IPSL-Institut Pierre-Simon Laplace

[Le LMD s'engage] Orange Day 2024 🔶 Ce lundi 25 novembre 2024 a lieu l’Orange Day à l’occasion de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Instaurée en 1999 par l’Organisation des Nations unies, la journée internationale pour prévenir et éliminer les violences faites aux femmes et aux filles a lieu chaque année le 25 novembre. La date a été choisie en mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines brutalement assassinées dans leur pays en 1960. Cette journée permet de sensibiliser sur toutes les violences faites aux femmes au sein de l’enseignement supérieur et de la recherche mais aussi dans la société (violences sexistes et sexuelles, violences conjugales, etc.) et de rappeler que la violence contre les femmes : - est une violation des droits humains, - résulte d’une discrimination à leur égard et de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes, - peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/sida et la paix et la sécurité, - est un problème mondial.   À l’échelle de Sorbonne Université (SU), la mission Égalité propose un “Orange Kit” (https://lnkd.in/e9W7y8PB) qui regroupe divers outils pour informer et sensibiliser sur les violences faites aux femmes (violentomètre conjugal, violentomètres de la recherche, affiches, guide, flyer, chiffres clés, ressources, comment être un témoin actif, etc.). Du 22 au 29 novembre, des actions symboliques telles que le changement du logo de la fac en orange ou le port d’un tee shirt orange (le 25 novembre) sont également organisées par SU.   À l’échelle de l’IPSL, les groupes « Égalité-diversité-qualité de vie » et Climactions unissent leurs engagements à l’occasion de cette journée, car la lutte contre les violences faites aux femmes et la protection de l’environnement se rejoignent : - Les femmes, comme les minorités et les personnes vulnérables en général, sont les premières victimes du changement climatique et de la destruction de l’environnement. Le point de vue des femmes dans les politiques d’atténuation et d’adaptation nécessite d’être pris en compte pour des actions menant à un monde inclusif et soutenable pour tous et toutes. - L’exploitation sans retenue des ressources naturelles d’une part, et de la main d’œuvre gratuite ou mal-payée des femmes d’autre part, découlent du même mécanisme productiviste. Un mode de vie plus sobre, une meilleure répartition des tâches domestiques et une revalorisation des activités de soin aux autres, sont des clefs pour des sociétés plus équitables et favorisant la biodiversité et la durabilité des écosystèmes.   Le LMD s’associe à cet évènement : communication web, affiches, port d’habits ou d’accessoires Orange.   Le groupe Egalité-diversité du LMD : https://lnkd.in/e425Qwp3

C’est avec un grand plaisir que je vous annonce la sortie du rapport spécial du MedECC (GIEC Méditerranéen) sur le nexus eau-énergie-alimentation-écosystèmes en Méditerranée dans un contexte de changement climatique, que j’ai eu l’honneur de coordonner avec mes collègues Mohamed ABDEL MONEM et Marta Guadalupe Rivera Ferre. Le rapport qui vient de paraître dans le contexte de la COP29 détaille les défis du changement climatique et de la durabilité dans la région méditerranéenne, en adoptant une approche intégrée appelée Nexus eau-énergie-alimentation-écosystèmes. Voici un résumé des points essentiels : 1. Contexte et enjeux : - La Méditerranée est fortement exposée au changement climatique, ce qui exacerbe les vulnérabilités des sociétés humaines et des écosystèmes. - Les interdépendances entre eau, énergie, alimentation et écosystèmes mettent en danger les moyens de subsistance et les économies, tout en accentuant les inégalités (entre pays et zones rurales/urbaines). 2. Incertitudes et disparités : - La région souffre d’insécurité hydrique (stress hydrique), énergétique (dépendance aux combustibles fossiles), alimentaire (malnutrition) et écologique (perte de biodiversité). - Ces insécurités reflètent des disparités importantes entre pays et un manque de durabilité dans la gestion des ressources. 3. Effets en cascade et compromis : - Les impacts du changement climatique sur une composante du Nexus (par exemple, le stress hydrique) affectent les autres (alimentation, énergie, écosystèmes). - Les solutions mal coordonnées peuvent entraîner des antagonismes, comme la dégradation des écosystèmes et la perte de services essentiels. Axes d’action prioritaires : - Solutions technologiques : Promotion des énergies renouvelables et amélioration de l’efficacité. - Solutions basées sur les écosystèmes : Agroécologie, infrastructures vertes, restauration des zones humides. - Innovation sociale : Adoption de pratiques durables, comme le régime méditerranéen, pour réduire la consommation énergétique. 4. Défis de mise en œuvre : - L’approche Nexus est freinée par un manque de données fiables, une coordination insuffisante, des coûts initiaux élevés et une gouvernance inadéquate. - Des actions pilotes (irrigation efficace, réutilisation des eaux usées, agrivoltaïque) et une meilleure coopération régionale sont nécessaires. 5. Recommandations : Favoriser les solutions vertes, qui ont les effets les plus positifs sur l’ensemble du Nexus, et renforcer les capacités institutionnelles par des interfaces science-politique, des mécanismes de financement et des dialogues intersectoriels. L'ensemble du rapport est accessible sur : https://lnkd.in/gCgHav4r Union for the Mediterranean Plan Bleu UNEP/MAP-Barcelona Convention IPCC Wolfgang Cramer Fatima Driouech Joel Guiot Kasia (Katarzyna) Marini Julie Gattacceca