🔎 Une nouvelle étude réalisée par Dr Jean-Claude Moubarac de l'Université de Montréal et financée par Cœur + AVC réitère l'importance de miser sur des politiques publiques audacieuses pour favoriser une saine alimentation. ♥️ Au Canada, les aliments ultra-transformés sont responsables de près de quatre troubles cardiovasculaires sur dix en 2019. Par année, cela représente 96 043 nouveaux cas de maladies du cœur ou d’AVC, 17 417 décès attribuables aux maladies du cœur ou à l’AVC et 388 654 années de vie perdues ou affectées par une incapacité due à ces maladies. Il est crucial d'agir. Plusieurs actions soutiennent la création d'environnements alimentaires sains, comme : 🥤 L'instauration d'une taxe sur les boissons sucrées dont les revenus sont réinvestis en prévention 🚸 L'encadrement de la publicité alimentaire qui cible les enfants Pour consulter le rapport 👇
« Les aliments ultratransformés responsables de plus du tiers des décès liés aux maladies du cœur et à l’AVC au pays », révèle une nouvelle recherche de Jean-Claude Moubarac, financée par Cœur + AVC. Lire le rapport : https://bit.ly/4hTNvlg. Le constat du professeur Moubarac et de son équipe est que des politiques strictes sont nécessaires pour aider la population à réduire sa consommation d’aliments ultratransformés, telles les boissons gazeuses, les friandises, les croquettes de poulet et les céréales à déjeuner sucrées. Il faut notamment interdire les publicités d’aliments ultratransformés auprès des enfants, taxer les boissons sucrées, et prévoir des subventions permettant de réduire le prix des légumes et des fruits. Le rapport révèle également que d’autres recherches devront être menées pour comprendre les effets sur la santé des aliments ultratransformés, de même que ceux des différents ingrédients qu’ils contiennent. Interrogé sur cette étude, Manuel Arango, vice-président, Politiques et défense des intérêts à Cœur + AVC, déclare : « Les recommandations du professeur Moubarac en matière de politiques et de recherches sont les prochaines mesures réalisables que nous devons adopter pour favoriser des environnements alimentaires plus sains au pays. Ces recommandations, ajoute M. Arango, s’appuient sur l’élan généré par des mesures récentes, notamment : le bannissement des gras trans de l’offre alimentaire; l’élaboration d’un nouveau Guide alimentaire recommandant d’éviter les boissons et les aliments ultratransformés; l’étiquetage nutritionnel sur le devant des emballages; et le financement d’un programme national d’alimentation en milieu scolaire. » Université de Montréal