Alerte Greenwashing

Alerte Greenwashing

Services de conseil en environnement

Collectif de veille contre le #greenwashing (les allégations environnementales fumeuses, quoi)

À propos

Collectif de veille contre le #greenwashing : allégations environnementales fumeuses, petites touches verdâtres masquant le statu quo, mythes mortifères de la "croissance verte"... Si vous tombez sur une communication qui vous paraît exagérée, carrément trompeuse, ou qui vous inspire quelques questions, n'hésitez pas à nous alerter avec un tag (@Alerte Greenwashing) précisant vos doutes le plus factuellement possible, ou à nous envoyer un message.

Secteur
Services de conseil en environnement
Taille de l’entreprise
1 employé
Siège social
Montcuq
Type
Non lucratif
Fondée en
2022

Lieux

Employés chez Alerte Greenwashing

Nouvelles

  • Voir la page d’organisation pour Alerte Greenwashing, visuel

    29 318  abonnés

    Le Point propage des mensonges. « La biodiversité ne s’effondre pas en Europe[1] », titrait ainsi l’hebdomadaire le 20/10/24. Stupéfaction chez les spécialistes français de la biodiversité. De fait, les travaux de recherche, qu’on trouve synthétisés dans le dernier rapport de l’IPBES, amènent à la conclusion opposée : « La biodiversité de l’Europe et de l’Asie centrale connaît un déclin fort et continu[2] ». Alors, pourquoi la rédaction du Point, qui prétend lutter contre « le charlatanisme, l’anti-sciences et la pensée magique[3] », publie-t-elle le billet d’humeur d’un inconnu, Bertrand Alliot, niant les preuves scientifiques assemblées par l’IPBES ? C'est simple : elle est en croisade idéologique contre l’écologie politique. Et, pour mener ce combat, elle n’hésite pas à effacer les connaissances scientifiques qui fondent une bonne partie des idées et des propositions politiques perçues aujourd’hui comme « écolos ». Exit Rachel Carson, Jean Dorst, Nicholas Georgescu-Roegen, Donella Meadows, et tous les chercheurs après eux qui constatent la dégradation accélérée de la biosphère… Si l’on en croit Erwan Seznec, auteur de l’interview, et sa collègue Géraldine Woessner, le mouvement « écolo » aurait peu de rapports avec la science. Ou, du moins, il aurait dérivé en mouvance religieuse, irrationnelle, millénariste, dont la nature apparaît dans « le discours catastrophiste des ONG environnementalistes ». Une secte d’illuminés, infiltrée ensuite par des communistes, que la fin de l’URSS menaçait d’extinction. Sans compter que les « motivations mystiques ou anticapitalistes » de l’écologie politique sont, en sus, instrumentalisées par des « lobbys puissants[4] » ! Bien entendu, cette caricature est le fruit d’observations méticuleuses, dépassionnées, désintéressées, apolitiques, non-militantes, et parfaitement objectives. Tout comme l’approche neutre de « l’environnement » que M. Alliot défend face à « l’idéologie écologiste »[5], ou les médias dans lesquels il s’exprime[6]. Quant à la démonstration de cet illustre quidam, s'appuyant sur quelques « chiffres et exemples », elle est méthodologiquement impeccable. M. Alliot est donc la personne la plus à même de nous renseigner sur l'état de la biodiversité européenne. Et, celle-ci « ne s’effondre pas ». Point. Voilà comment Le Point fait passer des opinions politiques pour des faits. Le Point efface les données de la science, sous couvert de debunking. Le Point nie la réalité de l’extinction la plus rapide que l’on connaisse[7]. Le Point nous empêche collectivement de prendre la mesure d’un phénomène qui menace sérieusement les conditions de la vie humaine, et de choisir – en connaissance de causes – une voie soutenable.   Cette méthode est celle des fabricants d’ignorance, des marchands de doute. [Sources en commentaire]

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Alerte Greenwashing, visuel

    29 318  abonnés

    Les "puits de carbone" naturels s'effondrent, mais Elon Musk va sans doute nous sauver avec sa "magie pure". "Les arbres et les sols n'ont pratiquement pas absorbé de CO2 en 2023", apprend-on aujourd'hui dans The Guardian : https://lnkd.in/dHEbH492 C'est un peu embêtant, car jusqu'ici, les "puits de carbone" naturels que sont les océans, les plantes, les zones humides et les sols absorbaient à peu près la moitié du CO2 envoyé annuellement dans l'atmosphère par les humains (l'autre moitié restant là-haut pendant des décennies, à produire leur effet de serre). D'autant que "nous avons supposé que les puits de carbone naturels seraient toujours là. Mais la vérité, c'est que nous ne comprenons pas vraiment leur fonctionnement, et nous n'avons jamais imaginé qu'ils puissent disparaître", commente Andrew Watson, chercheur à l'Université d'Exeter. Or, tous les plans nationaux et internationaux de décarbonation reposent sur cette pompe naturelle à CO2... Mais alors, "qu'est-ce qu'il se passe s'ils arrêtent d'absorber du carbone à cause du dérèglement climatique ?" Et bien ça veut dire qu'"il faudrait ne plus compter sur les forêts pour décarboner. Nous devons absolument, absolument, nous occuper du problème principal : les émissions des énergies fossiles dans tous les secteurs", répond Pierre Friedlingstein, un autre chercheur d'Exeter. "Quel rapport avec Elon Potter ?", demandes-tu, p'tit Louis... Eh bien, disons par exemple que les milliers de satellites qu'il envoie en orbite, en pratiquant la "magie pure", permettent surtout d'avoir du wi-fi dans l'avion : https://lnkd.in/exH98N7P Que les robots qui passent l'aspiro ne sont pas des puits de carbone : https://lnkd.in/evY9r5cc Qu'Elon Musk raconte n'importe quoi sur le climat, qu'il a sorti un faux projet d'Hyperloop de son chapeau pour faire capoter le TGV californien, qu'il envoie des Tesla dans l'espace "juste pour s'amuser"...etc. : https://lnkd.in/ej-zzU2P Bref, les prouesses de M. Musk sont un fantastique miroir aux alouettes pour tous les enfants qui croient encore qu'un vaisseau spatial va leur permettre d'échapper à l'invivable. Antoine Poincaré Cyrus F. Vincent Edin Pour un réveil écologique Bon Pote

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Alerte Greenwashing, visuel

    29 318  abonnés

    A quoi servent les milliers de satellites envoyés en orbite par Elon Musk... ? A offrir du wi-fi haut-débit aux passagers fortunés d'Air France pendant leurs trajets écocidaires : https://lnkd.in/eJXqPHkQ Voilà le « riche-bashing » dans lequel on peut tomber, en lisant la malfaisante pastéco-robespierriste Juliette Nouel, qui ose déclarer qu'en France, « l’aérien [est] un transport de CSP+, largement sous-taxé »… Sur quoi se fonde ce vilain discours ploutophobe ? Un graph montrant les émissions de l’avion triées par niveau de revenus et par motif de voyage : https://lnkd.in/eTXuSy4x Pardon, Môdame la Partageuse, mais, d’abord, on voit bien sur l’infographie que les pauvres prennent l’avion ! Et puis, faut arrêter avec la jalousie, la haine de la réussite… Tout le monde n’aspire pas à faire du camping en Meurthe-et-Moselle ! Les éco-terroristes verts-rouges-bruns sont vraiment des envieux : ils prétendent qu'Elon ment sur le changement climatique (https://lnkd.in/ej-zzU2P), qu’il aurait promis l'Hyperloop pour faire capoter le TGV californien et vendre un max de Tesla… Et alors ?! Même si c'était vrai, c’est quoi le problème ?! « Tesla protège la vie sur Terre, quand SpaceX l'étend au-delà » !!! Bande de trépanés rétrogrades sans imagination !!! C’est pas parce que Mars est loin, que son atmosphère est irrespirable, qu’elle n’a pas d’eau liquide, qu’il y fait -60°C en moyenne, que le rayonnement y est mortel… qu’on peut pas y vivre !!! Heureusement qu’Elon se bat pour qu’on devienne une espèce multiplanétaire, hein !!! C’est pas avec les gratteurs-de-silex-aux-cheveux-bleus-qui-jettent-du-gazpacho-sur-les-œuvres-sacrées-du-patrimoine-au-lieu-de-bosser-pour-financer-notre-modèle-social-confiscatoire, qu’on va y arriver… D’ailleurs, ne croyez pas les Lyssenko new age alléguant que « les méga-constellations de satellites comme Starlink posent de sérieux problèmes pour l'observation astronomique » : https://lnkd.in/eDW-D9XR Fake news de militants idéologues religieux anti-science !!! Comme dans ce pseudocu diffusé sur le média comploto-trotskyste ARTE, qui présente Elon comme un défenseur hypocrite de la liberté d'expression, ayant transformé Twitter en plateforme d’auto-propagande et en défouloir pour les brutes épaisses : https://lnkd.in/epPBhkRQ Bref, tous ces satanés soviéto-paléo-malthusiano-punisheurz rendent déjà la vie impossible sur Terre, il est grand temps de se barrer ! Vive Elon ! Vive Starlink ! Vive Air France ! Vive SpaceX ! Vive Mars !

    Air France lance le Wi-Fi très haut débit et totalement gratuit à bord de l’ensemble de ses avions

    Air France lance le Wi-Fi très haut débit et totalement gratuit à bord de l’ensemble de ses avions

    corporate.airfrance.com

  • Voir la page d’organisation pour Alerte Greenwashing, visuel

    29 318  abonnés

    « RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : DÉCRYPTAGE D'UNE ARNAQUE MONDIALE » C’est le titre de la dernière vidéo mensongère de The Raptor Company. Pas de temps à perdre sur les erreurs grossières qu'elle contient, Bon Pote en a déjà fait une rapide analyse ici : https://lnkd.in/eYkbPGdS Mais revenons sur cette phrase, prononcée par le PDG-vedette de la compagnie, dans sa longue conclusion sur l'« arnaque mondiale » : « Tout le monde ne va pas perdre », dit-il, « eux vont gagner, en pouvoir, et en argent, le vôtre, un transfert de richesse, comme pour le Covid. » Pourquoi ce passage, en particulier ? Parce que cette vidéo trompeuse fait aussi gagner de l’argent à M. Ouslimani. En effet, « Le Raptor » est un entrepreneur-coach-gourou du web, qui fait son beurre avec les esprits malléables. Son programme de body building « Zero to Hero » en est la plus belle illustration : il promet « [un physique] + ESTHETIQUE, + MASCULIN, + DE CONFIANCE EN SOI ». Le tout, pour seulement 297€. Chez Raptor Nutrition, vous trouverez également le « Pack performance » à 125€, offrant « productivité, mémoire, concentration ». Et, pour les plus faibles, rassurez-vous, il y a aussi la gamme « Equilibre », « Equilibre+ », voire « Women Edition » (après tout, les femmes ont une CB maintenant). Bien sûr, ce business marche grâce à des vidéos Youtube, des posts Instagram, ainsi qu’un podcast - monétisés évidemment -, qui permettent, en plus de l'auto-promotion, d’embrigader totalement les psychés fragiles, en leur proposant une vision du monde simplifiée. Quitte à tordre des faits bien établis. Exemple d'« effet Raptor » dans les commentaires sous la vidéo en question : « J'étais persuadé que les activités humaines augmentent la fréquence des désastres naturels maintenant je sais que c'est du flan 😂. Très important de mettre également en lumière la corruption des gouroux du climat avec une belle pointe d'humour. » L'entrepreneur-coach-gourou doit bien se marrer en lisant ça. « Mais qu’ils sont cons ! », se dit-il probablement. « Ma méthode algorithmique est pourtant lisible : plus c'est gros, plus les réactions positives ET négatives sont fortes, plus l’audimat est grand… et plus ça me rapporte ! » Et oui, il y a les recettes générées par le nombre de vues/écoutes, puis les recettes des départements Body building, Coaching, Fooding… de notre Raptor Company. Bref, « Raptor » ressemble à un gourou de secte : il manipule les influençables (il y a pas mal d'ados sur YT, notamment) en leur donnant l’impression de faire partie d’une « communauté » (ici, des mecs en apparence forts et sûrs d’eux) pour mieux les délester de leur pognon. Ou alors, s’il a vraiment publié toutes ces erreurs avec sincérité, c’est peut-être qu’il a passé trop de temps à pousser de la fonte, et que son cerveau est devenu tout petit tout petit tout petit… Ps : Ce post ne nous rapporte rien, à part du temps perdu. Merci pour tout Raptor !

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Alerte Greenwashing, visuel

    29 318  abonnés

    PIKACHUWASHING CHEZ TOTAL L’opération « en route avec Pikachu » est terminée, et comme c’est la rentrée, décryptons une forme de pub qui est probablement la plus dégueulasse qui soit : celle qui s’adresse aux enfants ! « 🏖️ Raquettes et serviettes de plage, sacs isothermes, gourdes... Découvrez nos cadeaux dans vos stations », annonce Total-Pétrole-Gaz-et-Autres-Energies sur les réseaux[1] au début de l’été. Des « cadeaux » payants et conditionnés à un montant minimum d’achat en station, pour la plupart[2], mais qui sont tous à l’effigie de Pikachu. Pas bête, le Pikachu trop mignon qui fait des éclairs, collé sur votre station-essence, pour faire oublier que Total continue d’augmenter sa production de pétrole et de gaz, et n’investit que résiduellement dans l’élec’… D’autant que les jouets Pokemon sont les plus vendus dans le monde[3]. Capital sympathie garanti. Depuis 1998, au moins, les marketeux savent que « les parents sont plus susceptibles d’acheter des produits réclamés par leurs enfants » et qu’il faut donc manipuler les enfants d’abord. C’est ce que nous raconte une pédopsychiatre dans l’excellent documentaire « The Corporation » : https://lnkd.in/e43-K-h6 Si vous ne regardez pas le docu en entier, avancez au moins jusqu’à 1:06:38 : c’est le moment où une marketeuse explique que ce type de manipulation des parents à travers le brainwashing de leurs enfants « est un jeu ». Si, si… Mais revenons à notre gourde Pikachu. 200 000 exemplaires, offerts sur l’autoroute. « Made in China », « ne pas remplir avec des liquides chauds », pas mettre au congélo, ni au micro-ondes, ni au lave-vaisselle… Bref, une gourde de merde. Jetable. Normal, Total est « membre fondateur de l'Alliance to End Plastic Waste ». Ce qui nous amène à une autre activité cachée derrière les Pokemon… LES plastiques. Total se définit lui-même comme un « grand producteur de polymères : polyéthylène, polypropylène, polystyrène… » (on attend toujours la filière de recyclage pour le PS, d’ailleurs[4]), et est en train de construire un complexe pétrochimique géant en Arabie Saoudite, avec le copain Saudi Aramco[5]. Evidemment, quand Total Oil & Gas & Plastics se rebaptise TotalEnergies et choisit pour logo Pikachu, tout ça devient moins évident. [1] https://lnkd.in/epQssbWh [2] « 1 serviette ou 1 sac isotherme pour tout achat de 10€ minimum en station + 7,99€ TTC / 1 set de raquettes de plage pour tout achat de 10€ minimum en station + 4,99€ TTC / Et votre gourde Pikachu offerte ! » [3] https://lnkd.in/ecf_ds8S [4] https://lnkd.in/ecidY8Fi [5] https://lnkd.in/dtc3AxgR

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Alerte Greenwashing, visuel

    29 318  abonnés

    Recycler des bouteilles de plastique en fibres textiles qui vont relarguer tout un tas de microparticules partout serait « durable » et « plus écologique », selon Explore Media... Ce post est complètement con : https://lnkd.in/etP9dXKP). 1/ Les fibres textiles relarguent tout un tas de microparticules partout (déjà dit). C'est pas la peine d'en rajouter, on en a déjà dans le cerveau (https://lnkd.in/gtHn4iNJ)... 2/ Les solutions envisagées pour l’instant sont complètement débiles. Primo, les filtres installés dans les lave-linge et dans les stations d’épurations ne sont pas efficaces à 100%. Deuzio, qu’est-ce qu’on fait des microparticules filtrées ? On les recycle ? Ca paraît difficile, vu qu’il y aura plein de plastiques différents, dans des états de dégradation variés… On les brûle ? Ca ne fait que déplacer la pollution, qui se dispersera à nouveau dans l’environnement. On les enfouit ? Ça ne fait que déplacer la pollution, qui pourra se disperser dans l’environnement... 3/ Pourquoi on ne s’attaque pas aux bouteilles en PET ?! Primo, le PET n’est pas un matériau inerte, comme le verre ou l’inox. Il peut y avoir des échanges entre contenu et contenant. Autrement dit, des nouvelles microparticules, qui vont direct dans votre gosier (https://lnkd.in/dnJDp_ua). Deuzio, l’impact environnemental de l’eau en bouteille est des milliers de fois supérieur à celui de l’eau du robinet (https://lnkd.in/eiXGw--d). Bien sûr, vous avez raison, il faut encore que l’eau du robinet ne soit pas multi-contaminée, entre autres, par les pesticides. Et, bien sûr, qu'un réseau public existe. Ce qui suppose d'empêcher des multinationales de s'accaparer l'eau pour l'embouteiller et la vendre (souvent transformée en poison-soda, d'ailleurs). Moralité : le changement climatique et l'hyperpollution plastique ont la même cause et le même effet. On déstocke des hydrocarbures entreposés sous terre pour ensuite les diffuser partout, en microparticules, irrécupérables et qui, à partir d'une certaine quantité, deviennent mortelles. Voilà la double réussite de l'industrie pétrochimique, qui nous enterrera tous. Ps : Total produit des plastiques aussi, hein, pas que du pétrole et du gaz.

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Alerte Greenwashing, visuel

    29 318  abonnés

    "SHEIN SE MET A LA SECONDE MAIN" Après le "Nous polluons beaucoup moins que d'autres" publireporté l'année dernière par Le Parisien (https://lnkd.in/e2jW5bYC), c'est RMC qui nous joue la ritournelle de "la seconde main" ! Rappel utile : SHEIN est l'entreprise textile la plus insoutenable au monde. Sa stratégie est fondée sur les volumes de vente, sur la qualité extrêmement médiocre des produits, sur les cadences infernales, sur les pires normes socio-environnementales, sur le transport en avion, sur l'obsolescence extrême et la production de centaines de millions de déchets-vêtements...etc. La seconde main n'a aucun intérêt quand les vêtements sont faits pour être portés 4 fois, quand on nous offre la possibilité de les renouveler pour quelques euros en un clic, quand ils sont de toute façon de trop mauvaise qualité pour durer plus que ça, quand ils sont faits à partir de fibres plastiques et de produits chimiques qui se dispersent en autant de toxiques dans l'environnement à chaque lavage... Autrement dit, la plateforme Exchange permet juste de réaliser un profit supplémentaire, en encourageant à acheter et revendre de la merde. Pardon d'être un peu bas-de-plafond, mais "durable", ça veut dire - avant tout et surtout - "qui dure". Peut-être qu'au lieu de prendre le slogan publicitaire "seconde main", on pourrait s'occuper de la qualité des vêtements et des conditions socio-environnementales dans lesquelles ils sont produits... Enfin, visiblement, c'est trop de travail pour les journalistes du Groupe Les Echos-Le Parisien (propriété de LVMH, et donc, de Bernard Arnault) ou ceux du nouvel empire médiatique du milliardaire Rodolphe Saadé (propriétaire de CMA-CGM, dont la fortune repose sur le commerce mondialisé, qui possède déjà La Provence et La Tribune, et à qui le milliardaire Patrick Drahi vient de revendre BFM TV et RMC). Vous le voyez, le danger vient de l'audiovisuel public. Pas de la concentration des médias français dans les mains d'une poignée d'oligarques (https://lnkd.in/eiWXGpbp), qui nous embarquent dans leur projet mortifère de croissance éternelle en relayant les mensonges verdâtres les plus imbéciles, les plus contraires aux réalités physiques et biologiques... Non non. Pas grave non plus que Pascal Praud soit informé de la dissolution avant Gabriel Attal, que Bolloré fomente un putsch médiatique chez LR avant d'activer toute sa puissance médiatique dans le sens qui lui va bien... Tout cela est démocratique. Et rien à dire sur les réseaux "sociaux", dont les algorithmes sont conçus pour vendre (des données, du temps d'écran, des produits...) et contrôlés par des milliardaires américains incontrôlables (YouTube, Facebook, Instagram, X) ou sous l'influence du Parti Communiste Chinois (TikTok). Non. Le danger, c'est France Inter. Ps : merci à Maud Sarda pour l'alerte ;)

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Alerte Greenwashing, visuel

    29 318  abonnés

    Vous avez dû les voir, tous ces beaux camions qui parlent et vous apprennent avec fierté qu'ils roulent au gaz naturel ! 1°/ Faut-il encore le rappeler, le "gaz naturel", c'est du gaz fossile, du bon vieux méthane (CH4), dont l'extraction génère des émissions fugitives de méthane dans l'atmosphère, des émissions, qui, de l'aveu même de l'Agence internationale de l'énergie sont sous-estimées (https://lnkd.in/dJNRaFUk). Or, vous le savez, le méthane est un gaz à très fort effet de serre à court terme (son potentiel de réchauffement global est environ 80 fois supérieur à celui du CO2 sur 20 ans). Difficile, donc, de justifier tous ces symboles verdâtres... 2°/ Si on s'occupe uniquement des émissions de gaz à effet de serre, sur toute la chaîne de valeur (de l'extraction à la pompe), tous les gaz naturels ne se valent pas. Voir là-dessus un petit article technique de Carbone 4 : https://lnkd.in/ef_uhHSB 3°/ C'est le carburant qui cache le camion. En lisant l'excellent livre de Nelo Magalhães, "Accumuler du béton, tracer des routes" (La Fabrique Ed.), on apprend plein de choses sur les choix politiques d'infrastructures de transport qui nous ont tous bloqués pour des décennies dans un cercle vicieux matériel. D'abord, la route n'a pas supplanté le rail par magie. "Alors que des milliers de kilomètre de lignes ferroviaires ont clos en 1938-39, nous dit M. Magalhães, le gouvernement autorise la SNCF à fermer 10 000 km de lignes au service de voyageurs et 5000 km au service de marchandises en 1969." (p. 154) Le lobbying routier fait mouche. Tant pis si les poids lourds, de plus en plus lourds, dégradent les routes de manière exponentielle ("l'exposant qui indique son ampleur varie entre 4 et 12 selon le revêtement de la chaussée", p. 127), on va construire des "camion-routes" : on élargit, on épaissit, les quantités de matière, d'espace avalés et les coûts d'entretien explosent... "A partir de 1993, la politique d'entretien des chaussées devient si onéreuse que l'administration hiérarchise les routes nationales à conserver." (p. 229) Bref, au lieu de réfléchir aux besoins de l'usager moyen, l'infrastructure est bâtie en fonction des plus gros véhicules, et suit la croissance éternelle des flux de marchandises... Hélas, pendant qu'on se demande si le gaz fossile est vraiment vert (rires), l'Europe pense à faciliter la circulation de "méga-camions" de 60 tonnes, les camions continuent d'affluer vers une capitale qui compte 6 grandes gares ferroviaires, et l'on continue d'abattre des arbres et de déplacer des montagnes pour "désenclaver" le pays castrois... Bref, le camion est roi. Et il peut se permettre de raconter n'importe quoi.

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Alerte Greenwashing, visuel

    29 318  abonnés

    "Dommage, à quelques nuances près, on avait les 'warming stripes' sur le maillot, et on aurait pu rappeler au monde qu'on ne peut pas faire de sport quand il fait 40°C dehors..." C'est ce que doivent se dire ces jeunes athlètes tricolores, découvrant les couleurs de leurs uniformes olympiques dessinés par Le Coq Sportif et dévoilés fièrement par Tony Estanguet, VRP des olympiades : https://lnkd.in/eq6XSXrs Comment avoir raté cette formidable occasion de rappeler au monde que 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, que les sept années précédentes étaient déjà dans le top 10, et que la situation n'est pas près de s'améliorer tant qu'on balance des gigatonnes de CO2 dans l'atmosphère chaque année... ? Comment avoir loupé cette idée simple, faite de bleu, de blanc et de rouge, quand la ville-hôte des JO a aussi donné son nom à un célèbre accord international sur le climat, et alors qu'on nous vend cette édition comme "la plus verte" de l'histoire... ? Comment avoir manqué une pareille chance d'unir des centaines de millions de téléspectateurs autour du plus grand défi de l'humanité... ? Pas étonnant de voir ces têtes dépitées sur la photo. Au lieu de nous préparer aux chocs désormais inévitables et de tout faire pour prévenir l'invivable, on entend encore partout : "Plus vite ! Plus haut ! Plus fort !"

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Alerte Greenwashing, visuel

    29 318  abonnés

    « Ici en Occitanie, on est au vert, notre technologie aussi ! – Ah, oui ? C'est génial, ça ! Et c'est quoi cette technologie « verte » ? – Ben, par exemple, on produit des arbres solaires ! – Comment ça, des arbres « solaires »... ? – Ben, des arbres qui transforment la lumière du soleil en énergie, quoi ! – Euh... comme les arbres normaux, vous voulez dire... ? – Non... comme des arbres solaires. – Attendez... On parle bien de végétaux qui absorbent le CO2 et le transforment en glucose grâce à la photosynthèse... ? – Mais qu'est-ce que vous me chantez là avec votre glucose ? Je vous parle d'arbres solaires, moi ! Pour recharger les téléphones ! – Vous arrivez à recharger les téléphones avec des arbres ?! – Je me tue à vous le dire ! – Mais... comment ça marche... ? – Ben, avec le soleil... – Mais.. on met le portable où... ? – Et beh, vous le branchez, quoi ! – Sur une branche... ? – Mais non, mon vieux ! On fout des panneaux photovoltaïques sur un pylône, et paf ! ça fait un arbre solaire ! Voilà, c'est tout ! – Ah... ! D'accord... ! Je vois beaucoup mieux maintenant ! – Et oui, c'est pas sorcier. – C'est donc ça, la « green tech »... – Oh, on a d'autres choses encore : l'avion vert... – C'est un avion qui vole avec des panneaux solaires ? – Non, là, c'est l'hydrogène vert, enfin, il faut que je vérifie. Tout ce que je sais, c'est que la région est en pointe dans ces domaines-là. Franchement, venez vous mettre au vert à Perpignan ! – Mais y'a pas une sécheresse terrible depuis deux ans, là-bas... ? – Si, mais avec nos milliers de talents qui travaillent dans la Tech, on aura bientôt de l'eau solaire et des rivières zéro carbone ! Allez, pas de chichis, faites vos cartons ! »

    • Aucune description alternative pour cette image

Pages similaires

Parcourir les offres d’emploi