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C'est grave. Bienvenue au Wauquistan.
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C'est grave. Bienvenue au Wauquistan.
Bon matin France ! 🇫🇷 Les marchés boursiers américains sont-ils en surchauffe ? La question brûle les lèvres de nombreux investisseurs. Après deux années consécutives de rendements dépassant les 20 % sur le S&P 500, tout le monde scrute les signaux d’alerte. Mais avant de hurler au krach, il convient de s’interroger : sommes-nous face à un véritable excès irrationnel, ou simplement à une vague d’enthousiasme tempérée ? Les bulles, c’est bien connu, se nourrissent de nouveauté. De la frénésie des tulipes au XVIIe siècle jusqu’au boom des dotcoms des années 90, l’histoire regorge d’exemples où l’innovation devient prétexte à une déconnexion totale des réalités. Aujourd’hui, l’IA semble jouer ce rôle de vedette montante, tandis que les sept géants de la tech — ces fameux "Magnificent 7" — occupent une place disproportionnée dans le S&P 500. Certes, ils ont des avantages massifs : technologie de pointe, échelle mondiale, domination des marchés. Mais les investisseurs, parfois, oublient que la disruption peut frapper même les disrupteurs. Rien n’est immuable, surtout dans les secteurs hyper-techniques. Alors, bulles ou simple euphorie maîtrisée ? Les chiffres racontent une histoire plus nuancée. Avec un ratio cours/bénéfices de 23,6 fois sur le S&P 500, le marché est cher, mais pas totalement dément. On ne crie pas encore « aucun prix n’est trop élevé », ce mantra dangereux des véritables bulles. Mais l’optimisme ambiant, la foi aveugle dans l’IA et la conviction que les leaders d’aujourd’hui domineront encore dans des décennies doivent nous rappeler une vérité fondamentale : ce qui monte finit souvent par redescendre. Peut-être pas aujourd’hui, ni demain, mais l’histoire des marchés ne pardonne jamais l’excès de confiance. Quant au reste de l’actu, je te fais ça en bref dans A Free Lunch.
Bon matin France ! 🇫🇷 Huit milliards d’âmes aujourd’hui, dix milliards demain. Voilà le bilan démographique implacable de ces vingt-cinq premières années du siècle. Pendant qu’on célèbre (ou déplore) la montée en puissance de l’Afrique et l’Inde débordante, le « vieux monde » se prépare à plier bagage, pris dans un déclin inéluctable. La Chine, jadis championne de la croissance à deux chiffres, affronte sa toupie démographique, pendant que l’Europe, avec son obsession pour le vieillissement et le taux de fécondité, semble avoir pris une carte de fidélité au club des pessimistes. Et que dire des États-Unis ? Toujours là, bien sûr, mais seuls au milieu d’une classe de poids plumes économiques. La grande fracture économique : riches et fatigués vs pauvres et affamés. Voilà le schéma du futur, nous dit-on, avec un Nord global sénescent et un Sud affamé mais en plein boom démographique. Les inégalités seront exacerbées, les ressources étirées jusqu’à la rupture, et pourtant, l’optimisme technologique persiste. Transition énergétique, dites-vous ? Super, sauf que le cuivre – ce nouvel or rouge – sera plus disputé que jamais. Et nourrir tout ce petit monde ? Bonne chance avec des récoltes aussi capricieuses qu’un thermomètre climatique. Et la gouvernance mondiale dans tout ça ? Perdue quelque part entre un Doha Round enterré et une OMC zombifiée, tandis que le système monétaire continue de tourner autour d’un dollar vieillissant mais increvable. Comme disait Raymond Aron, tout est toujours en question, rien n’est jamais acquis. Sauf peut-être une chose : dans ce grand théâtre démographique et économique, on sait déjà qui jouera les premiers rôles et qui devra se contenter de la figuration. Alors, vieux monde, prêt pour ton dernier acte ? Quant au reste de l’actu, je te fais ça en bref dans A Free Lunch.
Bon matin France ! 🇫🇷 Ah, le déclin, ce passe-temps national. Entre deux cafés, on se complaît à prophétiser la chute de la France, tout en savourant une bonne dose d’auto-flagellation. Les sondages ne mentent pas : plus de deux tiers des Français voient le pays sombrer. Pourtant, on oublie vite que ce n’est pas le déclin qui nous freine, mais notre immobilisme. On regarde le bateau tanguer sans jamais vraiment ramer pour redresser la barre. Prenons le budget, par exemple. Oui, la dette est astronomique, et la croissance à peine visible au microscope. Mais une petite réduction des déficits suffirait à calmer les agences de notation et à nous éviter une nouvelle claque financière. Et les retraites ? Au lieu de débats sans fin, il suffirait d’améliorer les petites pensions ou d’accorder le minimum vieillesse à 60 ans pour redonner un peu de dignité aux plus précaires. Des solutions simples, mais qui demanderaient un peu de courage politique. Le vrai problème, c’est ce marché du travail figé, où les moins qualifiés sont coincés dans des jobs sous-payés et sans avenir. Tant qu’ils seront mal rémunérés et ignorés, ils continueront à quitter le navire. L’antidote au pessimisme, ce n’est pas de nouveaux discours larmoyants, mais des actions concrètes pour leur offrir des perspectives. Car au fond, ce n’est pas le déclin qui nous guette, c’est notre incapacité à avancer. Et ça, ça se soigne. Quant au reste de l’actu, je te fais ça en bref.
Pour la 2e fois en 1 mois, la société Blast Club est condamnée aux dépens dans le cadre des 2 procédures intentées contre Zero Bullshit. En décembre, le tribunal avait réaffirmé la liberté d'expression de Zero Bullshit lors du jugement pour atteinte au secret des affaires. Dans ce second jugement, Blast n'a pas obtenu la condamnation pour diffamation pour la newsletter à son sujet. En espérant, désormais, que Zero Bullshit puisse continuer à paraître librement et sans pressions inutiles, couteuses en temps, comme en argent.
Bon matin France ! 🇫🇷 Elon Musk, le roi du chaos algorithmique, continue de jouer à « SimPolitique » avec un joystick bien huilé. Après avoir transformé X (anciennement Twitter) en caisse de résonance pour ses ambitions, voilà qu'il s’attaque à la politique mondiale. Son objectif ? Plus d’usines, des travailleurs à bas coût, et une réglementation aussi souple qu’un spaghetti. En gros, Musk ne rêve pas d’un avenir radieux pour tous, mais d’un monde où ses fusées, ses satellites et ses usines électriques dominent chaque recoin de l’économie mondiale, avec l’argent public comme carburant, bien sûr. Mais Musk, ce n’est pas juste le businessman. C’est aussi le provocateur. Quand il tweete sur « l’inévitabilité d’une guerre civile » ou encense l’AfD en Allemagne, il ne fait pas que flirter avec les extrêmes : il façonne un public déjà chauffé à blanc par des théories complotistes et des algorithmes biaisés. Et il s’en sert comme levier pour peser sur les gouvernements. Une stratégie qui frôle le colonialisme numérique : acheter des parts de marché politique sous prétexte d’investissements stratégiques. En clair, Musk ne veut pas seulement plus d’usines en Europe, il veut aussi des prompteurs politiques qui chantent ses louanges. Et, évidemment, il s’arrangera pour que son nom reste en haut des tendances X, puisque, pourquoi pas ? Face à ce bulldozer numérique, l’Europe reste timidement sur la touche. X est sous la surveillance du DSA, mais il reste trop petit pour être considéré comme un gardien. Résultat ? Musk joue en toute impunité, pendant que des politiciens appellent à davantage de régulation. Mais soyons honnêtes : tant que l’Europe n’aura pas de stratégie unifiée pour protéger ses processus électoraux et sa souveraineté numérique, Musk continuera à tirer les ficelles, à truquer les prompteurs et à dérouler ses plans avec une arrogance savamment modérée par ses tweets. Quant au reste de l’actu, je te fais ça en bref.
Bon matin France ! 🇫🇷 La Californie brûle, encore. Chaque année, c’est le même scénario : des incendies dignes des pires blockbusters envahissent Los Angeles, transformant les collines en brasier, et les vidéos virales font pleurer Internet. Sauf qu’ici, pas de générique de fin héroïque. Les pompiers risquent leur peau pour protéger des demeures à plusieurs millions, pendant que certains propriétaires, désespérés, demandent des « pompiers privés » sur Twitter. Ironie du sort, ce chaos n’est même pas un climax, juste l’acte d’ouverture d’un drame plus profond : la crise de l’assurance. La réalité, c’est que reconstruire des villas sur des zones à haut risque n’a jamais eu de sens, sauf pour ceux qui encaissent les primes. Le fonds FAIR, l’assureur de dernier recours en Californie, n’a que 700 millions de dollars en caisse pour couvrir des milliards d'exposition. Face à ces chiffres, même le plus optimiste des scénaristes s’inclinerait. Combien de fois va-t-on encore payer pour reconstruire sur des collines inflammables ? Combien de pompiers devront encore jouer les héros pour protéger des « belles vues » ? À un moment, la réalité impose ses limites, même dans le rêve californien. Et pourtant, la fin du film ne promet pas d’éclaircies. Entre des politiques publiques insuffisantes et une industrie de l’assurance au bord du gouffre, il est clair qu’aucun deus ex machina ne viendra sauver la situation. Alors que les cendres se dissipent, une chose est sûre : la Californie devra réécrire son script, et cette fois, avec un peu moins de flammes et beaucoup plus de pragmatisme. Quant au reste de l’actu, je te fais ça en bref.
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On n'est jamais trop prudent.
Bon matin France ! 🇫🇷 L’UE en 2025, c’est un peu comme un jardin à l’abandon : les géants de la tech, tels des ronces, étouffent tout ce qui essaie de pousser. Google, Meta, Amazon ? Non contents d’épuiser nos réseaux électriques et de piller nos données, ils verrouillent aussi l’infrastructure numérique mondiale. Vous vouliez un Internet libre et diversifié ? Désolé, c’est devenu un parc à thème privé où seuls les mastodontes jouent et gagnent. Résultat : nos entreprises tech européennes végètent, tandis que les champions nationaux, comme Mistral AI, finissent par s’adosser aux mêmes prédateurs qu’ils étaient censés concurrencer. Mais ne vous inquiétez pas, l’UE a un plan ! Enfin, un embryon de plan. Teresa Ribera a montré qu’on pouvait au moins faire plier Apple et récupérer quelques milliards en arriérés d’impôts. Un premier pas, certes, mais à ce rythme, nos régulateurs finiront par distribuer des amendes comme des bons points pendant que la tech US continuera à siphonner nos données et notre démocratie. Car oui, derrière cette domination numérique, c’est aussi la stabilité politique européenne qui vacille. La montée des extrêmes est alimentée par ces outils de manipulation de masse, tandis que le journalisme européen, étranglé par les monopoles publicitaires, peine à tenir debout. Alors, que faire ? Réensauvager l’Internet, disent certains penseurs visionnaires. Pas en plantant des arbres numériques, mais en rasant les murs que les géants ont construits. Démanteler ces monopoles pour redonner de l’espace aux startups locales et à l’innovation verte. L’Europe mérite mieux que de jouer les figurants dans un écosystème numérique accaparé par trois ou quatre acteurs. Madame Ribera, vous avez les outils. Alors, prenez une hache et libérez le jardin. Quant au reste de l’actu, je te fais ça en bref.
Bon matin France ! 🇫🇷 Bienvenue dans l'ère du populisme violent, où chaque coin de rue, américaine pour le moment, peut devenir un champ de bataille idéologique. L’assassinat d’un PDG à Manhattan n’est qu’un nouvel épisode dans la série en cours. Entre attentats ciblés, attaques racistes, et tentatives d’assassinat d’élus, les États-Unis semblent transformer leur démocratie en une arène de catch sanglant où l’establishment et les extrêmes s’affrontent sous les hourras d’un public polarisé. Pas de jaloux, la violence s’invite à gauche comme à droite : incendies après George Floyd, invasion du Capitole, ou encore, dernièrement, la montée des tensions autour de l’identité raciale. Les théories du complot et les réseaux sociaux amplifient les déchirures, tandis que le mythe d’un "grand remplacement" ou d’un "racisme systémique permanent" pousse certains à prendre les armes. Même Trump, survivant de plusieurs tentatives d’assassinat, n’échappe pas à cette frénésie destructrice. Et que dire de ce président même pas en fonction, qui menace d’envahir le Groënland, d’intégrer de force le Canada ou de prendre militairement le contrôle du canal de Panama ? Désormais soutenu, et à la surprise générale, par la plupart des géants de la tech’, dont le dernier volte face a eu lieu hier, avec le retournement de veste de Zuckerberg. La normalisation de cette violence n’est pas juste inquiétante, elle est un avertissement : quand les tabous explosent pour une cause, ils ouvrent les vannes pour toutes les autres. L’Amérique, autrefois terre de consensus, glisse vers une anarchie armée où la politique se joue au bout du fusil, et où la "multiracialité" en construction semble davantage attiser les flammes que rapprocher les cœurs. Une chose est sûre, cette guerre culturelle n’est pas près de se terminer. Et on voit mal comment, comme d’habitude, cette mode ne viendrait pas s’installer en France avec quelques années de retard. Quant au reste de l’actu, je te fais ça en bref.