Julien Guillot-Sestier’s Post

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ChatGPT & Generative AI Facilitator | Brand Strategist | I provide solutions to enhance your digital communications presence | Founder of Turn Off Communications | 🌶️

Les besoins en électricité de l'IA explosent, et la question de son empreinte carbone devient urgente. 📊 L'IA, gourmande en énergie : - Une requête sur ChatGPT consomme 10 fois plus d'énergie qu'une recherche Google classique. - D'ici 2030, l'IA pourrait représenter 9% de la consommation électrique aux États-Unis. - Toujours d'ici 2030, l'IA et les data centers pourraient contribuer jusqu'à 3% des émissions mondiales de CO2 — soit 5 fois plus qu'en 2020. 🌍 Promesses pour le climat L'IA pourrait pourtant être une alliée pour réduire nos émissions de CO2 de 5 à 10% d'ici 2030 notamment grâce à : - Des prévisions météorologiques ultra-précises, permettant une meilleure anticipation des événements climatiques extrêmes, - L'optimisation des énergies renouvelables, par la prédiction des périodes venteuses et ensoleillées pour maximiser leur usage, - La gestion intelligente des ressources énergétiques, pour moins s’appuyer sur des énergies fossiles. ⚡️ Le paradoxe ? Alors que l'IA est souvent présentée comme une solution pour décarboner nos économies, son développement accélère une course à l'énergie sans précédent: - En 2023, Google, Meta, Microsoft et Amazon ont monopolisé 29% des nouveaux contrats d'énergie éolienne et solaire dans le monde. - Malgré ces efforts, leurs émissions de CO2 continuent de grimper : +30% pour Microsoft, +13% pour Google en 2023, et la demande en électricité devient si intense que certaines régions, comme Salt Lake City ou Santa Clara, refusent de nouvelles connexions de data centers. Pour répondre à cette pression énergétique, des géants comme Google explorent des solutions inédites. Google a récemment signé un accord avec la startup Kairos Power pour construire 6 mini-réacteurs nucléaires (SMR), capables de générer 500 MW d’énergie décarbonée d’ici 2035. Cependant, de nombreuses questions restent ouvertes. Par exemple, les mini-réacteurs nucléaires (SMR) sont plus flexibles et nécessitent moins de refroidissement que les grands réacteurs, mais ils sont critiqués pour des coûts encore élevés et des incertitudes sur leur efficacité réelle à grande échelle. Pendant ce temps, Microsoft a aussi conclu des accords pour des installations nucléaires à Three Mile Island, une centrale nucléaire historique aux États-Unis. Face à une consommation croissante et des investissements colossaux dans les data centers, comment concilier innovation et sobriété énergétique ? Faut-il plus d'investissements dans les énergies renouvelables ou des solutions plus audacieuses comme le nucléaire ? Bref, l'IA : Miracle technologique ou bombe énergétique ? #IADurable #ParadoxeEnergétique #TechForGood

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