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𝗟𝗢𝗖𝗔𝗟 𝗩𝗦 𝗕𝗜𝗢, 𝗙𝗔𝗨𝗫 𝗠𝗔𝗧𝗖𝗛 𝗘𝗧 𝗩𝗥𝗔𝗜𝗘 𝗖𝗢𝗡𝗖𝗨𝗥𝗥𝗘𝗡𝗖𝗘 Le salon Made In France vient de se terminer. Succès revendiqué, plus de 20 k visiteurs. Le #Local anime la consommation – quand la Bio reste incertaine. 𝗟𝗲 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝗙𝗮𝗿 𝗪𝗲𝘀𝘁 La comparaison Bio vs Local n’a a priori pas à se faire. Le Local est une distance en km. La #Bio, des critères de qualité objectifs et convenus. L’assimilation forcée Local - Bio procède de la même pratique que les signes cf HVE, qui concurrencent AB à la déloyale. On comprend la manœuvre. Le Local est un concept flou. >Pas de définition de la distance – pour Leclerc 100 km, Biocoop 150 km. >Pas de contrôle externe. >Pas de contrainte sanitaire (pesticides) ou écologique (fertilisants). Et donc, une addition économique à la discrétion des acteurs. Mais le match ultime se déroule dans la tête des consommateurs. Dès qu’ils assimilent les 2 qualités, et parce que le coût est ajustable dans le cas du Local, le match est plié – le Local l’emportera toujours : moins cher, de qualité id. Une étude Natexbio 2019 alertait déjà sur le “danger d’équivalence fausse“. Elle est ici en illustration. Les consommateurs confondaient déjà en 2019 les 2 propositions. Les pratiquants (mixtes GMS - réseau Bio) étaient alignés entre les 2 offres : AB était pour eux quasi-équivalent à Local. C’était il y a 5 ans. Depuis la situation de la Bio est instable. Si la reprise est là en réseau Bio (+ 6 % CAM M10 2024), si la vente directe (14 % du total marché Bio) est dynamique, la GMS continue sa chute (-7% à CAM € P10 2024) En cause le choc inflationniste et aussi les concurrences déloyales à AB – un brouillard de signes qui aura réussi son projet : récupérer les bénéfices d’image d’AB (sécurité, santé, nature) avec des niveaux de coûts ajustables et des ancrages locaux +/- réels, comme le rachat d’entreprises Fr. par des multi-nationales (Heineken) C’est le flou qui fait la force du Local. 𝗟𝗼𝗰𝗮𝗹-𝘄𝗮𝘀𝗵𝗶𝗻𝗴 Le marché du Local pèse de 8 à 40 Md€. Ça dépend de ce qui est compté au-delà des AOC, AOP, Label Rouge. Certains labels sous-entendent le Local (cf Bleu Blanc Cœur) et il faut aussi intégrer les initiatives régionales, cf Goûtez l’Ardèche – et enfin toutes les “combinazione“ comme le drapeau Français ou les mentions parcellaires : juste les œufs dans une mayonnaise ou l’annonce d’une entreprise Fr. en oubliant de signaler les ingrédients non Fr., comme dans le miel. La tromperie du Local est double lorsqu’on la rapproche de AB 1. Elle induit que les bénéfices santé et écologie sont identiques 2. Elle induit une production exclusivement locale, souvent mensongère. Le point 2 est relativement simple à traiter. Un projet d’Origin’score est latent. Le point 1 relève de la défense de la démarche de qualité d’AB. Il passe par une mise en garde nette en dénonçant les mensonges et les omissions. Sources France Agrimer Xerfi Circana Bioanalytics Agence BIO