Post de MANGER BIO 35

L'enfumage du label HVE 😶🌫️, ça suffit ! 🔎 Pourquoi j’ai défendu un amendement au #PLF2025 proposant la suppression du crédit d’impôt pour le label « Haute Valeur Environnementale » (HVE) 👇 Le label HVE, que je préfère qualifier de "Haute Valeur d'Enfumage", a été créé en 2012 pour permettre une communication favorable autour d'une #agriculture qui pourtant refuse de réinventer ses pratiques. En réalité, à part contribuer à une grande opération de green-washing, cette imposture ne propose aucune avancée sur la protection du climat, de la biodiversité et de la santé. La vérité, c'est que ce label, bien que son appellation chatoyante puisse laisser penser à un levier vers une transition agroécologique, propose des critères inopérants pour garantir une réelle protection de l’environnement. Il ne limite ni la liste, ni les doses d'utilisation de substances cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques, donc en totale contradiction avec les ambitions écologiques qu'il prétend défendre ❌. En réalité, ce label favorise des pratiques agricoles encore largement dépendantes des produits chimiques, tout en induisant les consommateurs en erreur sur la véritable valeur environnementale de ces exploitations. Et ce n’est pas moi qui le dis, mais plusieurs institutions, comme l' Office français de la biodiversité, la Cour des comptes, et le Haut conseil pour le climat, qui ont toutes critiqué l'efficacité de ce label 📉. C'est d'ailleurs précisément ce que déplorent de nombreuses associations dans une tribune publiée dans Ouest-France, que je vous invite à lire. 👉 https://lnkd.in/ehZ_-4s3 Plutôt que d'encourager des labels trompeurs comme HVE, d'autres crédits d'impôts, comme celui que j'ai défendu dans un autre amendement visant à prolonger celui encourageant les fermes n'employant pas de glyphosate, ou bien sûr celui relatif à l'Agriculture Biologique, seraient nettement plus utiles. Il est urgent de rediriger les ressources publiques vers une réelle bifurcation agroécologique. Loin de mettre en péril la souveraineté alimentaire, l’agriculture biologique permet de la favoriser. Car rappelons-le, ce qui la met en danger, ce sont justement le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité. Générations Futures La Maison de la Bio SYNABIO UFC-Que Choisir Réseau Environnement Santé Secrets Toxiques Mutuelle Mutami Mutuelle SMH Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB) FOREBio Biopartenaire Bio Equitable en France Synadis Bio Cosmébio

😱 Le gouvernement français et Gabriel Attal reculent sur de nombreuses normes environnementales et passent à côté de la question de la juste répartition de la valeur dans les filières agricoles. Il est pourtant urgent d'accélérer la transition agroécologique de manière juste et équitable, ici et ailleurs. ✋ A la Fondation pour la Nature et l'Homme, nous le disons depuis 2015, il n'est pas possible d'atteindre les objectifs environnementaux de l'Union Européenne sans repenser notre politique commerciale. Il existe pourtant une solution pour s'assurer de mettre fin a la concurrence déloyale que subissent les agriculteurs français et européens, sans sacrifier nos objectifs de transition agroécologique : les mesures miroirs. ⚖️ Le principe ? S'assurer que les produits que nous importons en Europe depuis les pays tiers ne sont pas produits selon des pratiques que nous avons interdites chez nous, non pas pour - comme le souhaiteraient certains - mettre fin à nos efforts de transition mais bien pour les accélérer ! 📣 Nous appelons donc celles et ceux qui le souhaitent pour plaider avec nous pour une Europe plus forte et plus juste, qui ne sacrifie pas ses ambitions environnementales sous prétexte d'être plus compétitive, au détriment de la santé, de la biodiversité et du climat. Signez notez appel ici et aidez-nous a porter ce sujet pour les élections européennes de juin ⏬⏬⏬ Stephanie Clément-Grandcourt Thomas Uthayakumar Claude Pouvreau Jérémy Fretin Manuela LORAND Sarah Pecas Sylvie Marmol Gildas BONNEL François Gemenne Samuel Leré Mathilde Dupré Stéphanie Kpenou Jean-François Garnier Marine COLLI

Le 1er ministre Gabriel Attal annonce vouloir « des mesures-miroirs partout »  La Fondation pour la Nature et l'Homme dit CHICHE ! Mais utilisons-les pour faciliter la transition agroécologique de l’agriculture, pas pour niveler par le bas les progrès réalisés ! Si vous partagez cette vision, rejoignez le mouvement ! La FNH a fait de la mise en œuvre des mesures-miroirs l’un des axes clés de son action depuis 2017 montrant notamment pourquoi les mesures-miroirs sont un outil essentiel à la fois pour stopper la concurrence déloyale qui étouffe le monde agricole, mais aussi préserver le climat, la biodiversité et la santé de tous des pesticides les plus nocifs. Alors que le 1er Ministre vient d’annoncer une série de mesures qui détricotent les acquis environnementaux, elle se veut très vigilante concernant sa volonté de mettre « des mesures miroirs partout, des clauses de sauvegarde pour lutter sans relâche contre la concurrence ». La distorsion de concurrence inacceptable ne doit pas inciter les pouvoirs publics à niveler par le bas les normes européennes pour espérer gagner le combat de la compétitivité. A l’heure des crises écologiques et sociales, abaisser les règles environnementales et sanitaires est une folie qui nous mènera tous, agriculteurs et consommateurs, droit dans le mur.    Les mesures-miroirs sont à associer au Pacte Vert pour favoriser les progrès, pas des retours en arrière. Car c’est bien une Europe forte sur ces questions qui nous permettra de progresser.   Sachons utiliser les mesures-miroirs comme un outil nécessaire à l’accomplissement des objectifs du Pacte vert européen et à la transition des systèmes de production alimentaires vers plus de durabilité. Elles doivent notamment permettre d’aligner la politique commerciale de l’UE avec ses objectifs climatiques et environnementaux, comme ceux de la stratégie de “la ferme à la table”. Il en va de la résilience du modèle agricole européen et de la souveraineté alimentaire de tout le continent.  https://lnkd.in/eWUnBB9t     Gildas BONNEL François Gemenne Thomas Uthayakumar Enzo Armaroli Sarah Pecas Manuela LORAND Florence Bardin Paula Torrente Nathanaelle Courtois Claude Pouvreau Jérémy Fretin Grégory Jeandot Clotilde Desagulier

👀 #Affichageenvironnemental : le Parlement Européen confirme l’inadaptation du PEF pour plusieurs secteurs, en particulier l’#agriculture, la pêche et le textile. Il confirme symétriquement la place des affichages indépendants ✅ dans la #transparence consommateurs et la lutte contre le #greenwashing. Le 12 mars, le Parlement Européen a voté un texte ambitieux, la directive « Green Claims ». Cette directive, que la European Commission avait publiée sous une forme propositionnelle déjà très ambitieuse en mars 2023, acte plusieurs points essentiels : Le #Parlementeuropéen confirme l’impossibilité d’imposer une méthode unique compte tenu des lacunes du PEF. ✅ Il considère que le respect des limites planétaires 🌎  doit être considéré dans les évaluations environnementales : une position pour laquelle nous avons plaidé avec nos partenaires depuis 3️⃣ ans. Cela signifie que l’efficience et l’optimisation ne sont pas les clés de la valeur environnementale des systèmes de production. Une très bonne nouvelle pour des chaînes de valeur réellement soutenables. ✅ Il confirme que le PEF est inadapté pour fournir des évaluations pertinentes pour plusieurs secteurs, dont agriculture, pêche et textile. Nous avons fortement porté ce point depuis le début, c’est une très belle reconnaissance du travail de pédagogie mené collectivement. ✅ Il confirme les conditions à respecter, notamment que les affichages soient basés sur des faits scientifiques, qu’ils soient pertinents pour la société civile, que la gouvernance soit transparente et les objectifs clairs, et qu’ils soient accessibles aux TPE-PME. Parfait 👌 , peu de dispositifs ont toutes ces qualités ! ✅ Cette directive concerne uniquement les dispositifs volontaires, les dispositifs « obligatoires selon des textes nationaux ou européens » y échappant. C’est donc une directive entière principalement dédiée aux méthodes et étiquetages indépendants. Un très beau cadrage, dont on peut seulement regretter que les dispositifs obligatoires soient exemptés. Car prouver les points ci-dessus ne devrait pas être réservés aux étiquetages indépendants. Nous sommes heureux aussi que ce texte, tel qu’il a été voté, aménage concrètement une pluralité qui respecte les demandes de nombreuses organisations, y compris de #producteurs. Ces derniers ont besoin de Planet-score pour refléter avec de la nuance les trajectoires de progrès qu’ils ont engagées. Avoir indiqué dans le texte clairement que le PEF ne permet pas de rendre compte des pratiques agricoles, de la biodiversité et de la valeur environnementale des systèmes de productions, c’est autant de colères évitées. Merci à la European Commission et son centre de recherche (#jointresearchcenter) pour les nombreux échanges scientifiques et techniques depuis 2️⃣ ans, pour leur écoute, et pour leur considération effective de nos propositions. 👏 Bravo aux parlementaires qui se sont mobilisés pour un texte clair et ambitieux, pour lutter réellement contre le greenwashing !

👀 #Affichageenvironnemental : le Parlement Européen confirme l’inadaptation du PEF pour plusieurs secteurs, en particulier l’#agriculture, la pêche et le textile. Il confirme symétriquement la place des affichages indépendants ✅ dans la #transparence consommateurs et la lutte contre le #greenwashing. Le PEF utilise l'analyse de cycle de vie pour déterminer ce qui est qualifié "d'impact' et comme nous savons cet impact est divisé par le rendement. En termes d’affichage, le Planet-score s’inspire du Nutri Score. En agrégeant tous les indicateurs, le dispositif obtient une note sur 100, qui est ensuite traduite en lettre. Il indique le détail des principaux impacts en matière de climat, de biodiversité, et d’impact des pesticides. En termes d’affichage, le Planet-score utilise un code coloriel simple et intuitif, déjà utilisé dans de nombreux dispositifs de la vie qutodienne, de vert à rouge. En agrégeant tous les indicateurs, le dispositif obtient une note sur 100, qui est ensuite traduite en lettres. Il indique le détail des principaux impacts en matière de climat, de biodiversité, d'usage des pesticides et de bien-être animal. NOUS SOMMES VIVANTS, LE COLLECTIF DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE #NOUSSOMMESVIVANTS

Grâce à Planet Score et au Parlement Européen : une nouvelle chaîne de valeurs éjecte l'optimisation des critères de qualité environnementale et garantit la transparence de l'étiquetage... 👏 Depuis le 12 mars, la Directive "Green Claims" confirme que la PEF (Product Environemental Footprint) ne peut être retenue comme seule méthode de validation compte tenu de ses nombreuses limites et lacunes... 🤨 🔎 ⚠ 🔦 Les étiquettes devront refléter les vrais efforts des producteurs réellement engagés... 🤗 📗 🤗 💚

Aujourd'hui la confusion gouverne les 3 niveaux d'exigence de la certification environnementale dans EGAlim ; 1) le niveau 3 de la "Haute" fige des pratiques trop faibles 2) le niveau 2 en dessous qui lui aussi est EGAlimable. 3) le niveau 1 qu'on confond avec les deux autres On construit un cheminement pour aller vers plus de hve alors qu'on devrait construire celui pour aller vers plus de BIO. La suppression des aides au maintien aux producteurs est un signe assez préoccupant pour le renforcement de la filière bio. Pourtant 40% de ceux qui souhaitent s'installer, souhaite le faire en BIO. Il est donc d'utilité publique de baliser leur chemin pour sécuriser leurs projections de revenus. Bravo pour l'engagement de la ville de Strasbourg pour construire ce chemin. #bioreflexe #cuisinonsplusbio Bio en Grand Est

Bon Mardi ! Le label HVE (Hautre Valeur Environnementale) vous connaissez? Je vous propose ce matin une tribune qui a retenu mon attention dans l’actualité agriculture et alimentation à ce sujet. Bonne lecture ! 📰 POINT DE VUE. « Certification « Haute Valeur Environnementale » : un leurre écologique » (Ouest-France) ✅ La certification Haute Valeur Environnementale est effective en France depuis 2012. ✅ Elle fait suite à une loi française de 2010 dont l’objectif est de « valoriser des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement ». 💰 Les exploitations certifiées bénéficient de 2 500€ de crédits d’impôts par an. On en compte 38 351 en France en 2024 (soit près de 96 millions d’euros de crédits d'impôts). 📣 Un collectif d’associations et de syndicats pro agriculture biologique dénonce cette dérive, en affirmant que le label HVE est insuffisant. 🧪 Ce label encouragé par des acteurs de l’agriculture intensive autorise les exploitations labellisées à continuer d’utiliser des pesticides nocifs pour l’environnement et l’humain, telles que des substances cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR), ou des perturbateurs endocriniens. ⚠️ L’objectif est de tromper les consommateurs.trices en distillant le doute sur des pratiques dites vertueuses sans toutefois respecter des standards agroécologiques élevés ou équivalents à d’autres labels pré-existants tels que le label AB. Pour aller plus loin : https://lnkd.in/egRreVa5

(𝐈𝐦)𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 À l'heure où la loi d'orientation agricole arrive à l'Assemblée, Damien Conaré revient, dans l'édito de notre dernière newsletter, sur la récente série de reculades majeures sur le plan environnemental et nous invite à repenser une réelle souveraineté alimentaire dans les cadres national et européen. 📑 Morceaux choisis : " C’est un formidable exercice de prestidigitation qui s’est joué : la colère des agriculteurs qui ont manifesté pour leurs revenus dans de nombreux pays européens a été instrumentalisée pour réduire les contraintes environnementales des plus grands bénéficiaires de la PAC… Mais attention, rien n’est réglé sur l’essentiel, à savoir une plus juste répartition de la valeur dans un certain nombre de filières agri-alimentaires. [...] Il ne faudra surtout pas lâcher les gouvernails national et, surtout, européen. Car c’est bien à cette échelle que doit être conçue une (réelle) “souveraineté alimentaire”, qui envisagerait à la fois la production (en tirant partie de la diversité du continent) ; la gestion des intrants (énergies, fertilisants, produits phytosanitaires, machinisme, numérique, etc.) ; mais aussi les processus de décision, où les intérêts des quelques acteurs les plus puissants ne devraient pas prévaloir. Et donc revenir au sens originel où la souveraineté alimentaire représente “la capacité des peuples à décider de leur alimentation et convenir du modèle pour y parvenir”. Ça tombe bien : les élections européennes approchent..." À lire sur notre site 👉 https://lnkd.in/d5FcgkiY

#Agriculture #Pesticides #Santé Cependant, cette certification ne tient pas ses promesses. Le cahier des charges est trop laxiste pour garantir une véritable transition écologique. Par exemple, il n’interdit ni les substances cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR), ni les perturbateurs endocriniens, alors que ces produits contredisent l’objectif de protection environnementale affiché. Poussé par les acteurs de l’agriculture intensive, ce label n’est en réalité qu’un distillateur de doute, conçu pour tromper le consommateur. Il permet de masquer des pratiques intensives, tout en bénéficiant d’une image verte injustifiée. Sous couvert de respect de l’environnement, le HVE favorise en fait des exploitations qui continuent de recourir massivement aux pesticides. Il renforce la confusion en laissant croire que toutes les exploitations certifiées respectent des standards écologiques élevés, alors que ce n’est pas le cas.