Kairos Affaires Publiques

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L'art et la manière

About us

Kairos Affaires Publiques est un cabinet de conseil en affaires publiques qui accompagne et conseille les entreprises, fédérations professionnelles et associations. Notre mission : transmettre au moment opportun des informations et une expertise aux acteurs d’un écosystème pour peser dans le débat public. Nous avons à cœur d’accompagner nos clients dans le déploiement de stratégies visant à nourrir le débat, de manière intègre et collaborative.

Industry
Public Relations and Communications Services
Company size
2-10 employees
Type
Privately Held
Founded
2018

Employees at Kairos Affaires Publiques

Updates

  • 📢 Cette semaine, c’est au tour de notre consultante junior Justine Blanquet de partager l’actualité qui l’a le plus marquée. Jeudi 19 décembre, après trois mois et demi d’audiences au procès des viols de Mazan, la cour criminelle du Vaucluse a rendu son verdict. Dominique Pelicot, a été condamné pour viols aggravés à vingt ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté des deux tiers — la peine maximale. Ses cinquante coaccusés ont également été reconnus coupables, avec des condamnations allant de trois ans de prison à quinze ans de réclusion. Un procès au retentissement international Du The New York Times, aux Etats-Unis, à El Mundo en Espagne, les grands médias internationaux ont suivi de près ce procès hors norme. Plusieurs éléments expliquent cet intérêt mondial. D’abord, l’ampleur des faits : près de 200 viols aggravés commis sur une période de près d’une décennie, entre 2011 et 2020. Ensuite, par l’accumulation exceptionnelle de preuves matérielles : environ 20 000 photos et vidéos de Gisèle Pelicot, archivées par son mari. Enfin, le nombre impressionnant de coaccusés — une cinquantaine d’hommes impliqués dans ce système d’exploitation organisé. Ce procès, par son caractère unique, a révélé des failles systémiques dans la manière de prévenir et de réprimer les violences sexuelles en France. Vers une évolution législative ? L’affaire a ravivé le débat sur la définition du viol dans le code pénal français qui n’intègre pas explicitement l’absence de consentement. À l’image de l’Espagne, où la « loi de garantie intégrale de la liberté sexuelle » adoptée en 2022 exige un consentement explicite pour tout acte sexuel, des voix appellent à une réforme similaire en France. Au niveau européen, la Commission européenne avait présenté une proposition de directive en mars 2022, visant à harmoniser la définition du viol dans les États membres. Cette initiative proposait de caractériser tout acte sexuel sans consentement explicite comme un viol, et précisait les conditions garantissant la liberté du consentement notamment que le consentement pouvait être retiré « à tout moment au cours de l’acte ». Quelques pays avaient soutenu ce changement mais le projet n’a pas abouti. Plusieurs pays, dont la France, avaient exprimé leur désaccord, invoquant leur souveraineté juridique et leurs traditions législatives nationales. L’harmonisation des définitions au niveau européen représenterait une avancée majeure pour offrir une meilleure protection aux victimes. En France, l’affaire des viols de Mazan pourrait être le catalyseur de ces évolutions. ↪️ Pour plus d'informations : https://lnkd.in/eKMSakZq

    Le procès des viols de Mazan, d’un combat personnel à une prise de conscience collective

    Le procès des viols de Mazan, d’un combat personnel à une prise de conscience collective

    lemonde.fr

  • 📢 Cette semaine, c’est au tour de notre consultant junior Alejandro Jaulin de partager l’actualité qui l’a le plus marqué. Les économies du Portugal, de l’Irlande, de l’Italie, de la Grèce et de l’Espagne, regroupées sous l’acronyme PIGS, enregistrent une amélioration dans leur performance économique. The Economist a classé l’Espagne au premier rang des économies de l’OECD - OCDE en 2024, soulignant une évolution significative de la dynamique économique du pays espagnole. Tandis que ces pays d’Europe du Sud affichent des résultats positifs, la France traverse une période d’incertitude budgétaire, marquée par le rejet de son projet de loi de finances (#PLF) 2025. La dynamique des #PIGS repose sur des performances économiques solides. L’Espagne, en tête du classement, anticipe une croissance de 3,5 % en 2024, dépassant la France et l’Allemagne. La baisse du chômage est notable, avec une diminution de 0,7 point en Espagne et de 1,4 point en Italie, atteignant des niveaux rarement observés au cours de la dernière décennie. L’inflation, contenue à 2,4 % en Espagne, contraste avec les tensions inflationnistes observées dans d'autres économies européennes. L’Espagne et l’Italie ont diversifié leurs bases économiques en investissant dans le tourisme et les nouvelles technologies. Les banques de ces pays, autrefois perçues comme fragiles, ont renforcé leurs bilans et leur résilience face aux chocs financiers. En France, la situation budgétaire s’avère plus complexe. Le rejet du PLF 2025 par l’Assemblée nationale a conduit ce mercredi à la présentation d’une loi de finances spéciale, une procédure inédite depuis 1979. Ce recours exceptionnel reflète les défis rencontrés par le gouvernement dans la maîtrise de ses équilibres budgétaires, ainsi que pour trouver un accord au sein du pouvoir législatif. Contrairement aux PIGS, la France se heurte à des difficultés pour engager des réformes structurelles visant à stabiliser ses finances publiques. Ce contraste entre le redémarrage des PIGS, (qui ne le sont plus vraiment) et la situation budgétaire française met en lumière la diversité des approches adoptées au sein de l’Union européenne pour répondre aux défis économiques. Alors que certains pays du Sud semblent avoir trouvé un nouvel élan, la France devra faire preuve de résilience pour retrouver une trajectoire budgétaire plus stable. ↪️ Pour plus d'informations : https://lnkd.in/epmb_XJ9

    PIGS Are Flying Again. Can they Stay Aloft?

    PIGS Are Flying Again. Can they Stay Aloft?

    wsj.com

  • 📢 Cette semaine, c’est au tour de notre consultant senior Alexis Reichert de partager l’actualité qui l’a le plus marqué. 🇰🇷 La tentative d’instauration de la loi martiale, ce mardi, par le président sud-coréen Yoon Seok-youl, s’est avérée un échec complet. Selon toute vraisemblance, il devrait être destitué demain pour cet acte réprouvé par l’ensemble de la classe politique. Ancien procureur général de la Corée du Sud, il s’était rendu populaire pour ses enquêtes anti-corruption au plus haut niveau de l’État et son engagement de jeunesse contre les abus du pouvoir. Cette actualité fait un écho particulier à l’irruption, dans le débat public français, d’une hypothèse qui revient avec insistance : celle de l’utilisation des pouvoirs étendus du président de la République pour faire face au blocage politique. Prévus à l’article 16 de la #Constitution, ces pouvoirs étendus visent à répondre à une menace « grave et immédiate » sur les institutions de la #République, l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux ; et à l’interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels. Ils n’ont été employés qu’une fois, en 1961, pour faire face au putsch des généraux pendant la Guerre d'Algérie. Évoquée dès les élections législatives par Jean-Pierre Camby et Jean-Eric Schoettl, l’idée d’appliquer cette disposition à la situation actuelle resurgit au moment où, pour la première fois de l’histoire de la Ve République, une motion de censure prise en application du troisième alinéa de l’article 49 de la Constitution a été adoptée. D’autres professeurs de droit ont jugé que le Conseil constitutionnel « se ridiculiserait s’il admettait que le président puisse en passer par là pour faire adopter un simple budget. » Outre ces débats juridiques, c’est bien pour des raisons politiques que cette hypothèse est exclue. L’article 16 a été rédigé pour affronter des situations bien plus graves que la division de la majorité parlementaire. L’exemple coréen nous le rappelle : si Emmanuel Macron décidait d’utiliser les pouvoirs étendus pour refaire l’unité d’un Palement divisé, cela pourrait bien marcher… contre lui ! ↪️ Pour plus d'informations : https://lnkd.in/eTxePvgs

    En Corée du Sud, le président Yoon Suk Yeol lâché par son propre parti, l’opposition campe dans le Parlement

    En Corée du Sud, le président Yoon Suk Yeol lâché par son propre parti, l’opposition campe dans le Parlement

    lemonde.fr

  • 📢 Cette semaine, notre consultant junior Houssam Hatim partage l'actualité qui l'a le plus marquée. Démissionnera ? Démissionnera pas ? La question qui agite aujourd'hui le paysage politique français trouve ses racines dans une crise institutionnelle sans précédent. Emmanuel Macron, à la tête d'un exécutif fragilisé depuis la #dissolution surprise de l'Assemblée nationale, fait face à une fronde politique qui traverse les clivages traditionnels. De l'extrême gauche à l'extrême droite, les appels à son départ se multiplient, révélant un phénomène politique rare : un consensus né de la contestation. Charles de Courson, député centriste, et Jean-François Copé, figure historique de la droite, convergent vers un même diagnostic : la démission présidentielle comme unique issue à l'impasse actuelle. Un scénario que confirment certains sondages, où 63% des Français estiment qu'un échec gouvernemental impliquerait mécaniquement le départ du président. L'analyse stratégique de cette situation dépasse la simple querelle politicienne. Elle interroge les mécanismes de la gouvernance moderne, la capacité d'un président à surmonter une crise systémique et les limites du système institutionnel français. Michel Barnier, symbolise cette fragilité gouvernementale, dans un contexte où aucune majorité stable ne semble pouvoir émerger. François Hollande, voix dissonante, rejette pourtant ces appels à la démission, un clin d'oeil peut-être à sa propre impopularité alors qu'il était Président. Son argumentaire, empreint de pragmatisme, souligne les risques géopolitiques et économiques d'une #élection présidentielle anticipée. Une perspective qui rappelle combien la stabilité politique reste un enjeu crucial dans un monde en perpétuel bouleversement. Au-delà des personnalités, c'est tout un système qui se trouve aujourd'hui questionné. La dissolution de l'Assemblée nationale, initialement perçue comme un coup politique audacieux, apparaît désormais comme un pari risqué dont le #Président pourrait payer personnellement le prix. ↪️ Pour en savoir plus : https://lnkd.in/epufzWN4 #ActualitésKairos #actualitédelasemaine

    La démission d’Emmanuel Macron, une solution à la crise politique ? Ces élus qui la réclament

    La démission d’Emmanuel Macron, une solution à la crise politique ? Ces élus qui la réclament

    lexpress.fr

  • Kairos a le plaisir de compter dans son équipe un nouveau consultant junior, Houssam Hatim 🤝🏼 Houssam est un ancien journaliste politique ayant exercé au sein de l’hebdomadaire marocain TelQuel. Titulaire de deux licences en économie et science politique et d'un master 1 en Affaires publiques, il poursuit actuellement un master 2 en communication de crise au CELSA - Ecole des hautes études en sciences de l'information et de la communication-Sorbonne. Après un stage à l'Hôtel de ville de Paris et une alternance au sein d'un cabinet de conseil en communication stratégique, il a rejoint Kairos en septembre 2024 pour développer ses compétences en affaires publiques et relations institutionnelles.

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  • 📢 Cette semaine, notre consultante senior Joséphine Debosque Ivanovitch partage l'actualité qui l'a le plus marquée. « L’amnésie est confondante quand elle est poussée à ce point » a lancé le rapporteur général du budget au Sénat - Jean-Francois Husson (LR) dont le rapport sur la première partie du projet de loi de finances (PLF) est attendu le mercredi 13 novembre prochain - en conclusion de l’audition de Bruno Le Maire. C’est sur ce ton qu’ont redémarré les travaux de la mission d’information sur la dégradation des finances publiques depuis 2023 de la commission des finances du Sénat. La décision de relancer les travaux de la mission qui s’était pourtant terminée en juin dernier fait suite à la publication du PLF pour 2025 et à la constatation que le dérapage budgétaire se poursuit de manière inédite selon le verbatim sénatorial. En effet, le déficit public de 2024, initialement prévu à 4,4% du PIB atteint désormais 6,1 % dans le texte présenté par le Gouvernement. Les commissaires aux finances goûtent fort peu ce décalage entre annonces et réalité, comme le met en exergue cette frise chronologique qui fait un distingo entre ce que le Gouvernement savait et ce qu’il a dit. Ainsi, le ministre de l’Economie le plus durable de la Ve République a inauguré le bal des auditions avec un accueil plus que frileux. Il est vrai que ce dernier s’est défendu de toute responsabilité dans la projection du déficit à 6,1%. Il a notamment regretté l’absence de projet de loi de finances rectificative (PLFR), causée selon lui par la dissolution puis l’arbitrage défavorable de Michel Barnier désormais Premier ministre. L’actuel ministre du Budget - sous la tutelle de Matignon - était interrogé en parallèle par l’ancien conseiller politique de Bruno Le Maire et aujourd’hui député, Charles Sitzenstuhl (EPR). Laurent Saint-Martin n’a pas apprécié “l’argument PLFR” : « le gouvernement précédent avait ciblé à 487 milliards d’euros l’atterrissage [du montant de dépenses publiques], nous l’avons exécuté à 486. » a-t-il affirmé. Les échanges tendus et autres ping-pongs entre anciens et actuels n’en sont qu’au début des réjouissances. En effet, la mission d’information du Sénat auditionnera l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne le vendredi 15 novembre prochain. La commission des finances de l’Assemblée nationale constituée en commission d’enquête démarrera ses travaux prochainement après avoir officiellement nommé rapporteurs Eric Ciotti (UDR) et Mathieu LEFEVRE (EPR). Bruno Le Maire a d’ores et déjà promis d’y exposer "sa vérité". Autrement dit, amis aficionados du budget et des joutes parlementaires, sortez votre popcorn, ce n’est que le début ! #ActualitésKairos #actualitédelasemaine #financespubliques

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    senat.fr

  • Kairos a le plaisir de compter dans son équipe une nouvelle consultante senior, Joséphine D. 🤝🏼 Diplômée de Sciences Po Lille, Joséphine a exercé pendant plus de huit ans en cabinet d’affaires publiques. Ses différentes expériences l’ont amenée à acquérir une expertise particulière sur les enjeux européens et la légistique. Elle suit les enjeux industriels, financiers, juridiques et agroalimentaires.

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  • Alors que les débats à l'Assemblée nationale se sont enlisés sur le #budget ce week-end et que le vote sur la première partie du projet de loi de finance a été contraint d'être reporté. Découvrez l'analyse Kairos Affaires publiques, rédigée par notre consultante senior Melissa Amroun, pour notre partenaire United Government Affairs sur : ➡️ les difficultés des négociations entre partis politiques, pour lesquels la culture des coalitions et des compromis n'est pas habituelle ➡️ l'impact direct sur la montée en puissance du Rassemblement national ➡️ l'influence limitée du Premier ministre Michel Barnier #PLF2025

    Read Kairos Affaires Publiques article on the France coalition challenges! 🇫🇷 https://lnkd.in/e5bf8Tkb Contact any of our United Government Affairs network members to analyse threats and opportunities and to engage in policymaking ⬇ Hans Bellstedt Public Affairs GmbH , Ridens Public Affairs, Lindblom public relations public affairs, Tendo Consulting Limited, Kairos Affaires Publiques, NOESI Public Affairs, Lobbying & Communication. #France #Politics #GovernanceChallenges

    France’s love-hate relationship with political compromise and coalitions

    France’s love-hate relationship with political compromise and coalitions

    unitedgovernmentaffairs.com

  • 📢 Cette semaine, notre consultante junior Louise Msallan partage l'actualité qui l'a le plus marquée. La Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (#FNSEA) et les Jeunes Agriculteurs (#JA) ont annoncé cette semaine une mobilisation massive à partir du 15 novembre, qui a replacé la colère des agriculteurs sur le devant de la scène médiatique française. Celle-ci a été ravivée par la perspective de la concrétisation de l’accord UE-Mercosur lors du #G20 des 18 et 19 novembre à Rio de Janeiro. Ce traité de libre-échange entre l’Union européenne et les pays sud-américains, en discussion depuis 25 ans, est accusé par les professionnels du secteur de favoriser une concurrence déloyale. Bien au-delà de cet accord, ce sont les crises récurrentes qui pèsent lourdement sur l’agriculture française et attisent le mécontentement. Les mobilisations, entamées l'hiver dernier avec la convergence de tracteurs européens vers Bruxelles, se poursuivent chaque jour dans de nombreux départements ruraux. Les agriculteurs français ont dû affronter ces dernières années des crises successives, et ce dans plusieurs filières avec notamment des récoltes désastreuses : -25 % pour le blé, -20 % pour les raisins, avec le tournesol et le maïs menacés de pourriture dans des champs détrempés, ou encore des problèmes sanitaires récurrents pour les éleveurs, affectés par la fièvre catarrhale ovine (FCO) et l’influenza aviaire. Face à ces crises multiples, la concrétisation imminente de l’accord UE-Mercosur ajoute un nouveau motif d'inquiétude à l’échelle nationale, en raison du désaccord entre #Paris et #Bruxelles : le président et le gouvernement français, notamment la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, se disent opposés à celui-ci. Alors que le général De Gaulle avait su imposer sa vision pour la #PAC dans les années 1960, les agriculteurs restent réalistes quant à la capacité de la France à empêcher la signature de cet accord, et redoutent que la Commission européenne ne consulte même pas les États membres. Les semaines à venir seront ainsi décisives pour la souveraineté alimentaire de la France, avec un risque de pénuries dans les supermarchés pour Noël. Dans ce contexte, la ministre Annie Genevard a annoncé la reprise des débats sur le #PLOA en au Sénat en décembre, avec un objectif d’un texte adopté par les deux chambres avant  le Salon de l’Agriculture. ↪️ Pour en savoir plus : https://lnkd.in/eb5wRAVc #ActualitésKairos #actualitédelasemaine #Agriculture #SouverainetéAlimentaire #AccordUEMercosur #SIAL

    Colère des agriculteurs : vers une pénurie dans les supermarchés avant Noël ?

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    capital.fr

  • 📢 Cette semaine, notre consultante Céleste Dubois-Montécot partage l'actualité qui l'a le plus marquée. L’Assemblée nationale, divisée depuis des mois, a trouvé un terrain d’entente autour d’un sujet brûlant : la dérive des comptes publics. Ce mercredi 16 octobre, la commission des Finances a officiellement adopté les prérogatives d’une commission d'enquête pour se pencher sur les causes d’un déficit budgétaire historique. En 2024, celui-ci pourrait atteindre 6,1 % du PIB, bien au-delà des 4,4 % initialement prévus il y a un an, creusant un gouffre de 52 milliards d’euros. Cette commission, présidée par Éric Coquerel (LFI) et co-pilotée par Mathieu LEFEVRE (EPR) et un membre du groupe d’Eric Ciotti (UDR), devra examiner ce qui a conduit à une telle situation. Il s'agit d'une démarche inédite et saluée par l'ensemble des forces politiques de l’Assemblée. Le Premier ministre Michel Barnier a soutenu cette initiative, estimant que le Parlement devait « déterminer les chiffres, les faits et dire la vérité aux Français » sur cette dérive inédite des finances publiques. Les enjeux sont clairs : comprendre les raisons derrière le dérapage des prévisions budgétaires, qui a provoqué un gouffre de plusieurs milliards d’euros. De nombreux responsables, actuels et anciens, seront auditionnés, notamment Bruno Le Maire, qui se prépare déjà à défendre son bilan. Cette commission pourrait bien remettre en question la gestion des finances publiques sous les gouvernements successifs de Macron, et place déjà le camp macroniste sur la défensive, face aux accusations de laxisme budgétaire. Thomas Cazenave, ancien ministre des Comptes publics, affirme qu'il n'y a eu ni « insincérité » ni « cécité », mais la crainte demeure que cette commission devienne un procès politique des premières années du second mandat d’Emmanuel Macron. Ce dossier sensible pourrait en effet bien révéler des tensions internes dans la majorité gouvernementale actuelle. Entre loyauté envers Emmanuel Macron et la volonté de comprendre ce qui a mal tourné, les divergences pourraient faire exploser l’unité de la coalition gouvernementale. Certains élus Les Républicains, qui ne se positionnent plus comme une véritable opposition, ainsi que certains élus ou ministres EPR, perçus comme responsables de la dérive budgétaire, sont au cœur de cette dynamique complexe. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour l’équilibre politique du pays. #ActualitésKairos #Finances #CommissionEnquête #DéficitPublic #AssembléeNationale https://lnkd.in/e56KjsWu

    Budget : la commission d'enquête sur la dérive des comptes place le camp Macron sur la défensive

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    lesechos.fr

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