Les autoroutes européennes de plus en plus sûres
La sécurité des autoroutes européennes s'est améliorée ces dix dernières années. Toutefois, en Flandre la chute du nombre de décès est comparativement moins importante que l'amélioration constatée au niveau européen. C'est ce qui ressort d'une étude du Conseil européen sur la sécurité des transports (ETSC).
Comparaison avec les autres pays
L'étude de l'European Transport Safety Council (ETSC) a été publiée le 4 mars. On y apprend qu'en 2013 environ 1.900 décès de la route ont eu lieu sur des autoroutes, soit une proportion de 7% du nombre total des décès de la route. En Flandre, la proportion est de 12,5%, ce qui correspond à 48 décès.
L'Europe fait en général des progrès: le nombre de décès de la route sur les autoroutes européennes a diminué de moitié (49%) entre 2004 et 2013, alors que sur la même période la longueur du réseau autoroutier européen a augmenté de 25%. En Flandre le nombre de décès de la route a moins baissé (31,4%). Sur base annuelle il s'agit respectivement d'une baisse de 8,2% et de 6%.
La Flandre est donc moins performante que la Belgique dans son ensemble, où une baisse de 36% est observée, soit 6,4% sur base annuelle. La Flandre fait également moins bien que ses voisins néerlandais (chute de 8,5%) et allemands (6,6%) sur base annuelle. Seule la France a des plus mauvais chiffres (-3,8%).
Nouvelle technologie
L'ETSC croit dans le potentiel des nouvelles technologies et de la règlementation pour la sécurité. Il plaide donc pour le rappel obligatoire (sonore) du port de la ceinture pour tous les passagers dans les nouvelles voitures, et pas seulement pour le conducteur. De plus, il promeut l'installation obligatoire de limiteurs de vitesse intelligents et d'assistants de trajectoire. "De telles technologies aident les conducteurs à éviter des catastrophes et peuvent sauver des milliers de vie dans la circulation", explique Antonio Avenoso, directeur général de l'ETSC. En outre, l'ETSC souligne l'importance de la sensibilisation et de la mise en oeuvre.
Le rapport peut être consulté dans son intégralité sur le site web de ETSC (en anglais).