Asma GHAFFARI 🌞’s Post

𝐐𝐮𝐢 𝐧’𝐚 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐯𝐢𝐜𝐭𝐢𝐦𝐞 𝐨𝐮 𝐭𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐫𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 ? 🙄 𝑷𝒂𝒓𝒍𝒆𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒔𝒑𝒐𝒓𝒕 𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍 ! Que ce soit dans les écoles, la vie privée ou les entreprises, il y a toujours quelqu'un qui aime donner son avis sur quelqu'un d'autre. Le problème, c'est qu'au-delà de l'aspect irrésistible de partager, de manière anodine, son opinion ou d'émettre des jugements qui font du bien, cela peut causer bien plus de dégâts qu'on ne l'imagine : - isolement, exclusion sociale, tristesse voire dépression - division du groupe, érosion de la culture d'entreprise - perte de temps, diminution de la productivité et de l'efficacité - réputation mise à mal - détérioration des relations - diminution de l'estime de soi - émergence d'un environnement toxique. ✔️ Si on accordait plus de crédit aux faits qu'à ce que les gens disent, je pense que ce serait sans doute, plus constructif. Ce qui m'étonnera toujours, c'est l'énergie que certains peuvent mettre lorsqu'ils donnent leur avis, même sur ceux qui sont partis. Pour moi, c'est le graal du commérage ! 🤪 Il va de soi que si la Direction s'y met, cela n'annonce rien de rassurant 🤔 Ceux qu'on portait aux nues hier deviennent responsables des difficultés d'aujourd'hui. Je trouve ça drôle en soi, mais certains peuvent se sentir peinés ou atteints par ce qui leur sera rapporté. Car oui, tout se sait ... rappelle-toi les gens adorent parler les uns des autres. 𝑳𝒆 𝒏𝒐𝒏-𝒋𝒖𝒈𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒕 𝒍'𝒊𝒏𝒕𝒆́𝒈𝒓𝒊𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒂𝒓𝒐𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒏𝒕 2 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒆𝒑𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒆, 𝒆𝒕 𝒅𝒖 𝒅𝒆́𝒗𝒆𝒍𝒐𝒑𝒑𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍. Je vous propose ici 3 premières pistes qui aident à garder sa parole "impeccable" (en référence aux Accords Toltèques) en entreprise (et ailleurs) : ✨ s'adresser directement à la personne concernée en étant factuel ✨ ne pas parler sur des personnes qui ne font plus partie du paysage ✨ encourager une culture de transparence, de communication positive et de bienveillance, évidemment soutenue par le Direction, qui doit montrer l'exemple. Utiliser sa parole de manière constructive, honnête et respectueuse, en cohérence avec les valeurs et la vérité de chacun est une qualité indispensable aux relations humaines authentiques. 𝐋'𝐚𝐮𝐭𝐡𝐞𝐧𝐭𝐢𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐭𝐫𝐞̀𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐦𝐨𝐢. Les commérages vont donc à son encontre. 𝐄𝐭 𝐭𝐨𝐢, 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐪𝐮𝐢 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐢 ? 𝑃𝑎𝑟𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒-𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑛 𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑖.

Savoir apprécier ce que l’on a! Hiroyuki Sanada a un jour dit : « Il y a ceux qui rêvent d’avoir une piscine à la maison, tandis que ceux qui en ont une l’utilisent à peine. Certains pleurent la perte d’un être cher, tandis que d’autres qui ont cette chance se lamentent sur des conflits mineurs. Ceux qui n’ont pas de partenaire en voudraient un, alors que ceux qui sont en couple oublient parfois de l’apprécier. Ceux qui ont faim donneraient tout pour une assiette de nourriture, pendant que ceux qui en ont à profusion se plaignent du goût. Ceux qui n’ont pas de voiture en rêvent, tandis que ceux qui en possèdent cherchent souvent quelque chose de mieux. La clé, c’est de savoir être reconnaissant, de prendre un moment pour observer ce que nous avons et de réaliser que, quelque part, quelqu’un donnerait tout pour ce que nous possédons déjà et que nous ne valorisons pas suffisamment. » Ces mots résonnent comme un rappel essentiel : nous sommes souvent prisonniers d’une course sans fin pour “plus”, oubliant de savourer le présent. Dans une société où le matériel et la comparaison dictent nos comportements, il est fondamental de développer une posture de gratitude et de réflexion. Le développement personnel commence par l’observation : observer nos comportements, nos attentes, et notre capacité à reconnaître la richesse de ce que nous avons. Être reconnaissant, c’est aussi un acte d’humanité envers soi-même et les autres, une façon de cultiver des relations plus saines et d’adopter une posture plus équilibrée dans la vie. Et si 2025 était l’année où nous transformions notre regard ? Une année où nous choisirions de valoriser ce que nous avons déjà, où nous poserions des actes de gratitude et d’ouverture envers le monde et nous-mêmes. Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous prêt(e) à changer votre perspective ? #Gratitude #DéveloppementPersonnel #Réflexion #Humanité #PosturePositive #Motivation #HiroyukiSanada

une bonne résolution pour 2025!

Une réflexion très intéressante sur le "people pleasing" (le fait de chercher constamment à faire plaisir aux autres). Selon l'auteur, le "people pleasing" peut être assimilé à un manque d’affirmation de soi qui peut s'expliquer par le fait de vouloir “plaire à tout prix” aux autres. 1. L’affirmation de soi : opinion globale qu’une personne a d’elle même (estime de soi) et confiance qu’elle a en ses capacités et ses ressources" (confiance en soi). 2. Les personnes qui ont une faible estime d’elles-mêmes et une confiance en leurs capacités fragilisée, auront de grandes difficultés à s’affirmer face aux autres". 3. L’affirmation de soi "est la capacité à exprimer notamment des choses connotées négativement : son désaccord ou sa critique, son incapacité à faire telle ou telle chose ou tout simplement à dire “non”. 4. Symptômes du manque d'affirmation de soi (ou "people pleaser") : - Difficultés à dire non - Dire non sans réfléchir - Devancer les désirs de l'autre - Grande difficulté à émettre une critique ou à être en désaccord - Difficulté à accepter les compliments et à entendre les critiques 5. Conséquences : - Sentiment de frustration et d'injustice - Baisse de l'estime dd soi et de la confiance en soi - Risque d'épuisement professionnel Conclusion : Tout accepter de l’autre n’est pas être gentil et dire “non” ne signifie pas que l’on soit méchant : On ne peut pas plaire à tout le monde ! 6. 4 conseils pour s'affirmer au travail - Prendre son temps avant de donner sa réponse - "Pour arriver à dire “non” il vaut mieux commencer par refuser ce qui nous paraît avoir moins d’enjeu" - Refuser sans se justifier ou s'excuser - Tenir bon.

Je ne laisse plus rien passer. ❌️ Ces petites phrases racistes ou très "borderlines" auxquelles je ne réagissais pas par gêne et surtout pour ne pas faire de vagues pendant les premières années de ma carrière. Au fil du temps, j'ai senti un désalignement. Pour qui et pour quoi paraître aussi lisse et consensuelle, voire connivente ? Après 2️⃣enfants en 1️⃣8️⃣ mois ➕️ 1️⃣ poste à responsabilité, mon cerveau a fait le job 🟰 aller à l'essentiel. Plus de place pour le masque. 🎭 Alors j'ai parlé et depuis je n'arrête plus. 😤"Roh avec toi on peut plus rien dire, tu vas encore faire ta RH". Vraiment ? Chacun est libre de s'exprimer, mais si cela heurte mes valeurs ou me rend mal à l'aise je le fais savoir, par des mots clairs. ↪️ Florilège des phrases entendues au bureau, qui m'ont fait le plus fulminer : ❌️ "Il ne fout rien au bureau, mais c'est normal les malgaches c'est des fainéants". ❌️ "Il nous a fait ça en juif". ❌️ "Je n'ose rien dire à la salariée (voilée) j'ai peur que ses cousins viennent poser une bombe chez moi". ❌️ "Leur ramadan c'est vraiment ridicule". ❌️ "Il y a trop de maghrébins dans cette équipe". ❌️ "J'ai travaillé comme une chinoise". ❌️ "On n'est pas des roumains". ↪️ Petite dédicace au passage à un influenceur très connu qui a récemment utilisé cette expression dans un post de manière totalement décomplexée... En tant que personne et a fortiori RH, je rappelle qu'au travail on n'est pas au PMU du coin. L'entreprise est un lieu de travail et de mixité, avec des personnes qu'on n'a pas choisies, qui nous interpellent voire nous dérangent, le "vivre ensemble" y est obligatoire. 🤝🏻🫱🏿🫲🏽🫱🏽🫲🏻 🤝 "On ne peut plus rien dire" ? Nuance : on ne peut pas TOUT dire. 🖊 Nota bene : le racisme n'est toujours pas une opinion. C'est un délit. Et c'est sanctionné. Même en entreprise. A bon entendeur. 🎤

Invisible, mais indispensable… Depuis quand est-ce qu’être discrète veut dire être ignorée ? Ah, les assistantes, ces héroïnes du quotidien que personne ne voit vraiment… Et franchement, c’est quoi ce délire ? Toujours dans l’ombre, à gérer la moitié de l’univers pro sans faire de bruit, et souvent personne pour dire "merci". Genre, tu sauves des réunions, tu fais avancer des projets, tu calmes des crises, mais tout le monde pense que ça se fait tout seul. Spoiler: nope, c’est toi la magicienne. Alors, comment faire pour qu’on reconnaisse enfin ta valeur, sans passer pour celle qui se la raconte ? C’est tout un art, mais t’inquiète, on va gérer ça. 🌺 Être une héroïne invisible… c’est bien, mais briller un peu, c’est mieux ! Premièrement, être dans l’ombre, ça va deux minutes. La clé, c’est de montrer non pas ce que tu fais, mais ce que ça change. Au lieu de dire "J’ai organisé la réunion", tu balances "Grâce à moi, tout le monde était prêt, on a gagné deux heures et évité la crise". Là, ton impact devient évident, sans avoir besoin de te vanter. 🌺 Pourquoi c'est important de te faire reconnaître en 2024 ? En vrai, avec toutes les tendances du moment le bien-être au travail, le sens dans les missions, bla bla bla si personne ne remarque ce que tu fais, c’est direct démotivation et envie de fuir. En plus, avec tout le délire du télétravail et des outils numériques, ton rôle est devenu encore plus important. Il est temps que les autres captent ça aussi. 🌺 Comment te faire remarquer sans être relou ? Parle résultats : Quand tu partages ce que tu fais, explique toujours ce que ça apporte. Genre "Grâce à ça, on a économisé du temps", "Ça a permis de finir plus vite", tu vois le genre. Sois proactive : N’attends pas que quelqu’un te félicite, fais-toi remarquer ! Partage tes réussites en équipe, parle des projets auxquels tu participes. Si tu ne le dis pas, qui va le faire ? Fais équipe avec tes collègues : Si eux commencent à parler de ton impact, tu n’as même plus besoin de te mettre en avant toi-même. Win-win. Le rôle des assistantes évolue (et toi avec) Depuis quelques années, être assistante, ce n’est plus juste répondre aux mails et prendre des rendez-vous. On parle de gestion de projets, d’outils numériques, et maintenant même de télétravail qui demande une nouvelle organisation. Si tu maîtrises tout ça, montre-le. Parce que ça, c’est pas donné à tout le monde ! Bref, voilà le truc : tu bosses comme une dingue, mais ça ne veut pas dire que tu dois rester invisible. Fais-toi remarquer, mais fais-le bien, avec classe, en montrant comment tu changes la donne. Allez, fini l’ombre, c’est l’heure de briller un peu ! Est-ce à nous de prouver notre valeur ou à l’entreprise de la reconnaître naturellement ?

Le lieu de travail est un lieu de sociabilites et de démocratie, au sein duquel les collectifs de travail doivent se constituer dans le respect et la différence de chacune et chacun. Et ça commence, comme pour les propos sexistes et sexuels, par faire baisser le seuil collectif de tolérance à l’égard des propos et blagues à caractère raciste et antisémite. Ce n’est pas aux victimes , seules, de se défendre, c’est au collectif de travail auquel elles appartiennent de les protéger. et aux élus du personnel et délégués syndicaux de les accompagner quand ce n’est pas le cas.

Si vous pouviez dire non sans craindre les conséquences, est-ce que ça changerait votre vie? 🙄 On pense à tort que : ▸ Je suis naturellement plus douce et attentionnée. ▸ Je choisis volontairement des rôles de care. ▸ Dire non est simplement une question de caractère. 😕 Mais en réalité : ▸ Les normes sociales et culturelles m'ont poussée à être accommodante et à éviter les conflits. ▸ Je ressens une pression sociale forte pour répondre aux besoins des autres et éviter le rejet. ▸ Mon hypersensibilité émotionnelle et mon empathie m'invitent encore trop souvent à privilégier les besoins des autres avant les miens. 😫 C’est problématique car : ▸ Ça entraîne une surcharge mentale et émotionnelle, qui a impacté mon bien-être, j'ai à 2 reprises laissé ma peau au travail... ▸ J'avais du mal à m'affirmer dans ma vie professionnelle et personnelle, ce qui a limité mon épanouissement et ma progression, j'ai perdu du temps et de l'argent... ▸ Ça perpétue des stéréotypes de genre qui limitent les possibilités d’évolution, de diversité et entraine la précarité des femmes... ☺️ Alors, quoi faire ? ▸ Sensibiliser et éduquer sur les normes de genre dès le plus jeune âge pour encourager une répartition équitable des rôles. ▸ Prendre conscience de son niveau de confiance et d'estime de soi, et apprendre à dire non sans culpabilité. Se faire accompagner dans ce processus pour s'affirmer pleinement avec authenticité. ▸ Encourager les environnements de travail et les cercles sociaux à valoriser l’authenticité et l’autonomie, en reconnaissant et respectant les besoins individuels. ▸ Oser parler d'argent, s'éduquer financièrement pour être indépendante et se protéger. 👉 Se prioriser et s'affirmer, sans culpabilité. Dire non pour trouver un équilibre durable et oser Être. Je suis là pour vous accompagner dans ce processus et vous aider à vous affirmer pleinement.

𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥'𝐞𝐟𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮 à 𝐬𝐚 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐞 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 Dans le milieu 𝙋𝙧𝙤𝙛𝙚𝙨𝙨𝙞𝙤𝙣𝙣𝙚𝙡 il arrive souvent qu'une personne investie, celle qui prend des initiatives, résout les problèmes et s'assure que tout avance correctement, soit paradoxalement celle qui reçoit le plus de remarques inutiles ou critiques injustifiées🤨 Des personnes mal intentionnées 😈trouvent toujours quelque chose à redire [une remarque banale, une critique sur un détail insignifiant… ] Le but 🧐? Diminuer cette personne et la faire passer pour moins compétente, malgré les résultats concrets et visibles qu’elle apporte. Ce type de comportement est non seulement injuste, mais peut aussi démotiver les meilleurs éléments d’une équipe. 𝙀𝙣 𝙥𝙨𝙮𝙘𝙝𝙤𝙡𝙤𝙜𝙞𝙚 𝙙𝙪 𝙩𝙧𝙖𝙫𝙖𝙞𝙡, on pourrait même l’assimiler à une forme de 𝙃𝙖𝙧𝙘è𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙢𝙤𝙧𝙖𝙡. Il est essentiel de créer un environnement où les efforts sincères sont respectés et où les critiques sont constructives, et non utilisées pour nuire à autrui 😉

Combien de fois entend-on « elle oui lui, on lui laisse tout passer ! moi on ne me loupe pas ! » ou encore « elle ou il est remercié.e alors qu’elle ou il n’a rien fait, moi je me tue à la tâche et on m’en demande toujours plus » … et j’en passe… Ce phénomène, on le retrouve dans l’entreprise mais pas que ! Au sein de la famille et dans le système éducatif également! Ces schémas répétés où les individus les moins performants, les moins investis, les plus dilettants, les plus oisifs semblent toujours mieux rétribués. Ces schémas où les individus engagés, travaillomanes, performers, développent la conviction de ne jamais être suffisamment à la hauteur. Si le résultat de ces comportements peut sembler négatif, voire toxique, il n’en reste pas moins vrai que l’intention de ce comportement est ultra positive ! En effet, si naturellement, voire culturellement, on s’attache à toujours attendre plus de ceux qui donnent déjà beaucoup, c’est qu’on les en sait capables ! On souhaite les voir aller au-delà de leurs limites que l’on imagine pouvoir pousser toujours plus loin. A contrario, ceux qui nous semblent au seuil de leurs compétences, on les laisse tranquille. On développe une sorte d’empathie vis-à-vis de leurs limites. On les en excuse. Cependant, ce comportement à l’intention positive peut avoir des effets pervers plus ou moins forts chez les individus. En effet, cela peut générer de la frustration, de la démotivation, un sentiment d’injustice profond, qui remet en question l’estime de soi. Alors s’il est louable d’accompagner les personnes dans leurs développements de compétences et de les aider à se dépasser, et s’il semble naturel de laisser les personnes qui nous paraissent plus en retrait tranquilles, essayons de rester à l’écoute des ressentis et des besoins de chaque catégorie d’individus. Peut être que les personnes en recul ont besoin de nos encouragements ? Peut être que les personnes au taquet on besoin de reconnaissance comme carburant suffisant pour se dépasser elles-mêmes ?