Observatoire National des Risques Psychosociaux dans la Fonction Publique

Il est des phénomènes particulièrement inquiétants, en cascade, dans le service public, sagement placés sous le tapis en l’absence de données centralisées: le suicide. Nous pouvons continuer de détourner le regard et imaginer que ce ne sont que des personnes vulnérables qui n’étaient pas à la hauteur. On peut aussi compter les morts et se dire qu’en 2024, un tel décompte est affolant. La sociologie l’est aussi et personne n’est épargné. Une mort au travail doit toujours interroger le système. On ne doit pas s’habituer. La jurisprudence France Telecom n’aura jamais été autant d’actualité. #suicide #fonctionpublique #rps #scandale #servicepublic #perpignan

HARCELOMETRE ENTRE PERSONNELS DE L'EDUCATION NATIONALE... et ses solutions concrètes pour lutter, former et combattre efficacement.

A propos de l’absentéisme de la fonction publique, les rapports sortent et les informations sont plus que contradictoires avec les annonces fracassantes faites par les pouvoirs publics pour justifier d’une égalité entre privé/public. Aujourd’hui je souhaite tordre le cou à une idée qui courre selon laquelle il y aurait un absentéisme compressible et un autre incompressible. Quelle horreur ! Seuls des analystes à la petite semaine sur le sujet de l’absentéisme (et il y en a sur ce réseau) peuvent promouvoir une telle idée saugrenue. Débarrassons nous vite de cette idée reçue. L’hiver arrive et la grippe pointe le bout de son nez. Un bon nombre d’entre nous vont être arrêtés pendant huit jours. L’employeur n’est pour rien dans cet épisode grippal. Le vecteur de la grippe est exogène à l’organisation du travail, alors les chantres de l’absentéisme incompressible suggèrent d'attendre que la grippe aille planter sa tente ailleurs. Une organisation attentive se dira que si elle permet à ses employés de se faire vacciner avec le soutien de la médecine du travail alors le taux de grippés et donc d’absents pourraient être moins élevés! Cet exemple par sa simplicité est explicatif. Chacun gère sa santé comme il l’entend et l’employeur ne peut que faire une offre. Faire une offre c’est déjà agir. Avançons sur le sujet de la maladie et son corollaire l’absence. Seule la maladie professionnelle est « reconnue » comme liée aux activités de travail. La maladie ordinaire renvoie à la sphère privée et donc, toujours selon nos chantres, une absence incompressible. Non! Combien d’arrêts qualifiés de « maladie ordinaire » trouvent leur source dans le travail ? Epuisement passager, douleurs aigues aux articulations, mal au dos, maltraitance relationnelle, exposition irritante voire toxique à un produit etc. autant de sujets pourvoyeurs d’absences. Si l’on était sérieux alors on qualifierait ces arrêts de « maladies du travail ». La réparation ne les reconnait pas mais la prévention plus que jamais. Une organisation qui conforte l'idée d'un absentéisme "incompressible" ne favorise pas la prévention, implicitement elle suggère au contraire de bonnes raisons pour ne pas agir. Le mot « incompressible » est l’alibi de l’inaction en prévention, meilleur moyen de balayer l’absentéisme sous le tapis. Espérons que le débat ouvert par l’incongruité de la proposition des pouvoirs publics fera avancer l’idée que la prévention vaut mieux que la coercition. Ainsi aujourd'hui, par exemple sur la question du cancer, maladie source d'arrêts de travail s'il en est, nous savons qu'il est possible de travailler tout en étant malade. De plus en plus de malades le souhaitent pour échapper à l'enfer moral de la maladie et à l’enfermement social des quatre murs de l’appartement. Si les employeurs publics ou privés prennent en compte cette aspiration par des modèles organisationnels originaux alors le taux d'absence diminuera. Je reviendrai sur ce point dans un prochain post.

📽 Le "fonctionnaire-bashing", une vieille obsession https://lnkd.in/e6wG_p4C cc Emilie Agnoux Claire Boulland Carine BIGET Linda 🍓 Comito Clarisse JAY Anne-Célia Feutrie Hugues Perinel Krassovsky Julie Philippe MICLOT Renaud Mimin Karine AH-SON Remy Berthier Sarah Busolini Françoise Descamps-Crosnier Vincent LESCAILLEZ Pascale Martinetto Léa Douhard Haby KA Émilien Batôt Jean-François Kerléo Yohann Nédélec Johanne Fora--Porthault France Burgy Emilien GERVAIS Séverine BELLINA, PhD Arnaud Bontemps Farid Gueham Hugo Cyr, Ad.E. Léa Hoyez - Bourquin Mylène Jacquot JEROME LESAVRE Hélène Naudet Luc Daireaux Marie Ruault Julie Gervais NADIA BELGAT Alexandre Vaugoux Johan Theuret Marcel Guenoun Dayana Chamoun-Fievée

Mélissa Mangel, auxiliaire de puériculture et élue CGT de la ville de Longwy, s'est suicidée le 19 mai. Six mois après, le maire a reconnu officiellement qu'il s'agissait d'un accident du travail, " imputable au service ". #ConditionsDeTravail #collectivitéslocales #fonctionpublique #management Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité Intercommunalités de France

📊 Résultats de l’Enquête Santé Mentale 2024 : Une situation alarmante chez les médecins en formation L'ANEMF, l'ISNAR-IMG et l'ISNI vous présentent les résultats de l'Enquête Santé Mentale 2024, menée auprès des étudiant·es en médecine et internes, de la 2ème année d’études jusqu’à la fin de l’internat. 🚨 Les chiffres révèlent une persistance préoccupante de difficultés en matière de santé mentale au sein de cette population. 🔗 Pour consulter le dossier complet : https://lnkd.in/e3NkMXff PRINCIPAUX RÉSULTATS Impacts sur la santé : 66% de burn-out chez les internes et externes, 23% chez les étudiant·es pré-clinique 52% de symptômes anxieux 27% d’épisodes dépressifs caractérisés 21% d’idées suicidaires 24% de symptômes de troubles de comportements alimentaires 16% de consommation excessive et à risque probable d’alcool Consommation de médicaments : 9% anxiolytique, 8% antidépresseur, 4% somnifère Impact sur la poursuite des études : 1 médecin en formation sur 10 a déjà pensé à arrêter ses études 1 fois par jour 1 médecin en formation sur 10 a déjà pensé à arrêter ses études 1 fois par semaine 5 médecins en formation sur 10 ont déjà pensé à arrêter leurs études 1 fois par mois seul·es 3 médecins en formation sur 10 n’ont jamais pensé à arrêter leurs études Maltraitance, Humiliation et VSS : 14% d’humiliations répétées 22% de harcèlements sexuels 6% d’agressions sexuelles pendant les études 92 viols et 423 autres agressions sexuelles, tentatives de viol ou attouchements sexuels nous ont été rapportés en rapport avec les études → tout ceci dans 63% du temps à l'hôpital, et 49% du temps par des médecins thésé·es Vous êtes étudiant·es en médecine ou internes et vous vous sentez en difficulté ? ➡️ Des structures d’écoute et d’accompagnement existent : Numéro national de prévention du suicide : 3114 Numéro de la @CNAÉ (Coordination Nationale d’Accompagnement des Étudiant·es en Santé) : 0 800 737 800 Prenons soin de nos soignant·es. #MédecinÀQuelPrix #SantéMentale #Médecine

Au travail, les risques psychosociaux peuvent affecter notre santé physique et psychologique. Employeurs, travailleuses et travailleurs, parlons-en et agissons ensemble pour prévenir ces risques. 👉 https://lnkd.in/dY5SxtP2

Les dernières données disponibles sur les effectifs des services de PMI viennent d'être publiées, montrant une baisse accélérée des équivalents temps plein. Près de la moitié des départements sont concernés. #collectivitéslocales #fonctionpublique Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité Intercommunalités de France

Résultats définitifs de notre sondage .