Kimbé Rèd - French West Indies (F.W.I.)’s Post

“Avant je suivais Bon Pote pour le climat, mais vous êtes devenu trop politique” “Vous devriez rester sur le climat et ne pas parler de politique” “On savait bien que c’était idéologique et que ça n’avait rien à voir avec la science !” Sous chaque article ou post sur les réseaux de Bon Pote qui ne concerne pas à 100% la science du climat, vous lirez les commentaires ci-dessus. Pour certaines personnes, “l’écologie n’est ni de gauche ni de droite ou devrait être apolitique“. Le traitement du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité est aussi victime de biais. Evoquez la sobriété, la régulation du trafic aérien ou la diminution de la consommation de viande, et vous ferez pour certains du journalisme militant. Même avec 100 rapports scientifiques pour appuyer vos propos. Militant. Ce terme de “journaliste militant” ne fonctionne en revanche pas pour les journalistes des médias conservateurs qui criminalisent les activistes climat, qui parlent d’avion vert, qui désinforment sur la voiture électrique… Non, ce n’est pas pareil quand vous vous appelez le Figaro, le Point ou Valeurs Actuelles. Même lorsque vous invitez ou donnez la parole à des climatosceptiques. Là, ce n’est pas militant. Réponse dans cet article à chaque argument... https://lnkd.in/e7QQKTz5 Je suis heureux d'avoir enfin écrit ce texte qui servira de réponse à chaque fois que des journalistes, vulgarisateurs ou scientifiques se feront attaquer en présentant des travaux scientifiques. A partager et à garder sous le coude jusqu'en 2050 ;)

[Interview en anglais avec sous-titres français / Interview in English with French subtitles] 🇫🇷🇬🇧 🤔Avez-vous entendu parler de l’initiative “Let's Be Nice to the Ocean” ? 🌐C’est une initiative lancée par The Varda Group en amont de la prochaine conférence Conférence des Nations unies pour l’Océan #UNOC3. Les gouvernements français et costaricains ont mandaté The Varda Group et la Ocean & Climate Platform pour co-faciliter la contribution et la participation des organisations de la société civile pendant l’UNOC 3 🇺🇳.  💬🗣️Cette initiative, qui est le fruit de trois années de réflexion innovante d’une communauté d’experts inter et transdisciplinaires, ouvre un espace de réflexion collective pour les organisations de la société civile et vise à encourager et faciliter leur participation. Les organisations de la société civile sont invitées à envoyer leurs idées innovantes et concrètes ainsi que leurs propositions pour l’UNOC 3. 🇫🇷🇨🇷Une des priorités de la France est de préparer la Conférence des Nations-Unies sur l’Océan, co-organisée avec le Costa Rica  en prenant en compte les spécificités des petits États insulaires et en faisant entendre les voix de la société civile avec l’initiative Let's Be Nice to the Ocean. Échanges avec Remi Parmentier, défenseur de l’océan et président de The Varda Group, pour mieux comprendre cette initiative (partie ½) ! 💬”Nous devons arrêter la pollution marine bien sûr, mais nous proposons d’adapter des calendriers pour éliminer tous les rejets des substances nocives dans l'environnement marin. Il y a des substances chimiques qui ne sont pas visibles à l'œil nu, mais qui sont très nocives” -  une des 5 propositions évoquées par Rémi Parmentier en amont de l’UNOC3. 🔔 Organisations de la société civile, vous êtes invitées à envoyer vos idées innovantes pour la conférence par e-mail à letsbenicetotheocean@gmail.com ou via la plateforme https://lnkd.in/dEJVQ7fB  jusqu’au 30 avril 2024. 📆Retrouvez la partie 2 de l’interview dans quelques jours ! 👉 Plus d’informations sur :  https://lnkd.in/eDKg8N7t et https://lnkd.in/eMhAPKp9 👉 Pour découvrir les partenaires de cette initiative : https://lnkd.in/euwVmAAe Ambassade de France Costa Rica | Guillaume Thieriot | Olivier Poivre d'Arvor | Dona Bertarelli | Fondation Tara Océan | MedPAN | Fondation Prince Albert II de Monaco | Ocean Born Foundation #LetsbeNicetotheocean #BeNicetotheOcean #sociétécivile #civilsociety #UNOceanconference 

Vers un nouvel équilibre énergétique et écologique, entre pragmatisme et ambition en Suisse et en Europe Alors que la 29ᵉ Conférence des Parties (COP29) se tient à Bakou, en Azerbaïdjan, les discussions portent principalement sur le réchauffement climatique, souvent au détriment d’autres enjeux tout aussi cruciaux comme l’effondrement de la biodiversité. Cet aspect est pourtant essentiel pour assurer la robustesse des écosystèmes et des chaînes alimentaires, facteurs indispensables à la survie humaine et à la stabilité climatique. En négligeant cette dimension, nous mettons de côté une partie essentielle du problème environnemental. Dans un tel contexte d’approximation, le débat public semble parfois réduit à des arguments simplifiés, idéologiques et peu nuancés, qui ne rendent pas compte de la complexité de la crise et finissent par décourager le grand public, le rendant de plus en plus perméable aux nuisances induites par les fake news. Sur des plateformes professionnelles comme LinkedIn, les discussions climatiques se focalisent beaucoup sur l’aviation, fréquemment stigmatisée comme l’un des principaux coupables des émissions de CO₂. Bien qu’elle ait un impact, elle ne représente qu’environ 2,5 % des émissions mondiales de CO₂. Des secteurs tels que la production de ciment, responsable d’environ 7 % des émissions mondiales, contribuent de manière bien plus significative aux émissions de gaz à effet de serre. Les pratiques industrielles, bien au-delà du transport aérien, sont de puissants vecteurs de la crise écologique. Par exemple, la production d’engrais contribue à hauteur de 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, avec des effets délétères à la fois pour le climat et les sols agricoles. Par ailleurs, l’utilisation intensive de pesticides dans l’agriculture a un impact dévastateur sur la biodiversité, provoquant la disparition progressive des insectes pollinisateurs, des oiseaux et d’autres espèces clés pour les écosystèmes. Cet effondrement de la biodiversité compromet directement notre capacité à maintenir des sols fertiles, des cultures diversifiées et, in fine, une agriculture durable. Dès lors, l'aviation semble un levier facile à dénoncer, mais la responsabilité réelle, bien plus profonde, réside dans des pratiques industrielles dévastatrices pour l’environnement. Ce constat soulève une question centrale : sommes-nous capables d’aborder ces sujets sans céder à des discours émotionnels et polarisés ? Loin des slogans, nous devons bâtir une analyse plus rationnelle, fondée sur des données et des priorités claires. En condamnant exclusivement certains modes de transport ou en adoptant des arguments fourre-tout, nous risquons de détourner l’attention des véritables leviers d’action pour réduire notre empreinte carbone et protéger la biodiversité. Ce pragmatisme est d’autant plus essentiel que les solutions envisagées doivent s’inscrire dans une vision rationnelle et globale de la crise environnementale. Suite cf. comment

📸 Retour sur notre soirée de lancement avec l'Association Française pour les Émissions Négatives (AFEN)    Jeudi dernier, notre club #Décarbonation a eu le plaisir d’organiser la soirée de lancement de l'Association Française pour les Emissions Négatives (AFEN) 🌟   L’objectif de l’#AFEN est de mobiliser la communauté autour de la lutte contre le changement climatique en mettant l'accent sur les émissions négatives. Cette soirée a été l'occasion de rassembler des esprits engagés pour discuter des défis climatiques actuels et explorer des solutions innovantes pour un avenir plus durable. 🌍   🤝 Un grand merci à tous les intervenants pour leur contribution à la réussite de cette soirée : Mathias Dantin, Karim Rahmani, Jean Jouzel Sylvain Delerce , Julie GOSALVEZ, Benjamin Tincq, Aurélie Gonzales, Paolo Piffaretti, Nicolas Sdez, Axel Reinaud, Antoine Poulallion   #ChangementClimatique #EmissionsNegatives 

⚖️ La Cour européenne des droits de l'homme reconnait le changement climatique comme une menace pour les droits fondamentaux des citoyen·nes européen·nes ! La Suisse est condamnée et ce sont tous les pays 🇪🇺 qui ont reçu un avertissement politique fort. 🗣️ Pour la CEDH : "le changement climatique est un problème véritablement existentiel pour l’humanité”. La question climatique est une menace directe et immédiate pour les droits fondamentaux, il faut agir de manière beaucoup plus ambitieuse ou les contentieux se multiplieront. Rendez-vous le mercredi 17 avril à 19h pour un webinaire de décryptage avec Paul Mougeolle, juriste de Notre Affaire à Tous et Justine Ripoll, responsable des campagnes : "retour sur les décisions climatiques historiques de la CEDH" Inscription 👇 https://lnkd.in/eYy346Ch Notre communiqué : https://lnkd.in/eHy6TYB4

🔴 NOUVELLE PUBLICATION 📣 Alors que la #COP16 s’ouvre à Cali, notre dépendance à la nature reste dangereusement invisible.  Face à une accélération alarmante de l’érosion des ressources naturelles, une prise de conscience collective des entreprises, des pouvoirs publics et des citoyens est indispensable à la mise en œuvre d’un changement de paradigme. L’enjeu est d’autant plus critique que la biodiversité, souvent éclipsée par la crise climatique, est perçue comme une contrainte pour les acteurs économiques alors qu’elle se révèle être une opportunité de développement stratégique. À l'échelle mondiale, ses services écosystémiques sont évalués entre 125 000 et 140 000 milliards de dollars. Cependant, réduire la biodiversité à une simple valeur monétaire est complexe, car les écosystèmes sont dynamiques et interconnectés avec une dimension éthique dont il faut tenir compte. C’est pourquoi, l’Institut Montaigne a souhaité mener une réflexion de fond sur les interdépendances entre biodiversité et économie dans un nouveau rapport  “Biodiversité et économie : les inséparables”, piloté par Yasmina Tadlaoui, experte résidente - Biodiversité et co-présidé par Pierre Dubreuil, Haut-Fonctionnaire et Directeur général du Domaine national de Chambord, Hervé Navellou, Président de L'Oréal France ainsi que Sébastien Daziano, Directeur de la stratégie et de l’innovation chez Veolia. L’entrée en vigueur de la directive européenne CSRD constitue une première avancée, en obligeant les entreprises à mieux intégrer les risques et opportunités liés à la biodiversité dans leur chaîne de valeur. Cependant, même si les progrès réalisés sont bien réels, ils demeurent insuffisants. Les entités, publiques comme privées, se trouvent souvent démunies face à la multiplicité des sujets à adresser, à la complexité des enjeux autour du vivant et des actions qu’elles peuvent engager. Un cadre législatif, combiné à une mobilisation collective, doit être le moteur d'une transformation vers des modèles économiques plus durables et résilients.  C’est le sens du présent rapport qui s’appuie sur plus de 100 auditions des pratiques d’acteurs économiques, publics ou de la société civile sur une période d’un an. Il identifie les limites concrètes aux mesures déjà effectives et propose d’actionner 3 leviers pour soutenir l’intégration de la biodiversité dans  des modèles économiques et sociétaux à l’échelle territoriale, nationale et internationale : 🇪🇺 La construction d'un référentiel européen,  🌾 La valorisation de la biodiversité dans les modèles économiques 🤝 L'acceptabilité sociale. 🔗 Retrouvez tous les détails dans notre nouveau rapport. 👉 https://bit.ly/4f7qZU8

🌎 Lors de la #COP28 (la 28ème conférence des parties), qui s’est tenue récemment à Dubaï, les petits États insulaires en développement (PEID) ont été au cœur des discussions. 🌊 Ces territoires sont particulièrement exposés à la hausse du niveau de la mer et aux phénomènes #météorologiques extrêmes qui affectent la population et l’économie. Selon le #GIEC, dans le scénario d'une augmentation de la température de 2,5°C, le niveau de la mer devrait augmenter d'environ 58 cm d'ici 2100, impactant près de 430 millions de personnes. 👉Découvrez-en plus dans cet article de Patricia Crifo, professeure à l’École Polytechnique et chercheuse au CREST et Stefano Dall'Aglio, étudiant en Master à l'École Polytechnique. **************************************** 🌎 At #COP28, the discussions focused on Small Island Developing States (SIDS), which are bearing the brunt of climate change. 🌊 These territories are particularly exposed to rising sea levels, multiple droughts and extreme weather events that affect their populations and economies. According to the IPCC, in the scenario of a 2.5°C rise in temperature, sea levels are expected to rise by around 58 cm by 2100, impacting nearly 430 million people. 👉Find out more in this article by Patricia Crifo, professor at École Polytechnique and researcher at CREST and Stefano Dall'Aglio, Masters student at École Polytechnique. 🇬🇧 Available here: https://bit.ly/3Utswgy Institut Polytechnique de Paris

L’interview du futur président de l’UDC Marcel Dettling dans la NZZ fait couler beaucoup d’encre outre-Sarine. Pourtant on retrouve dans cette interview la réthorique habituelle du parti agrarien issu de Suisse Centrale sur les sujets habituels de la crise climatique, de la crise Covid, des rapports avec l’Europe, etc. Ce qui m’a cependant choqué c’est que Mr Dettling trouve plutôt sympa le réchauffement climatique qui aurait de nombreux avantages pour l’agriculture suisse et contre lequel on ne pourrait de toute façon rien faire, notamment en réduisant les émissions de gaz à effet de serre par une réduction de la combustion d’énergie fossile. La carte ci-jointe montre que tous les agriculteurs de la planète ne pensent certainement pas comme l’agriculteur suisse Dettling que le réchauffement soit une bonne chose. En fait, la science et les faits nous disent que c’est déjà et que ce sera de plus en plus une tragédie. Immanquablement, notre Europe et notre Suisse verront arriver au cours des décennies à venir de plus en plus de réfugiés climatiques. Et on peut d’ores et déjà se douter de l’accueil chaleureux que leur réservera notre UDC nationale. La pragmatisme suisse est une qualité precieuse. Quand il devient opportunisme on peut encore dire que c’est bon pour notre pays. Mais quand il devient cynisme, ne devrait-on pas l’interpeller ? Cordialement Christian L’interview complète en allemand est ici : https://lnkd.in/e_9qmHsH

🚨 Alerte- update- tentative de muselage de la démocratie au Parlement Européen autour de la réforme la plus expresse et antidémocratique de l'histoire de la PAC. - Il y a trois semaines je vous alertais sur une tentative antidémocratique et non conforme aux règles de procédure et de consultation existantes de la Commission Européenne concernant une réforme du plus gros poste de dépense budgetaire (55 milliard d'EUR par an du contribuable) et de ses conditions d'octroi : la conditionnalité des aides PAC. Sans consultation publique (ah si pardon avec une consultation expresse de 4 'farm unions' d'une semaine (COPA, IFOAM (bio), ECVC (conf) et CEJA dont elle n'a repris les demandes que de COPA) ni étude d'impact la Commission a proposé de détricoter les règles basiques agri environnementales pour toucher les aides: fini la rotation des cultures, les haies etc. Ceci cyniquement après la publication de la première étude ayant été jamais publiée sur les risques liés au changement climatique en UE. Vous êtes choqués? Attendez un peu... - En effet l'histoire ne s'arrête pas là : tenez vous bien. Le Conseil de nos chers ministres de l'agriculture- sans qu'il n'y ait aucun débat digne de ce nom au conseil des ministres de l'environnement- a déjà approuvé le texte de la Commission (ah ba oui parce qu'il y a urgence à détricoter le peu de normes environnementales qu'il reste- en revanche il n'y a pas d'urgence à restaurer la nature... cf intolérable revirement autour de la loi sur la restauration de la nature au Conseil) - Et maintenant c'est au Parlement Européen que le scandale continue. Là aussi tenez vous bien: afin de déroger aux règles de procédure interne de travaux et débats démocratiques, sous la pression de la commission parlementaire agriculture et des conservateurs (EPP Group), le Parlement DEMAIN (jeudi 11 avril) votera sur la procédure d'urgence. Kesako? tout simplement que du coup, on fait fi des travaux en commission parlementaire, on se moque de ce que pourrait penser la commission environnement (à quoi bon?- il ne s'agit que des règles environnementales liées à 30% du budget de l'UE non?) et puis de ce que pensent les citoyens européens/contribuables tant qu'à faire, pour boucler tout ça au plus vite le 23 avril prochain- avant les élections. Au résultat on aura une réforme fondamentale des conditions attachées à 30% du budget de l'UE allant à l'opposé de ce que la science nous urge de faire pour éviter le chaos qui nous attend, agriculteurs en première ligne- bouclée en 1 mois et deux semaines. La réforme la plus express que l'histoire de la PAC ait connu, j'ai nommée la COPA PAC réforme... (oui je dis bien 'COPA PAC' car les agriculteurs représentés par IFOAM et ECVC se sont clairement opposés à cette réforme). Alors évidemment nous appelons les Eurodéputés à s'opposer demain à cette tentative de muselage de la démocratie - nous suivrons ce vote de près et ce qui suivra 👀 et on vous informera https://shorturl.at/joGKX

🎬Une forêt namuroise à l'honneur sur la télévision suisse ! La RTS - Radio Télévision Suisse s'est intéressée à l'action pionnière de la Société Royale Forestière de Belgique - Koninklijke Belgische Bosbouwmaatschappij (SRFB-KBBM) pour rendre nos forêts plus résilientes face aux changements climatiques. 🌳🌲Ce qui donne ce très beau reportage, diffusé ce 15 novembre sur RTS et TV5MONDE montrant - nos premières plantations dans le Condroz de chêne zéen (Andalousie) dans le cadre du projet Migforest (Interreg project) https://lnkd.in/eFTEjpGZ, avec nos partenaires belges, français et allemands. - l'évolution d'une parcelle expérimentale www.treesforfuture.be, toujours dans le Condroz, où on trouve notamment du chêne chevelu et du noisetier de Byzance. https://lnkd.in/ei6qrmT9