Comment découplez-vous les abstractions et les implémentations dans vos objets ?

1 Avantages du découplage

Découpler les abstractions et les implémentations dans vos objets signifie réduire les dépendances et les hypothèses entre eux, afin qu’elles puissent être modifiées, remplacées ou étendues indépendamment. Cela peut avoir un impact positif sur votre OOD en améliorant la modularité et la cohésion, ainsi qu’en améliorant la flexibilité et la réutilisabilité. En outre, le découplage des abstractions et des implémentations peut faciliter les tests et la maintenance en isolant les effets des modifications et des erreurs dans un objet d’affecter d’autres objets, ainsi qu’en simplifiant la vérification et le débogage de votre code.

2 Principes du découplage

La réalisation du découplage dans votre OOD peut être effectuée en suivant quelques principes et modèles, tels que le principe d’abstraction. Cela indique que vous devez programmer sur une interface, pas une implémentation, ce qui signifie que vous devez définir et utiliser des abstractions de vos objets en tant qu’interfaces générales et abstraites plutôt qu’en tant que classes concrètes et spécifiques. De plus, le principe d’inversion de dépendance stipule que vous devez dépendre d’abstractions et non de concrétions. Cela signifie inverser la direction des dépendances entre vos objets afin que les objets de niveau supérieur ne dépendent pas d’objets de niveau inférieur, mais plutôt d’abstractions que les objets de niveau inférieur implémentent. Enfin, le modèle de pont est un modèle de conception structurelle qui dissocie une abstraction de sa mise en œuvre en introduisant une interface distincte en tant que pont entre eux. Cela permet de varier l’abstraction et l’implémentation indépendamment, tout en évitant de créer une hiérarchie de classes vaste et complexe qui mélange les deux aspects.

3 Exemples de découplage

Pour illustrer le concept de découplage dans la pratique, examinons quelques scénarios OOD où vous pouvez appliquer les principes et les modèles discutés. Par exemple, si vous concevez un système qui gère des documents, vous pouvez définir une interface abstraite appelée Document, qui contient les méthodes et propriétés courantes pour tous les documents. Ensuite, des classes distinctes telles que TextFile, PdfFile ou ImageFile peuvent être créées pour implémenter l’interface Document avec des détails spécifiques pour chaque type de document. Cela vous permet d’utiliser l’interface Document pour manipuler n’importe quel objet de document sans connaître sa classe concrète. De même, si vous créez un système qui effectue le chiffrement, une interface abstraite appelée Encryptor peut être définie avec des méthodes et des propriétés communes pour tous les algorithmes de chiffrement. Différentes classes telles que AesEncryptor, RsaEncryptor ou DesEncryptor peuvent ensuite être créées pour implémenter l’interface Encryptor avec des détails spécifiques pour chaque type de cryptage. Enfin, si vous concevez un système qui prend en charge les bases de données, une interface abstraite appelée Base de données peut être définie avec des méthodes et des propriétés communes pour toutes les bases de données. En outre, une interface appelée DatabaseDriver peut servir de pont entre l’interface Database et les classes spécifiques qui l’implémentent, telles que MysqlDatabase, OracleDatabase ou MongodbDatabase. Cela vous permet d’utiliser l’interface Database pour interagir avec n’importe quel objet de base de données sans connaître sa classe ou son pilote concret.

4 Voici ce qu’il faut prendre en compte

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