« la vie est une farce »
Mais de laquelle parle t on?
De la matière qui garnie parfois nos tomates, courgettes et autres volailles ou à une série de bonnes blagues?
Si nous devenons ce que nous mangeons, on peut aussi se demander si nous ne mangeons pas ce que nous voulons devenir? Consciemment et /ou inconsciemment.
Cette question renversée c'est pas du flan...mais un moyen objectif et efficace d'observer si nos comportements correspondent vraiment au résultat recherchés.
Quel est le classement de vos raisons de manger? Quel est le podium de vos motifs à devenir?
Qui est le number one? les papilles? la sensation rassurante d'un estomac plein? l'étique? le rationnel? Qui prends les décisions à bord?
Avant de poursuive, écrivez votre podium, celui qui est en vigueur ces derniers temps, ainsi que le 4ème, l'oublié...
Maintenant, tentons de décrire les concurrents.
Commençons par le pragmatique; le but de la nourriture est d'alimenter efficacement le corps. Lui donner simplement le bon équilibre des composants nutritionnels dont il a besoin pour fonctionner au niveau optimal...point. Cela manque t il de poésie et de romance? Possible, il n’empêche que physiologiquement, la raison première de manger est d'alimenter convenablement le corps. Et qu'à partir d'une bonne vitalité et des besoins normalement assouvis, on a tout le loisir de jouer à Roméo et Juliette!
Mais l'histoire ne s’arrête pas là! Sinon, nous aurions probablement tous des corps de top modèle et le jardin d'Eden serait FULL!
Voici l'arrivée de "L'ennemi numéro UN" du pragmatique, Allias le désir, la fameuse pomme... Suivez le, il vous mettra la laisse et vous ôtera votre force. Mettez le de coté et vous aurez à affaire à sa version protéinée; la compulsion. Nous avons donc à "dealer" sans cesse avec la bête. Cela fait partie de notre condition après tout, alors mieux vaut s'exercer au bon tempo.
Le troisième concurrent n'est autre que le réconfort, celui que l'on appelle parfois "la sécurité". Vous savez, c'est lui qui nous permet de différer la gestion des émotions quand l'énergie et la volonté nous manque. Alors plutôt que faire le ménage, on met tout ça sous le tapis, ou au dessus des abdos... Après un effort, il semble légitime de faire preuve de souplesse avec soi et s'accorder un peu de réconfort. Cependant, avec nos modes de vie bien remplis, le report se transforme souvent en rebut et les dossiers non traités ont tendance à s'empiler. Et ce, dans tous les sens du terme.
Enfin, le petit dernier, souvent oublié, c'est l'étique. La nourriture et la façon d'y accéder n'est surement pas étrangère à notre rapport au monde. En clair, il s'agit de l'équilibre et de la vision que l'on a du rapport dominant / dominé. La nature est elle là pour assouvir nos besoins ou dois t on se plier à ses contraintes pour la préserver? Et surtout, quelles nuances trouve t on ? Nous n'avons pas à nous enfermer dans un camp ou un autre. Tout cela fait parti d'un cheminement qui ne saurait rester figé!
Mais alors, comment s'y retrouver dans tous ces aspects sans s'arracher les cheveux?
La farce est donc la suivante; Trichons! oui, trichons allègrement en déterminant les places à l'avance! Choisissons notre podium pour les prochains mois ou semaines. Testons, expérimentons, observons. Que se passe t il quand je change les places? quels sont les comportements à mettre plus en avant que d'autres? Comment je me sens quand je place l'un avant l'autre?
Vous pouvez reprendre le pouvoir, le contrôle et votre puissance, votre capacité à choisir consciemment!
Voici un exemple de podium qu'il parait opportun de tester:
En premier, le pragmatisme à 80% du temps pour l'efficacité d'une vie bien remplie. Cela signifie 17 repas sur 21.
En seconde position, le plaisir de succomber au désir. Et la pirouette, c'est qu'en désirant des choses saines, on peut faire coup double! Quant aux craquages mesurés, dans les règles de l'art, deux fois par semaines paraissent sains.
Enfin, il nous reste ces petits réconforts; le gâteau, le soda, le jus fruit... 2 à 3 par semaine permet cette souplesse sans générer de frustration. On peut même développer son estime de soi et un sentiment de puissance vis à vis de nous même.
Gardons à l'esprit que tour à tour, l’abondance nous rend bons vivants avant de finir juste blasés.Le plaisir lui, est dans le développement de cette habilité. Celle de répondre à nos faiblesses avec force et sagacité!
Quant au petit dernier, l'étique, il peut simplement devenir la cerise sur la gâteau, ou le podium lui même! Celui là ne concours pas ou plus, ainsi il ne perd jamais! Il est opportuniste et permet de développer l'estime de soi dès que possible en nourrissant de bonnes intentions notre rapport au monde. On peut planifier un nombre d'actions par mois ou par semaine allant dans ce sens. Un jour, on remplace la viande, l'autre on achète en vrac ou local à la place d'aller au supermarché et on profite de ce cadeau. Celui de cette impression d'avoir fait une bonne action, d'avoir contribué au collectif, et ça on n'en sort forcément grandi. Dans notre rapport avec nous même et avec les autres!
Pour finir, écrivez votre podium idéal, le votre! Déterminez les actions à mettre en place, quand vous les ferez et...Moteur!
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