Mouvement pour l'Economie Solidaire France

🚀 Nous sommes heureux du lancement de la chaire #DDDC : Démocratiser. Démarchandiser. Dépolluer : de l’entreprise néolibérale au mouvement des communs. 🌟 Cette nouvelle chaire, créée en partenariat avec l’ UCLouvain - Université catholique de Louvain et avec le soutien de la chaire Socio-Economie des Communs (SEC), est lauréate du projet WILL France 2030 de l’Université de Lille : https://lnkd.in/ewX2wyu9 📢 Isabelle Ferreras, de l’UC Louvain et Pierre Robert, membre du Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques ( Clersé ) de l'Université de Lille et membre de la ChairESS, en sont les titulaires. 💡 Le projet de cette chaire constitue un programme de recherche innovant portant sur la démocratisation des modes de production au croisement de deux courants dynamiques en SHS qui n’ont jamais été mis en relation : le principe de démocratisation et de la réouverture de l’espace politique au sein des entreprises du secteur privé conventionnel et la revendication à des formes alternatives sans propriété privée : les Communs notamment dans l’ ESS qui repose sur des formes coopératives.  Les objectifs sont donc de questionner ces dynamiques et leur possible hybridation, sur un plan théorique, analytique et pratique. #démocratiser #démocratisation #démarchandiser #dépolluer #communs #recherche #chaire #ESS #coopératives #chaireSEC #ESSHDF

2025 année noire du chômage, année noire pour l’accompagnement du retour à l’emploi ? Aux Les Amarres à Paris, lieu d’accueil des parcours d’exil, le Collectif #IAE a tenu une conférence de presse pour témoigner de la double souffrance des 4600 structures du secteur, à la fois économique (la moitié en déficit en 24) et psychologique pour les personnels. Or, la rencontre avec la ministre du Ministère du Travail, le 11 février, a confirmé la suppression de budgets sur les aides aux postes (-50 millions a minima en 2025). Elle a aussi confirmé une baisse de 15 millions du budget de la formation des personnes en parcours, ce qui compromet les sorties positives vers l’emploi. On va là à contre-courant de l’augmentation des plans sociaux, de l’explosion du halo du chômage et de la pauvreté. Une année noire d’après la ministre elle-même. Voilà le paradoxe : une volonté politique de résoudre ces problématiques sociales par le travail et une remise en cause des actions citoyennes et professionnelles de remise au travail des plus précarisés. Comment faut-il le comprendre alors même que des dispositifs subventionnels aux grandes entreprises ne sont subordonnés à aucune contrepartie sur les licenciements ? Comment ressentir cette annonce de 100 milliards d’investissement pour l’intelligence artificielle ? La crise est donc systémique. Il y a là une énième illustration de la non considération de ce que produit comme valeurs sociales et environnementales les structures d'insertion et plus largement, les associations. Les effets utiles des supports d’activité économique ne sont pas reconnus dans cette politique du retour à l’emploi volontairement aveugle des effets qu’elle produit par l’énergie citoyenne qui la constitue. Dominique Hays, président du réseau Cocagne, a réaffirmé la réussite historique de la co-construction entre la société civile et les pouvoirs publics d’un secteur innovant, professionnel et précurseur des enjeux de transition. Astrid Panosyan-Bouvet a approuvé l’organisation d’un séminaire avec le collectif sur ces enjeux de valorisation de l’investissement public. Cela ne suffira pas pour infléchir la casse. Cette réunion doit être l’occasion pour l’Etat de proposer de nouveaux financements, comme par exemple avec le fléchage des obligations de revitalisation des territoires pour les grandes entreprises qui licencient, comme avec le fléchage de taxe para-fiscales (ex. taxe soda) vers des dispositifs qui créent de l’emploi préventif et curatif des externalités négatives censées être combattues par ce signal prix (ex. épidémie d’obésité et de diabète), comme par exemple avec le développement d’une commande publique responsable partout où les textes l’obligent et là où ce devrait être le cas via des clauses sociales (ex. grands chantiers d’infrastructures câbles Orange, lignes RTE etc.), comme avec l’intégration des projets territoriaux d’IAE au sein des politiques contractuelles entre l’Etat et les collectivités (ex. CRTE, Ruralité…) etc.

⏱️ Budget 2025 : L'heure de vérité pour le secteur de l'insertion par l'activité économique Une attente insoutenable pour les 4 600 SIAE et les 250 000 personnes en parcours d’insertion privées de formation, qui doit maintenant être levée ! Une délégation du Collectif national IAE a été reçue le 3 février à Matignon par Paul Bazin, Chef de pôle et Conseiller Travail, Emploi, Insertion et retraites de François Bayrou, et Julie Leroy, Conseillère Travail, emploi et formation professionnelle. ⚠️Nous avons évoqué les graves difficultés vécues par les Structures de l'IAE sur le terrain, alors que la courbe de chômage repart à la hausse et nécessite un renforcement de l'accompagnement social des plus éloignés de l'emploi. Face à cette précarisation accrue des publics, des travailleurs sociaux et des structures, le Collectif a réitéré sa demande de maintenir un effort prioritaire en faveur de l’IAE dans le budget 2025 : ➡️ Garantie d’une sanctuarisation des crédits alloués à l’IAE par rapport à 2024, en prenant à minima en compte l’effet de la revalorisation du SMIC ; ➡️Sécurisation des dotations de l'État aux Départements ; ➡️ Engagement sur les moyens alloués au PIC IAE au niveau du PLF 2024 pour l’année 2025 et dégel immédiat des autorisations d’engagement du PIC IAE par les OPCO ; ➡️ Dotation d’un fond de consolidation (FDI) dans un contexte économique extrêmement difficile pour nos structures afin d’éviter des fermetures. Ces demandes doivent être satisfaites budgétairement et dans la circulaire FIE 2025 qui "gouverne" l'orientation et le pilotage du secteur pour l'année en cours. Pour préparer l’avenir, et sous réserve du soutien attendu, le Collectif a proposé l’ouverture de dialogues interministériels pour valoriser le rôle des SIAE dans l’ensemble des politiques publiques soutenues par leurs actions (zones prioritaires, santé, justice, logement, mobilité, alimentation, économie circulaire etc.). Dans l’attente du rendez-vous du 12 février de l’ensemble des réseaux du collectif IAE avec la Ministre du travail et de l’emploi Astrid Panosyan-Bouvet, l’ensemble des structures IAE et leurs réseaux représentatifs restent plus que jamais mobilisés pour obtenir que ces demandes soient satisfaites dans le cadre des arbitrages budgétaires internes au ministère. CHANTIER école, Réseau Cocagne, Coorace, Emmaüs France, Fédération des acteurs de la solidarité, La fédération des entreprises d'insertion, Le Mouvement des Régies, Les Restos du Coeur, UNAI - Union Nationale des Associations Intermédiaires #IAE #Budget2025 #Matignon

Heureuse et fière de co-organiser nos premières rencontres territoriales EAC en Ariège ! L’association des Maires Ruraux de l’Ariège (AMR09), l’Office Central de la Coopération à l’Ecole d’Ariège (OCCE-09) et l’UFISC co-organisent au centre culturel Olivier Carol de Foix une journée de rencontres territoriales, autour de la thématique « Éducation artistique et culturelle et projets culturels de territoire ». Ces rencontres, co-animées avec Benoît Labourdette, se dérouleront le mercredi 5 février 2025 ! 😊 👉En quoi l’EAC est-elle moteur de la coopération territoriale, culturelle et au-delà ? 👉En quoi favorise-t-elle la rencontre, l’interconnaissance, l’hybridation des projets ? 👉En quoi et pourquoi se situe-t-elle à l’intersection d’enjeux de société majeurs, des nécessaires transitions écologiques et sociales à activer au respect des droits culturels des personnes, en passant par la lutte contre les discriminations et le « prendre soin » de nos diversités ? Une journée innovante d'enquêtes autour de projets en cours sur le département de l'Ariège ! 🧐 Avec la participation de Pierre-Marie Georges de l' Association des Maires Ruraux de France - AMRF et de Benoît Labourdette. Le programme complet : 👇👇👇 https://lnkd.in/dnGsR-XS

📆 C’est aujourd’hui que le Sénat examine le projet de loi « d’orientation pour la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations en agriculture ». Un texte qui frappe par l'écart abyssal entre ce que son nom indique : préparer la relève agricole et répondre aux défis climatiques, et ce que son contenu prévoit finalement. 👀 Pour lire l’intégralité de notre communiqué de presse, rendez-vous juste ici 👉 https://lnkd.in/gkrW5UBi 📣 Nous appelons les sénateurs et sénatrices à amender le texte de façon cohérente pour répondre aux défis de notre agriculture et aux besoins des futurs agriculteurs et agricultrices. 💪 #agriculture #paysans #paysannes #agriculteurs #agricultrices #loa #loidorientationagricole #ploa #ploaa Réseau CIVAM, FADEAR, Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB), MIRAMAP - Mouvement Inter-Régional des AMAP, RENETA, Terre de Liens, Pôle InPACT

🚨 Nous avons écrit à la ministre de l’agriculture. Ces dernières semaines, les déclarations de la ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire et du premier ministre visant l’Office Français de la Biodiversité et l’Agence Bio n’ont fait que renforcer la violence déjà subie sur le terrain. S’ajoutent à cela des échéances parlementaires à venir qui risquent de générer de nouveaux reculs sociaux et environnementaux. C’est pourquoi nous avons décidé d’écrire à Annie Genevard, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, pour lui demander de mettre un terme à ces stratégies mortifères pour notre souveraineté alimentaire. Nos demandes à court-terme : 🔴 Rejeter la proposition de loi sénatoriale sur les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur, débattue au Sénat dès aujourd'hui 🔴 Réaffirmer le rôle et le mandat de l’Agence Bio, en vue de la suite des discussions sur le budget 2025 qui auront lieu le vendredi 31 janvier Lire la lettre complète 👉 https://lnkd.in/eDpSMxtZ Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Ministères Aménagement du territoire Transition écologique Michel Stoumboff

📢 Grande nouvelle ! Le Sénat vient de voter la création d’un Fonds de sécurisation des monnaies locales ! Doté de 600 000€, il doit soutenir les associations porteuses et favoriser la création de dizaines d’emplois en leur sein. Dix ans après avoir encouragé le développement des monnaies locales en les dotant d’un cadre légal via la loi #ESS de 2014, l’État agit en cohérence et débloque des moyens pour permettre leur développement, suivant ainsi les recommandations du Conseil Supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire. 🙏 Merci à l’ensemble des sénatrices et sénateurs ayant porté et voté cet amendement au Projet de loi de Finances pour 2025. Nous comptons maintenant sur les députés pour confirmer ce vote lors du passage du texte à l’Assemblée. Nous espérons également une écoute attentive du gouvernement, dans la droite ligne de notre rencontre le 19 décembre dernier avec la ministre déléguée à l’ESS Mme Marie-Agnès Poussier-Winsback. Nous nous tenons à la disposition de sa successeure, Mme Véronique Louwagie, pour lever les incompréhensions dont a pu faire preuve la représentante du nouveau gouvernement lors du débat avec les sénatrices et sénateurs. Ceux-ci ont bien compris l’intérêt des monnaies locales, comme en témoigne le texte de l’amendement porté par Jean-Jacques Michau, du groupe Socialiste, écologiste et républicain, et défendu par les représentants des Républicains (Max Brisson) et des groupes de gauche (Florence Blatrix-Contat et Evelyne Corbière Naminzo) : « Cet amendement vise à soutenir le développement des monnaies locales qui jouent un rôle fondamental en permettant de financer les circuits courts et le commerce de proximité, de développer l’économie des territoires dans un cadre écologique. Elles permettent aussi d’accélérer la transition numérique des TPE, PME et commerces locaux grâce au déploiement de nouveaux moyens de paiement numériques accessibles à tous.  Les impacts positifs ont été confirmés par une mesure d’impact et des études universitaires : un paiement en MLC génère entre 25% et 55% de revenus supplémentaires pour le territoire par rapport à un paiement en euros en incitant les professionnels à favoriser les commerces locaux. Après leur adhésion à leur monnaie locale, les professionnels voient en moyenne leur chiffre d’affaires augmenter de 9 à 12% via la création d’un réseau de fidélisation de la clientèle. A cela s’ajoute un impact environnemental du fait des circuits courts et des évolutions des pratiques par les adhérents professionnels comme individuels. » Les débats et le vote du Sénat à retrouver ici : https://lnkd.in/eeTGmy-D Un résumé écrit ici : https://lnkd.in/e7ErEAu2 ESS France Benoit Hamon Jérôme SADDIER Maxime Baduel Jean-François PASCAL FAIR - Label Finansol Le Labo de l'ESS Fondation Crédit Coopératif Laurence Moret

| COMMUNIQUE | Budget 25 : alerte sur la diversité culturelle ! → https://lnkd.in/emcfA4WX 🔴 40 organisations professionnelles du champ culturel et artistiques se mobilisent pour demander le retrait de toute baisse des crédits du ministère de la Culture et faire valoir les structures non lucratives et d’utilité sociale déjà précaires et fragilisées. Ce sont pourtant elles qui maillent les territoires, qui font la diversité artistique et culturelle, la création dans ses multiples formes, les relations de proximité et de participation, le travail quotidien d’éducation populaire et d’émancipation...