#Savoie : 2024 met un coup de frein à la croissance de Roctool. Le groupe savoyard a subi de plein fouet les difficultés de l’#automobile et boucle son exercice 2024 sur un chiffre d’affaires en net repli, à 6,3 M€. Expert dans les technologies de #refroidissement et #chauffage rapide pour l’#injection #plastique et les #composites, Roctool avait clôturé son exercice 2022 sur un chiffre d’affaires de 9, 4 M€. L’année suivante, le repli enregistré au 4e trimestre s’était traduit par un léger recul (9 M€ de CA), annonciateur du coup de frein subi en 2024 avec un chiffre d’affaires chute à 6,3 M€. « Historiquement, l’automobile représente au moins 40 % de notre activité. Les difficultés du secteur ont conduit à des reports et/ou des annulations de projets, sans que nous ayons de visibilité à court et moyen termes », explique Mathieu BOULANGER, le directeur général. L’activité a également été moins soutenue dans d’autres secteurs, du fait de la prudence d’industriels souhaitant préserver leur trésorerie dans un contexte très incertain. Le groupe, qui emploie une cinquantaine de salariés, dont 30 au siège de #SavoieTechnolac, a pris, avant l’été 2024, des mesures pour réduire ses coûts (installation dans des bureaux moins onéreux en Chine, réduction de certains postes comme les déplacements à l’étranger, les salons, le marketing…). Il a également optimisé sa trésorerie, grâce notamment à des acomptes plus importants lors de la prise de commandes et à une vigilance accrue sur des marchés internationaux où il est plus difficile de se faire payer. Des signaux positifs Cette gestion rigoureuse a permis d’éviter les retards de paiement aux fournisseurs et de boucler l’exercice au 31 décembre sur une trésorerie de 0,4 M€ (0,7 M€ à mi-janvier). « Pour la première fois, en 2024, au moins les deux tiers de notre CA ont été réalisés avec des clients existants pour de nouveaux outillages ou applications. Cet indicateur est intéressant et démontre que nos technologies demeurent attrayantes », observe Mathieu Boulanger. Autre signal positif : une légère reprise de l’activité depuis fin 2024. En novembre, Roctool a reçu pour plus d’1 M€ de commandes, de la part de différents sous-traitants automobiles, pour de nouveaux véhicules produits en Europe. Il a aussi signé un accord-cadre de plus d’1 M€ avec un industriel asiatique. Couvrant la période fin 2024-fin 2026 (la durée initiale de vingt-quatre mois est renouvelable), ce contrat renforce sa présence en Asie, avec un focus particulier sur les composites thermoplastiques pour l’électronique, les sports et loisirs, l’aéronautique… La stratégie de Roctool pour 2025 ? Maintenir un pilotage fin des coûts, sans renoncer à ses ambitions. L’équation passe, entre autres, par un renforcement de la prospection (grâce aux outils numériques) et de la... Lire la suite sur : https://lnkd.in/dcDxpM5R
ECO SAVOIE MONT BLANC | Actualités économiques en Savoie Mont Blanc | Groupe Ecomedia
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ECO Savoie Mont Blanc ? Ce sont les actus économiques de Haute-Savoie et de Savoie.
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ECO Savoie Mont Blanc ? Ce sont les actus économiques de Haute-Savoie et de Savoie.
- Site web
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- Secteur
- Édition de journaux
- Taille de l’entreprise
- 11-50 employés
- Siège social
- CRAN-GEVRIER
- Type
- Société civile/Société commerciale/Autres types de sociétés
- Fondée en
- 1869
- Domaines
- média, presse, actualités économiques, Haute-Savoie et Savoie
Lieux
-
Principal
7 route de Nanfray
74960 CRAN-GEVRIER, FR
Employés chez ECO SAVOIE MONT BLANC | Actualités économiques en Savoie Mont Blanc | Groupe Ecomedia
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Patricia Rey
Journaliste économique spécialisée secteurs tourisme, montagne, sport, immobilier, hôtellerie et voyage
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Sophie Guillaud
Directrice du développement éditorial chez ECO DES PAYS DE SAVOIE
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Nantua René
Citoyen vigilant
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Helene Vermare
Journaliste-rédactrice indépendante print & web - secteurs économie, tourisme, montagne
Nouvelles
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#Logement #neuf : une #crise sans fin en #HauteSavoie. La FPI Alpes - Fédération des promoteurs immobiliers des Alpes monte au créneau face à une crise de l’immobilier neuf inédite en Haute-Savoie. La raréfaction de l’offre combinée à des prix élevés plombe le marché. Sans parler des blocages politiques. « Avec 311 réservations faites aux particuliers dans le Grand Annecy, on touche le fond du fond », alerte Vincent DAVY, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) dans les Alpes. Un effondrement que les professionnels constatent depuis deux ans en Haute-Savoie, où les ventes ont été divisées par deux. Grand Annecy décroche Alors que la demande de logements explose, le nombre de mises en vente dans le Grand Annecy a chuté de 64 % depuis 2022. « Le gros du stock, à savoir 215 logements, est en cours de chantier, ce qui signifie que les promoteurs hésitent à lancer des opérations, de crainte de rester avec des lots sur les bras », pointe le président. Quant à l’offre actuelle, elle recule de 15 %, avec quelque 545 logements sur le marché. Signe encore que les temps sont durs, la durée prospective d’écoulement (dpe) est passée à 21 mois (contre 7,6 mois en 2022), « quand elle est de 12 mois sur un marché équilibré », rappelle Vincent Davy. La part des investisseurs a toutefois progressé de 21 à 36 % sur un an, en raison de la fin du dispositif fiscal Pinel, qui se traduit par une accélération des investissements sur le dernier trimestre. Autre pierre d’achoppement : la réglementation et des normes toujours plus contraignantes (à commencer par la RE 2025), qui font flamber les coûts de construction. « Il faut savoir que la France produit les logements les plus performants d’Europe sur le plan énergétique », illustre le président. Dans le Grand Annecy (34 communes) toujours, le prix moyen s’affiche à 6 296 euros le mètre carré neuf, en baisse relative de 3,5 % par rapport à 2023, « mais il reste supérieur à 2022 où il s’établissait à 5 440 €/m2 », tempère Vincent Davy, dans un département où la croissance démographique annuelle est de 1,7 %. « Alors qu’il faudrait plus de logements (et plus abordables), certains élus freinent des quatre fers face à l’expansion urbaine et empêchent la densification des villes », déplore-t-il. Lire la suite sur : https://lnkd.in/dMn84n3u
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Patrick Martin : « Nous aimons le #risque, mais pas l’#incertitude » Patron de l’entreprise aindinoise Groupe Martin Belaysoud et président du Medef, Patrick Martin se dit préoccupé par le fossé grandissant entre le débat politique et les réalités économiques dans notre pays. #Interview. Vous avez, dites-vous, une double lecture de l’année qui vient de s’écouler. Quelle est-elle ? Une première plutôt positive. L’objectif de croissance défini par le gouvernement (1 %) est atteint et nous situe plutôt en tête du peloton européen. Dans le même temps, le marché de l’emploi a tenu, si nous raisonnons sur l’année. Mais nous avons aussi vu, au fil des mois, plusieurs indicateurs se dégrader. Nous avons un énorme “warning” sur l’investissement des entreprises (-3,5 %). Rien que pour tenir la cadence de neutralité carbone à l’horizon 2050, il devrait s’élever à 40 milliards d’euros de plus chaque année. Pour cela, l’investissement global devrait progresser de plus de 10 %. Or, ce n’est pas le cas. Et l’origine n’est pas le financement – les banques françaises ont augmenté leur crédit aux entreprises en valeur absolue – mais le manque de confiance dans l’avenir. La dissolution a été un coup de tonnerre pour tout le monde, les dirigeants en particulier. Nous aimons le risque, mais pas l’incertitude. Il est très clair que, compte-tenu de la confusion qui règne dans le paysage politique, beaucoup d’entre nous ont suspendu investissements et recrutements, ce qui pèse sur la croissance. Dès le mois d’août, j’ai alerté sur la situation en annonçant une récession au quatrième trimestre et une détérioration de l’emploi. Il faut urgemment que les politiques prennent conscience de la situation économique qui devient de plus en plus inquiétante. Et génère la dégradation actuelle ? Il y a une dégradation conjoncturelle générale qui s’est confirmée au fil des mois, particulièrement pour les filières construction, automobile, industrie, et leurs métiers périphériques. Sous l’effet de décisions politiques inappropriées, tant au niveau de la France que de l’Europe (excès de règlementation, suppression ou non des moteurs thermiques…), nous avons dégradé ces secteurs. Seuls 250 000 logements ont été mis en chantier, comme en… 1953, où l’on comptait 25 millions d’habitants en moins. De façon moindre, le bloc énorme de la consommation courante a souffert. L’inflation a masqué la baisse des volumes, car les chiffres d’affaires progressaient. Et maintenant que nous n’avons plus ce cache-misère, nous voyons que la consommation, y compris alimentaire, n’a pas redémarré. Par ailleurs, des secteurs comme le numérique ou l’ingénierie, qui enregistraient une bonne progression en 2024, affichent désormais un ralentissement assez marqué. Quant à l’augmentation des... Lire la suite sur : https://lnkd.in/dDdYdCa5
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#Levées de #fonds : le #capital-risque fait recette en région Aura. Selon un baromètre des levées de fonds 2024 Auvergne-Rhône-Alpes, les tours de table ont rapporté 558 M€ à l’économie locale dont 60 M€ en Savoie Mont Blanc. Le baromètre des levées de fonds, établi par le cabinet de conseil In Extenso Innovation Croissance, en collaboration avec ESSEC Business School et France Angels – Fédération nationale des Business Angels, révèle une dynamique toujours vigoureuse. Cette étude reflète une réalité de l’investissement en capital-risque toujours dynamique en Auvergne-Rhône-Alpes malgré un fléchissement en partie justifié par une année 2023 exceptionnelle. Auvergne-Rhône-Alpes reste ainsi la deuxième région pourvoyeuse de levées de fonds avec 96 opérations pour un montant de 558 M€. Elle est seulement précédée par l’Île de France et ses 5,7 Md€. 60 M€ en Savoie Mont Blanc Quatre opérations concernent la Haute-Savoie pour 1 M€ et quatre autres en Savoie pour 59 M€. Il est noté toutefois, dans ce baromètre, un mouvement décroissant, tant en valeur (-72 % de montants levés par rapport à 2023) qu’en volume (-28 %). Étant entendu, par ailleurs, que la région Aura avait bénéficié en 2023 de deux levées exceptionnelles de près d’un milliard d’euros : 850 M€ au profit de Verkor (Grenoble, 38) et 130 M€ pour Amolyt Pharma (Lyon, 69) rachetée en 2024 par le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca, connu notamment pour son vaccin anti-covid. Au cours des douze derniers mois, deux levées de fonds ont dépassé les 50 M€ en Aura : 85 M€ pour Langa International (Millery, 69) et 50 M€ pour Green Corp Konnection (Lyon 3, 69), toutes deux dans le secteur de l’énergie, un marché innovant le plus prisé par les investisseurs avec 226 M€ de fonds levés, devant la catégorie des logiciels (84 M€) et la mobilité (72 M€). Le montant du ticket moyen sur 2024 se montait à 6,6 M€ (-62 % par rapport à 2023). En Savoie, la valeur du ticket moyen se montait à 15 M€ tandis qu’il restait inférieur au million d’euros en... Lire la suite sur : https://lnkd.in/dxYvWqSC
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#Entrepreneuriat : créer sa #boîte quand on vit dans un #quartier prioritaire. Créer son #entreprise peut parfois prendre des allures de parcours d’obstacles. La semaine dernière, l’Adie 73 et 74 a mobilisé ses ressources pour faire tomber les barrières dans les quartiers “politique de la ville”. Du 3 au 7 février, les équipes de l’Adie se sont déployées en Savoie et Haute-Savoie, dans les quartiers prioritaires dits “politique de la ville”. « Une semaine pour créer sa boîte », tel était l’objectif affiché, avec une jauge de 1 200 entreprises immatriculées d’ici 2027 en Auvergne-Rhône-Alpes. L’Adie est une association d’aide à la création d’entreprise reconnue d’utilité publique : elle offre un accompagnement de conseils mais aussi pécuniaire, sous forme de microcrédits avec Bpifrance. L’Adie Auvergne-Rhône-Alpes compte 26 antennes et 65 permanences tenues par ses 70 salariés et 150 bénévoles. En 2024, 3 158 porteurs de projet ont franchi ses portes, dont 343 en Pays de Savoie. Or, sur les deux premiers trimestres 2024, l’Urssaf avance le nombre de 5 515 microentreprises immatriculées en Haute-Savoie et 2 868 en Savoie (quand les radiations se montent respectivement à 1 502 et 737 sur la même période). Difficultés d’accès aux financements Par ailleurs, selon une étude de l’Adie, 12 % des habitants des quartiers prioritaires souhaitent créer leur entreprise (contre 9 % globalement en France), mais seulement 2 % d’entre eux franchissent le pas (13 % au niveau national). L’un des facteurs d’échec, selon cette étude, concerne la difficulté de réunir des fonds : 40 % des porteurs de projet des quartiers populaires rencontrent des difficultés d’accès aux financements, contre une moyenne de 33 % partout en France. L’Adie fournit ses services aux futurs entrepreneurs essentiellement dans les zones urbaines en difficulté, mais pas seulement. À Annecy et Rumilly, il n’y a pas d’ensemble classé “politique de la ville” et pourtant, ces agglomérations ne sont pas désertées par l’association. Un rendez-vous était notamment organisé au Café des créateurs de Rumilly, le 7 février, pour rompre l’isolement des autoentrepreneurs et proposer un suivi des projets. Retard au démarrage Nathalie Ros, conseillère Adie, explique : « Chaque parcours est différent, nous essayons de leur apporter un maximum d’informations. D’après notre expérience, les autoentrepreneurs n’obtiennent pas les bons renseignements au bon moment, c’est pourquoi ils ont un temps de retard au démarrage. » Anouk, créatrice d’articles de puériculture, est à son compte depuis 2023 à Rumilly. Son parcours semble confirmer ce postulat : « À Pôle emploi, mon conseiller m’a juste demandé de déclarer 151 heures de travail chaque mois, et c’est tout. » Nathalie Ros réagit : « C’est regrettable, parce qu’à... Lire la suite sur : https://lnkd.in/dWKij3V5
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#Tribunal de #commerce d’#Annecy : les créations d’entreprises en hausse en #HauteSavoie. La rentrée solennelle du tribunal de commerce d’Annecy s’est tenue au palais de justice, le 3 février. L’occasion d’un panorama chiffré de la situation économique du territoire. Comme chaque année, durant l’audience solennelle d’ouverture, un bilan des mouvements des entreprises sur la juridiction est établi. En l’occurrence, 446 procédures collectives ont été traitées en 2024 au sein du tribunal de commerce nd’Annecy, soit +20 %. Elles ont abouti notamment à 8 sauvegardes d’entreprises (13 en 2023), 170 redressements judiciaires (116 en 2023) et 268 liquidations (241 en 2023). Le nombre de salariés concernés par l’ouverture de ces procédures passe de 1 096 en 2023 à 1 198, en hausse de 10 %. « Chaque procédure collective à Annecy touche environ 2,68 salariés. C’est peu, mais nous ne sommes pas un tribunal spécialisé, nous avons affaire à de petites sociétés qui nécessitent toute notre attention », commentait la présidente, Isabelle Delyon. Sous cette mandature, la durée moyenne de traitement d’un procès est passée de 272 à 206 jours, quand celle d’un délibéré a diminué de 79 à 60 jours. Les entreprises “épinglées” dans le cadre de leur obligation de dépôt des comptes ont doublé : « C’est une satisfaction pour le respect de cette disposition légale, mais également en tant que mesure de détection des difficultés des entreprises », soulignait encore la présidente du... Lire la suite sur : https://lnkd.in/dpwUG4Wj
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#Construction : AlphaM.3D diversifie son offre. En signant un accord avec Zen MODULAR, le constructeur hors site haut-savoyard AlphaM.3D se positionne sur le marché des chambres pour les résidences gérées. AlphaM.3D, qui a inauguré en 2023 son usine de #Rumilly, figure parmi les quatre industriels* de la construction modulaire engagés dans un partenariat stratégique avec Zen Modular, une startup française créée par Pascal Chazal. Alors que le marché national est encore embryonnaire et que les industriels peinent à remplir leurs carnets de commandes, Zen Modular a pris le parti de mailler le territoire en mobilisant les capacités existantes. « Nous étions depuis plusieurs années en contact avec Pascal Chazal, pionnier du hors site en France, notamment pour la conception de notre ligne de fabrication de modules constructifs. Il nous a proposé une “coopétition” entre industriels, sur la base d’un cahier des charges identique permettant une interopérabilité », explique Alexis Pelletier, le directeur d’AlphaM.3D. Un haut niveau de finition Cet accord avec Zen Modular permet au spécialiste haut-savoyard de la construction modulaire de diversifier son offre. À ses solutions de construction industrialisées, combinant béton, bois et acier pour créer des logements collectifs, résidences de tourisme et bureaux, il ajoute désormais celle de chambres pour des résidences gérées (étudiants, séniors, etc.), des établissements de santé, de l’hôtellerie ou encore de l’hébergement saisonnier ou d’urgence. Conçues en partant des usages, ces chambres préfabriquées en usine présentent un très haut niveau de finition et intègrent directement tous les éléments qui les composent (salle de bain, systèmes électrique et de plomberie, aménagements…). Leur assemblage permet de constituer, rapidement et pour moins... Lire la suite sur : https://lnkd.in/daD8873e
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Votre magazine #ECO Savoie Mont Blanc du 14 février 2025. 100% en ligne, feuilletez directement votre magazine ECO SAVOIE MONT BLANC | Actualités économiques en Savoie Mont Blanc | Groupe Ecomedia n°7 du 14 février 2025 sur ordinateur, tablette ou smartphone. Réservé aux #abonnés. Lire la suite sur : https://lnkd.in/dF_kC8a7
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#Tribunal de #commerce de #Chambéry : un dernier trimestre économique tendu. L’audience solennelle du tribunal de commerce de Chambéry a débuté, le 30 janvier dernier, par l’installation du nouveau président élu à l’unanimité, Pierre SIRODOT. À ses côtés, six juges consulaires ont également été intronisés. Pierre Sirodot, 68 ans, expert-comptable à la retraite depuis 2020, est le nouveau président du tribunal de commerce de Chambéry. La juridiction a présenté un bilan 2024 stable, sauf pour les radiations d’entreprises qui ont augmenté de 20,3 % par rapport à 2023, soit 2 847 disparitions. Toutefois, cette tendance haussière s’est surtout vérifiée au dernier trimestre, qui correspond au contexte politique incertain et à ses répercussions directes sur le tissu économique. C’est là que les cessations d’activité et le débrayage en termes d’investissements et d’embauches se sont fait ressentir. Huit mois d’instruction Pour 2025, quinze mandats de juges consulaires étaient à pourvoir au tribunal de commerce de Chambéry. Six juges élus entament leur tout premier mandat de deux ans cette année, les neuf autres étant reconduits. « Vous intégrez une juridiction dynamique, active, qui travaille au quotidien avec rigueur et professionnalisme », vantait le procureur Pierre-Yves Michau. La durée d’instruction des dossiers est de huit mois en moyenne à Chambéry. Le procureur évoquait aussi une résilience des entreprises savoyardes, malgré « un contexte économique et géopolitique de crise ». Elle s’est traduite par « une augmentation limitée des procédures collectives (+3 %) », à savoir 529 dossiers, et des conversions en liquidation (+6,1 %, soit 147 cas). Les immatriculations de sociétés commerciales restent également stables : 2 311 créations (+2 %), tandis que les entreprises individuelles et microentreprises connaissent un engouement croissant : 1 968 ouvertures (+19 %). +263 % de médiations Autre tendance forte : l’augmentation des démarches préventives de la part des entreprises requérantes, avec +263 % de mandats ad hoc et +108 % de conciliations. Elles auraient permis de sauver 1 663 emplois en 2024 (+239 %). Le nouveau président a d’ailleurs exprimé son intention de développer la part préventive des procédures (en 2024, 73 entreprises, la plupart de moins de 30 salariés, se sont manifestées, contre 35 en 2023) : « L’intérêt d’une justice amiable, plus proche du citoyen, c’est qu’elle se situe très en amont des difficultés. Chercher une solution bilatérale est moins traumatisant que de... Lire la suite sur : https://lnkd.in/dr6C_q_C
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#HauteSavoie : NEGOMABAT fait son trou dans la #machine à #bois. La holding de #Fillinges vient de racheter une troisième société, réussissant ainsi son pari de devenir un acteur régional. À 48 ans, et six ans seulement après avoir créé la holding Negomab avec son associé Michaël Pernette, Cedric Challamel a relevé le défi qu’il s’était imposé : devenir un acteur régional du négoce de la machine à bois. Une réussite qui ne doit rien au hasard pour ces deux ex-salariés de la distribution professionnelle, mais qui est le fruit d’une stratégie aussi affûtée que les outils qu’ils proposent désormais. « En 2017, explique Cédric Challamel, j’ai quitté mon poste de directeur de région en Normandie avec la volonté de revenir en Haute-Savoie et de reprendre une entreprise. » Après avoir effectué une étude de marché poussée, il identifie le secteur de la machine à bois comme étant celui qui répond à tous ses critères : distribution professionnelle avec une forte valeur ajoutée différenciante des sociétés de négoce généralistes, action sur une seule famille de métiers, absence d’acteur régional et beaucoup de possibilités de développements et de reprises. En 2024, Negomab a réalisé un chiffre d’affaires de 7,2 M€ (+3%). La holding vise les 10 M€ pour 2027-2028. Fin 2017, les deux ex-collègues créent Negomab (pour négoce machines à bois) et en deviennent coactionnaires pour moitié. La machine ne demande qu’à tourner. Cela tombe bien : Tournier machines à bois, à Fillinges, cherche un repreneur. Ce sera la première acquisition de la holding le 1er janvier 2018. Référence depuis 1985 dans le domaine, la société, créée par René Tournier, réalise alors 1 M€ de chiffre d’affaires avec quatre salariés. Elle compte aujourd’hui douze personnes pour un chiffre d’affaires de 3,5 M€. Cédric Challamel, qui en gère l’opérationnel, a conservé ses trois activités : la vente de consommables (25 % du CA), celle de machines-outils (50 % du CA) et la proposition de services (25 % du CA) avec ses cinq techniciens de maintenance itinérants. « Nous voulons être en mesure de répondre à tous les besoins d’un atelier », précise le dirigeant. 99% de sa clientèle est... Lire la suite sur : https://lnkd.in/dC-MBkr9
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