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Pour l’heure, il fait de plus en plus chaud au point que l’ONU, par la voix de son Secrétaire général Antonio Guterres, alerte sur une « épidémie de chaleur extrême » avec des températures dépassant les 50°. Selon le réseau européen Copernicus, les 21, 22 et 23 juillet 2024 ont été les trois journées les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde. De la Vallée de la mort aux États-Unis avec 54° à Agadir au Maroc où une vague de chaleur sans précédent ont entraîné la mort de vingt et une personnes dans la seule journée du 24 juillet.  Pourtant cette catastrophe climatique semble peu émouvoir les grands du G20 réunis à Rio de Janeiro le même jour pour la mise en place d’une taxation internationale des super-riches, destinée notamment à faire face aux changements climatiques. Poussée par le chef d’Etat brésilien Lula qui préside cette année le groupe rassemblant la plupart des principales économies mondiales ainsi que l’Union européenne et l’Union africaine, cette question de taxation internationale des super-riches fut, une fois de plus, rejetée par les États Unis. La secrétaire américaine du Trésor Janet Yellen estime que son pays ne voyait pas le besoin de négocier à l’échelle internationale une telle taxation. Et de renvoyer les Etats à leurs responsabilités par ces mots « chaque Etat à s’assurer que son système fiscal soit juste et progressif ».  On continuera donc à avoir chaud. Notamment en Californie, où ce sont plus de deux cent mille hectares qui ont été entièrement brulés sous les yeux impuissants des milliers de pompiers américains et canadiens aguerris venus en renforts.  La planète qui se réchauffe c’est ce que EDF, partenaire officiel des JO de Paris 2024 a voulu symboliser en créant cette extraordinaire flamme olympique qui casse les codes et devient électrique. Une flamme sans combustible, faite d’eau et de lumière, qui ne brûle pas mais qui illumine. Là aussi une première mondiale qu’on nous envie déjà. Cette flamme 100% électrique symbolise la mobilisation du fournisseur d’électricité pour lutter contre le changement climatique en s’appuyant sur de l’électricité : hydraulique, nucléaire, éolien, solaire et bientôt hydrogène et les carburants de synthèse.    Tout n’est donc pas perdu ! Lilian REILHAC

De quoi devrions nous avoir plus peur : l’IA ou le réchauffement climatique ? Nous vivons sans doute une des périodes les plus transformatrices de l’histoire humaine. Selon Elon Musk, Pdg de Tesla, « l’IA apparaît déjà comme l’avancée la plus prometteuse et fondamentale de la civilisation telle que nous la connaissons ». Il n’est pas le seul à le penser. Le Pdg de Google, Sundar Pichai estime que « l’IA est l’une des choses les plus importantes sur lesquelles l’humanité travaille ». Les Gafam sont convaincus que l’IA peut rendre l’humanité meilleure. Alors pourquoi doit-on pour autant avoir peur de l’IA au point que les observateurs n’excluent pas une guerre de l’IA avec la concurrence que se livrent actuellement les Etats. A commencer par le gouvernement américain qui vient de signer en urgence « The American Al Initiative » pour dominer le marché de l’Intelligence Artificielle. La Chine fait de l’IA une priorité absolue en investissant plusieurs centaines de milliards de dollars dans son plan de développement de l’IA « Made in China 2025 ». Pour sa part, l’Europe compte enfin se donner les moyens d’exister malgré son important retard en augmentant ses investissements dans l’IA jusqu’à 20 milliards d’euros par an. Avec la montée en puissance des intelligences artificielles destinées au grand public que sont notamment Chatgpt, Bing image Creator, ou encore Gemini de Google, des voix s’élèvent même pour demander une pause dans leur développement. Et si l’avènement de l’IA amenait des bouleversements encore plus importants qu’internet ou la révolution industrielle ? Alors que les défis liés au fonctionnement systémique du secteur de la santé ne cessent de croître, l’intelligence artificielle est en plein essor. Aujourd’hui, les solutions d’IA favorisent la transformation des soins de santé allégeant la charge de travail des médecins, souvent épuisés, et en accélérant les décisions et les diagnostics cliniques. Mais voilà, l’IA est grosse consommatrice d’énergies. D’ici trois ans, il faudrait produire davantage d’électricité pour les besoins de l’IA. Reste à savoir comment…

Mobil'Idées n°12 est en kiosque La persévérance, l’audace, la confiance et la détermination... D’abord un grand merci à nos fidèles et nouveaux lecteurs pour l’accueil et leurs encouragements pour le nouveau Mobil’Idées qu’elles et ils ont découvert à travers le numéro précédent. Le site aussi a connu un profond toilettage avec plus d’infos régulières, davantage de réactivités. Pour ce douzième numéro, l’innovation réunionnaise est de nouveau mise en avant. Après EDF PEI, c’est la Distillerie Rivière du Mât qui illustre cette quête des Réunionnaises et des Réunionnais à oser, révolutionner, inventer et franchir tous les obstacles pour réussir et exposer leurs savoirs faire au monde entier. La distillerie de l’Est, par un process de méthanisation unique, est parvenu à produire ses propres besoins en énergie et alimenter plus de deux mille foyers réunionnais en électricité. Autre réussite, celle de Samir Mamoodjee, fondateur de Bibi & Bike, qui discrètement continue à séduire celles et ceux qui louent de plus en plus ses mini vélos électriques pliables qu’on peut transporter avec soi dans le bus pour faciliter le trajet quotidien domicile-travail. Et que dire de l’aventure de Théophile Helleboid avec ses applications bus.re et tipa.re qui rendent l’usage des transports en commun et les randonnées plus rassurantes et paisibles ? Ou encore Amélie Balencourt, de la Semittel, qui a mis en place le premier service de location de vélos électriques à La Réunion baptisé Altervélo et qui enregistre aujourd’hui plus de deux mille locations en trois ans ? Ces récits sont parmi tant d’autres que Mobil’Idées continuera à imprimer sous papier glacé. Une façon pour nous journalistes de Mobil’Idées de contredire le vieux proverbe africain qui dit « quand un arbre tombe, on l’entend : quand la forêt pousse, pas un bruit ». Bonne lecture La rédaction

Mobil'Idées, Nouvelle formule Pas de mobilité sans énergies, alors votre magazine Mobil’Idées connaît lui aussi sa révolution, avec un nouvel éditeur, Zebra Editing, nouvelle maquette, augmentation de la pagination, nouvelle rubrique dédiée à la transition énergétique. Après plus de deux ans d’existence, l’unique support d’informations dédié aux mobilités, complété avec la transition énergétique, s’est fixé comme objectif d’être le référent en la matière dans l’océan Indien. L’édition 11 de Mobil’Idées c’est le départ d’une nouvelle ère pour vivre l’actualité des différents modes de déplacements aussi bien à La Réunion, dans l’hexagone mais aussi dans l’océan Indien. C’est aussi pour remercier l’engagement de notre fidèle communauté, lecteurs et annonceurs, que nous avons fait le choix de nous lancer un nouveau défi : moderniser le support, plus épuré pour se concentrer sur l’essentiel des informations avec l’apport de nouveaux journalistes spécialisés, de très belles photos et illustrations, mais aussi en donnant la parole à celles et ceux qui font bouger notre territoire. Grâce à vous toutes et tous, Mobil’Idées continuera à vous accompagner pour mieux vous déplacer, produire et consommer de nouvelles énergies. L’équipe de Mobil’Idées

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