À Marseille, je suis venu chercher une performance et de la chaleur.
J’ai goûté ma sueur et elle avait une drôle de saveur.
J’ai toujours détesté glorifier les échecs.
Dans le sport, on aime pas les beaux parleurs.
Mais force est de constater que les leçons passent dans la douleur.
Les écrire, apporte au moins un peu de douceur.
Et soignent les regrets et les pleurs.
Ce week-end je me suis élancé.
Comme un gamin perdu plein de candeur.
Sans plan mais avec l’arrogance du joueur.
Et, j’ai abandonné.
Mais ça m’a appris l’humilité.
Entouré de compétiteurs, afficher son envie de performer est une nécessité
Mais j’ai oublié l’essentiel : le labeur.
Et avec moi même j’ai manqué d’honnêteté.
Entre moi et les meilleurs, il existe un fossé.
Le parfum de la défaite pèse sur le coeur.
Mais j’en retiens une saveur.
Celle de la revanche.
Les champions m’avaient confié :
« tu verras, la haine de la défaite est un vrai moteur,
Rebondis vite, la ténacité plus que le résultat te guideront au bonheur »
___
PS : pour si Hyrox vous intéresse, je ferais un debrief de ma course dans ma newsletter. Lien en commentaire 👇