et des exigences en termes de qualité ; - écrire un roman ou écrire pour soi-même en s'autorisant des largesses avec les règles orthographiques n'est pas permis ici, sauf lorsqu'il y a une volonté de reprendre un langage oral du narrateur pour plus de véracité. Aussi, pour mieux vous accompagner, le biographe qualifié s'est efforcé de se (re)former aux règles orthographiques et grammaticales en suivant bien souvent (mais pas exclusivement) le Projet Voltaire. Il a pu compléter sa formation par un certificat de correcteur qui le mettra à l'abri d'utilisation erronées auxquelles peut conduire la simple utilisation d'un dictionnaire des synonymes (des verbes synonymes peuvent ne pas avoir la même construction grammaticale par exemple). Toujours, chez votre biographe, qu'il soit formé à la correction ou non, vous trouverez quantité de livres et dictionnaires, en plus de ceux en ligne, pour produire le meilleur texte possible et mettre en valeur votre histoire. Projet Voltaire #dictionnaire #écriture #style

✒ Rubrique "Nos adhérents ont du talent !" 🔦 Coup de projecteur sur : Margot Le Clec’h Durant six années merveilleuses à parcourir le monde, Margot a découvert la richesse de l’humain et le nombre infini de récits qu’il y avait à partager. Chaque vie l’a fascinée. Elle est revenue de ces voyages riche de souvenirs. Elle a alors décidé de se professionnaliser dans l’écriture en suivant une formation d’auteur-scénariste à l’École de la Cité de Luc Besson. Après ses nombreuses vies, elle a eu envie de voyager en restituant celles des autres et ainsi de vous permettre de garder une trace indélébile de vos récits et souvenirs en devenant votre écrivaine. 🗺 Secteur Bretagne. ☎️ 06 28 40 02 43 📨 margot.lecrivaine@gmail.com 🔗 https://monecrivaine.fr/

La recherche documentaire, une activité à part entière au service de la biographie. Celle-ci peut être réalisée à la demande du client et constituer une proportion considérable de la prestation tant elle peut être chronophage. Nous vous invitons à prendre connaissance de l'article rédigé par deux de nos adhérents, Emmanuel Desestré et Godard-Livet Danièle. Vous découvrirez à sa lecture les récits d'expériences heureuses et malheureuses de cette activité. https://lnkd.in/dKGEHJaK Biographicus