L'Hippocampe : le GPS biologique de notre cerveau, ou comment ne pas se perdre dans un open space

Ah, l'hippocampe ! Non, pas ce petit poisson adorable avec sa tête en forme de cheval.

Je parle de celui qui se cache dans votre cerveau, discrètement lové quelque part sous votre crâne, en train de gérer tout ce qui concerne votre mémoire. Une sorte de stagiaire à temps plein qui s’assure que vous ne perdiez pas vos clefs, vos idées, ou pire encore, votre mot de passe Slack.

Alors, c'est quoi exactement ce bidule étrange ? Eh bien, c’est une partie essentielle de votre cerveau responsable de la mémoire et de la navigation spatiale. En d’autres termes, c’est votre GPS interne, celui qui sait que vous allez systématiquement vous perdre en cherchant la salle de réunion B12, mais qui fait de son mieux pour vous y emmener.

Hippocampe, ce héros sous-estimé

Imaginez : vous arrivez au bureau, plein de bonne volonté, vous saluez vos collègues (sans oublier leurs prénoms !), vous vous souvenez où vous avez laissé votre café (pas dans l’imprimante cette fois-ci, bravo !). Tout ça, c’est l’hippocampe qui bosse en coulisse. Sauf quand il a décidé de vous trahir, et là, vous passez 10 minutes à faire des allers-retours entre les toilettes et la cafetière, à chercher ce fichu badge d'accès.

L’hippocampe est aussi responsable de cette fameuse mémoire à long terme. Grâce à lui, vous vous rappelez que votre patron vous a demandé ce rapport crucial il y a trois semaines (ou du moins, il tente de vous le rappeler…). Et pendant que vous essayez de vous concentrer sur la réunion interminable du lundi matin, c’est encore l’hippocampe qui bataille pour ne pas sombrer dans les souvenirs de vos vacances au soleil. Tout un défi.

Et si on l'imaginait en entreprise ?

Prenons un cas concret : Jean-Michel, chef de projet, est connu pour son organisation légendaire... enfin, quand son hippocampe veut bien collaborer. Un jour, il se rend à une présentation importante devant le comité de direction. La pression monte, les slides sont prêtes, mais au moment de démarrer... black-out. Impossible de se rappeler de quoi il devait parler. Le trou noir total.

Que s’est-il passé ? Son hippocampe a littéralement fait grève. Peut-être qu’il s’est épuisé à force de jongler entre la préparation du rapport financier et la mémorisation des prénoms des nouvelles recrues. Dans ces moments-là, Jean-Michel aurait mieux fait de se fier à un bon vieux post-it. L’hippocampe, c’est un peu comme un disque dur : quand il est surchargé, ça bugue.

En conclusion : Prenez soin de votre hippocampe !

Vous l’aurez compris, ce petit bout de cerveau est indispensable pour survivre dans la jungle professionnelle. Alors, un conseil : chouchoutez-le ! Faites des pauses, apprenez à déléguer, et surtout, évitez les open spaces trop bruyants. On ne voudrait pas que votre hippocampe décide un jour de vous abandonner en pleine réunion stratégique.

Alors, la prochaine fois que vous vous perdrez dans un parking souterrain ou que vous oublierez où vous avez mis ce fichu rapport, souvenez-vous : c’est peut-être juste votre hippocampe qui vous envoie un message de détresse. Et si vous croisez Jean-Michel errant dans les couloirs, invitez-le à une petite sieste réparatrice.

Après tout, son hippocampe en a bien besoin.

Pour aller plus loin dans l'exploration des mystères de la perception et du comportement humain, découvrez mon essai "Vivre puissance 2" disponible sur Amazon. Un voyage captivant pour mieux comprendre le monde... et soi-même. 👉 Commandez-le ici.